- Pré-requis et Objectifs
- Cours
- Evaluations
- Annexes
L’obstruction sous-vésicale entraînant une stase vésicale peut entraîner un retentissement sur le haut appareil par l’augmentation de la pression intravésicale. Le retentissement peut se manifester par la dilatation bilatérale des voies excrétrices supérieures, par une augmentation de la créatininémie ou par l’association des deux (la fréquence de l’augmentation de la créatininémie chez des patients porteurs d’HBP symptomatique et candidats à un traitement chirurgical a été estimée entre 7 % et 18 %). L’insuffisance rénale régresse très rapidement après drainage vésical. La dilatation des cavités pyélocalicielles peut persister pendant quelques semaines.
La physiopathologie du SLO est double : il procède d’une tubulopathie fonctionnelle rendant le rein incapable transitoirement de concentrer l’urine, phénomène auquel se surajoute le rôle osmotique de l’urée.
Le dépistage du SLO repose de façon simple sur la surveillance horaire de reprise de la diurèse après la levée de l’obstacle. Le diagnostic se doit d’être précoce car la polyurie osmotique qui apparaît est parfois majeure avec un volume supérieur à un litre par heure, engageant le pronostic vital du patient.
La réhydratation intraveineuse est un préalable indispensable en compensant les entrées aux sorties .
En cas de vidange vésicale trop rapide, il peut survenir une hématurie macroscopique, appelée hématurie a vacuo. Cette hématurie est favorisée en cas de troubles de l’hémostase ou de traitements anticoagulants.
Il est conseillé de réaliser une vidange vésicale progressive et de clamper la sonde quelques minutes tous les 500 mL.
La distension détrusorienne aboutit à un « claquage musculaire », la vessie perd ses capacités contractiles.
Altérations de la paroi vésicale pouvant aboutir au développement de diverticules vésicaux.