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Particularités du déroulement de l’examen psychiatrique
- Dans un endroit calme, qui respecte l'intimité du patient.
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Empathie : témoigner activement de son intérêt pour les émotions, les valeurs et l'histoire du sujet, mais sans se montrer artificiellement rassurant ou chaleureux.
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Neutralité : faire preuve de neutralité et de réserve, mais pas de froideur.
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Premiers temps de l'entretien : aussi peu directifs que possible (temps de l'écoute), sans toutefois laisser s'installer un silence pesant si le patient éprouve des difficultés à s'exprimer librement.
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Puis vient le temps des questions : obtenir des précisions sur les symptômes, les grandes « fonctions psychiques » (fonctions intellectuelles et perceptives, état affectif, conduites instinctuelles et sociales, etc.).
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Etre attentif aux émotions que déclenche le contact avec le patient (sympathie, irritation, apitoiement, peur, etc.), dont le médecin doit être conscient pour que son jugement ne s'en trouve pas biaisé.
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Valeur thérapeutique de l'examen psychiatrique : les modalités de la relation nouée à l'occasion de l'entretien initial engagent largement la qualité de la suite des soins.
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