Clinique |
- retard au démarrage
- faiblesse du jet
- poussée abdominale
- augmentation du temps de miction avec parfois miction en 2 temps
- sensation de vidange incomplète
- gouttes retardataires
N.B : se méfier d’un tableau de globe chronique avec miction par regorgement et fuites. |
- pollakiurie
- urgenturies (impériosités)
- brûlures mictionnelles
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Interrogatoire |
- signes fonctionnels urinaires associés (urgenturie, pollakiurie, syndrome d’hyperactivité vésicale)
- brûlures mictionnelles et ± hématurie si prostatite
- questionnaires de symptômes : Score IPSS+++ (International Prostate Score Symptom)
- questionnaires de qualité de vie
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- Importance du calendrier mictionnel pour différencier de la polyurie++
- Faire préciser l’importance des symptômes et le retentissement psychosocial
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Examen physique |
- toucher rectal à la recherche d’une prostate volumineuse et/ou douloureuse (prostatite)
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- toucher rectal++
- recherche de globe vésical
- examen neurologique
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Paraclinique |
- débitmétrie (fig. 21.5) : recommandée
- mesure échographique du résidu post-mictionnel+++ recommandée : (débit max ≤ 15 mL/s en faveur d’un syndrome obstructif)
- BU ± ECBU recommandé : à la recherche d’infection urinaire (prostatite ?)
- ionogramme sanguin, urémie, créatininémie : recherche d’insuffisance rénale chronique en cas de rétention vésicale chronique
- fibroscopie urétrovésicale non systématique : recherche de prostate volumineuse et obstructive, sténose urètre, tumeur vessie ou lithiase…
- échographie réno-vésico- prostatique non systématique : dilatation pyélocalicielle, dysmorphie vésicale, volume prostatique
- UCRM (= urétrocystographie rétrograde et mictionnelle) non systématique : vessie de lutte en arbre de Noël
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- calendrier mictionnel
- ECBU++ (prostatite ?)
- échographie vésico-rénale et prostatique (taille prostate, tumeur ou calcul vésical, caillots, résidu post mictionnel)
- fibroscopie urétro-vésicale : recherche d’anomalie de l’urètre (sténose, corps étranger) et de la vessie (calcul, tumeur, corps étranger, vessie de lutte)
- cytologie urinaire : recherche de cellules anormales tumorales
- UCRM : recherche de résidu post mictionnel, obstacle sous vésical, vessie de lutte
- bilan urodynamique si pathologie neurologique ou absence d’étiologie évidente
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Étiologies
| 1. Obstruction sous-vésicale :
- hypertrophie bénigne de prostate
- cancer de prostate
- prostatite
- maladie du col vésical, sclérose du col
- sténose de l’urètre
- calcul enclavé dans l’urètre
- corps étranger de l’urètre
- tumeur utérine, ovarienne
- prolapsus génital
| 1. Vésicales :
- pariétales :
- cystites infectieuses (penser au BK) parasitaire (bilharziose)
- cystite radique
- cystite interstitielle (syndrome douloureux de vessie)
- cystite chimique (postchimiothérapie endovésicale)
- corps étranger : fil chirurgical
- calcul
- tumeur papillaire ou carcinome in situ
- rétention vésicale chronique : vidange incomplète donc mictions plus fréquentes
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2. Vessie neurogène :
- centrale :
- traumatisme médullaire
- sclérose en plaques
- maladie de Parkinson
- périphérique
- syndrome de la queue-de-cheval
- diabète
- éthylisme chronique
| 2. Sous-vésicales :
- hyperplasie bénigne de prostate+++
- prostatite aiguë ou chronique
- sténose urétrale
- maladie du col…
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3. Causes fonctionnelles :
- vessie « claquée » après distension vésicale (volumineux globe)
- dysurie réflexe secondaire à une pathologie anorectale (hémorroïdes, fécalome)
| 3. Neurologiques :
- traumatisme médullaire
- sclérose en plaques
- maladie de Parkinson
- etc...
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4. Causes médicamenteuses :
- parasympatholytiques
- alphastimulants
| 4. Autres :
- pathologies infectieuses de contact : sigmoïdite, salpingite, péritonite…
- grossesse
- compression extrinsèque tumorale
- psychogène : comportement obsessionnel ou phobique
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