Une logique « simple » à mettre en œuvre pour adapter son enseignement ?
Orienter son enseignement dans une perspective inclusive c'est-à-dire « permettre la gestion des différences en classes tout en répondant aux besoins particuliers de certains» ( Vienneau, 2006 ; p. 8[1]) n'est pas facile à opérer pour un enseignant et ne relève pas d'une évidence pédagogique ( Gombert & Guedj, 2011[2]).
Contrairement aux adaptations générales (différenciation) qui s'ancrent dans une réflexion pédagogique générale sur le groupe classe, l'adaptation spécifique consiste d'opérer un basculement entre la difficulté repérée chez l'élève/son (ses) besoin(s) particulier(s) ( Benoit, 2013[3])/l'ingénierie didactique et pédagogique.
Une formalisation « simple » de ce premier niveau de logique d'adaptation de l'enseignement ( Gombert, sous presse[4]) est présentée ci après au travers de deux exemples : adaptation d'une consigne écrite tirée d'un manuel de français de 6ème ; adaptation d'une tâche en escalade avec un élève souffrant de diplégie spastique.