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Interrogatoire
Les antécédents doivent être précisés :
- antécédents urologiques (pathologie prostatique, hématurie, sondage, tumeur, calculs, radio- ou chimiothérapie…) ;
- antécédents chirurgicaux, chirurgicaux urologiques (résection transurétrale de prostate, prostatectomie…), gynécologiques (ménopause, prolapsus) ;
- antécédents carcinologiques (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, curiethérapie) ;
- pathologies infectieuses (cystites infectieuses ou à BK urinaire, bilharziose, parasitoses…) ;
- pathologie neurologique, diabète ;
- exposition à des facteurs de risque de tumeur vésicale : TABAC, exposition professionnelle (amines aromatiques).
La date d’apparition des troubles doit être mentionnée.
Certains médicaments favorisent :
- la miction : parasympathicomimétiques, sympatholytiques ;
- la continence : sympathicomimétiques (vaso-constricteurs nasaux), parasympathicolytiques (atropine, tricycliques, antispasmodiques et neuroleptiques), diurétiques, benzodiazépines.
Les signes fonctionnels urinaires traduisent :
- des troubles de la phase de remplissage :
- urgenturie (au maximum fuites par urgenturie),
- pollakiurie,
- syndrome d’hyperactivité vésicale au maximum (= urgenturie + pollakiurie + brûlures mictionnelles),
- douleur au remplissage vésical (= ténesmes vésicaux),
- incontinence urinaire ;
- des troubles de la phase de mictionnelle :
- dysurie,
- rétention vésicale aiguë ou chronique ;
- une hématurie.
Il est possible d’utiliser des questionnaires de symptômes validés en français (questionnaire USP®).
Il faut veiller à évaluer le retentissement psychosocial à l’aide de questionnaires de qualité de vie validés en français.
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