4  -  Interrogatoire

Les antécédents doivent être précisés :

  • antécédents urologiques (pathologie prostatique, hématurie, sondage, tumeur, calculs, radio- ou chimiothérapie…) ;
  • antécédents chirurgicaux, chirurgicaux urologiques (résection transurétrale de prostate, prostatectomie…), gynécologiques (ménopause, prolapsus) ;
  • antécédents carcinologiques (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, curiethérapie) ;
  • pathologies infectieuses (cystites infectieuses ou à BK urinaire, bilharziose, parasitoses…) ;
  • pathologie neurologique, diabète ;
  • exposition à des facteurs de risque de tumeur vésicale : TABAC, exposition professionnelle (amines aromatiques).

La date d’apparition des troubles doit être mentionnée.

Certains médicaments favorisent :

  • la miction : parasympathicomimétiques, sympatholytiques ;
  • la continence : sympathicomimétiques (vaso-constricteurs nasaux), parasympathicolytiques (atropine, tricycliques, antispasmodiques et neuroleptiques), diurétiques, benzodiazépines.

Les signes fonctionnels urinaires traduisent :

  • des troubles de la phase de remplissage :
    • urgenturie (au maximum fuites par urgenturie),
    • pollakiurie,
    • syndrome d’hyperactivité vésicale au maximum (= urgenturie + pollakiurie + brûlures mictionnelles),
    • douleur au remplissage vésical (= ténesmes vésicaux),
    • incontinence urinaire ;
  • des troubles de la phase de mictionnelle :
    • dysurie,
    • rétention vésicale aiguë ou chronique ;
  • une hématurie.

Il est possible d’utiliser des questionnaires de symptômes validés en français (questionnaire USP®).

Il faut veiller à évaluer le retentissement psychosocial à l’aide de questionnaires de qualité de vie validés en français.

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