- Pré-requis et Objectifs
- Cours
- Evaluations
- Annexes
Il s’agit d’une sténose fibreuse de l’orifice préputial. Le décalottage devient alors difficile voire impossible.
Il est physiologique chez le nourrisson et l’enfant jusqu’à 4 ans, expliqué par l’existence d’adhérences préputiales. Celles-ci se libèrent généralement spontanément, et les décalottages forcés sont à proscrire.
Le phimosis est également fréquent chez les patients diabétiques ainsi que chez les sujets âgés par insuffisance de décalottage.
La balano-posthite : il s’agit d’une inflammation du gland et du prépuce par défaut de décalottage et accumulation de smegma. Le plus souvent, seuls des soins locaux (bains d’antiseptique) sont nécessaires.
Une poche préputiale gonflée d’urine lors des mictions peut également se constituer.
On peut aussi constater une déviation du jet mictionnel.
Enfin, un paraphimosis (figure 1) peut apparaître par striction de l’anneau préputial au niveau du sillon balano-préputial. En l’absence de recallotage se forme un œdème du prépuce et du gland.
Chez l’enfant, pas de traitement avant 2–3 ans. La libération des adhérences préputiales peut également se faire sous anesthésie locale (crème EMLA) ou par application de dermocorticoïdes.
À partir de 5–6 ans et en cas d’échec des traitements locaux, un traitement chirurgical est à envisager. Il peut s’agir d’une plastie de prépuce ou d’une posthectomie.
Chez l’adulte, le traitement est d’emblée chirurgical. La chirurgie est indiquée en cas d’infections à répétition ou de gêne importante. Le traitement peut être conservateur (plastie de prépuce) ou non (posthectomie).