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Il a pour objectif de recueillir sur plusieurs jours consécutifs les horaires et les volumes des mictions ainsi que la présence d’événements comme des fuites, urgenturies…
Il permet de distinguer pollakiurie et polyurie.
Il permet de diagnostiquer une inversion du rythme nycthéméral avec diurèse prédominante la nuit (personnes âgées, patients neurologiques).
Devant toute pollakiurie, il est impératif de réaliser un calendrier mictionnel. En effet, le calendrier mictionnel permet de différencier la pollakiurie nocturne (augmentation de la fréquence des mictions la nuit) d’une polyurie nocturne (augmentation de la diurèse nocturne par inversion du rythme nycthéméral).
La débitmétrie permet d’obtenir la courbe de débit mictionnel.
Le débit résulte de l’équilibre entre la contraction détrusorienne et les résistances urétrales.
Un Qmax normal est supérieur à 20–25 mL/s pour un volume de miction au moins équivalent à 150 mL.
L’aspect de la courbe normale est en forme de cloche (figure 2).
Elle est associée dans tous les cas à la débitmétrie, ce qui permet d’évaluer le volume d’urine résiduel après la miction.
En cas de dysurie, la fibroscopie permet d’objectiver un obstacle sous-vésical (hypertrophie bénigne de prostate, sténose de l’urètre) et elle permet d’apprécier son retentissement (vessie de lutte).
En cas de pollakiurie/urgenturie, la fibroscopie permet d’objectiver l’étiologie de l’irritation vésicale (tumeur, lithiase ou cystite infectieuse, chimique, radique, interstitielle). Elle permet également de rechercher un obstacle sous-vésical associé à l’origine des symptômes.
Outre la débitmétrie, le bilan urodynamique comprend :