Pratiques inclusives non liées à l'enseignement : le partenariat comme un incontournable
La dimension partenariale du métier de l'enseignant est unanimement mis en avant et considérée comme conditionnant la réussite du processus inclusif des élèves (Belmont & Verillon, 2003, 2004 ; Toullec-Théry & Assude, 2012). Pour le dire autrement, l'enseignant sera donc amener à penser puis développer des gestes professionnels propres à instituer des partenariats entre les différents acteurs autour de l'élève en inclusion.
Quelques travaux clés sont cités ci-après, sachant que la littérature sur le sujet est foisonnante. Nédelec-Trohel & Toullec-Théry (2008) ou Chauvot (2012)[1] s'intéressent de très près à la nature du partenariat entre enseignants et auxilliaire de vie scolaire (AVS) qu'elles considèrent comme gage de réussite à l'inclusion d'un élève.
Les travaux de Tambone (2008)[2] montre que l'institutionnalisation d'un objet migrant contenant des informations concrètes en termes de savoirs scolaires (fiches navettes, cahiers...) entre les différents enseignants (par exemple : coordonateur de l'ULIS et enseignants des classes d'inclusion) s'avère un élément décisif dans la construction des progrès des élèves. Le travail de partenariat entre famille et école (qui s'avère peu ou pas suffisamment exploité ; Chatenoud, Horvais, Guedj, sous presse[3]) joue un rôle majeur également ( Carlier & Ayoun, 2007[4]).