- Pré-requis et Objectifs
- Cours
- Annexes
Traitements symptomatiques
La désobstruction rhinopharyngée est essentielle.
Le lavage des fosses nasales se fait avec du sérum physiologique.
L’enfant doit être allongé sur le dos et sa tête penchée d’un côté puis de l’autre. On instille le sérum physiologique dans sa narine supérieure en une seule pression, sa bouche étant fermée par la main. Les mucosités sont alors expulsées par l’autre narine ou dégluties (informer les parents de l’éventualité d’émission de glaires non digérées dans les selles).
Une hydratation suffisante permet de fluidifier les sécrétions.
Un traitement antipyrétique est à prescrire en cas de fièvre élevée ou mal tolérée.
Traitements médicamenteux
Les nébulisations de bêta2-mimétiques ou d’adrénaline sont de faible intérêt. Elles peuvent parfois diminuer l’intensité de la gêne respiratoire. Les nébulisations de bêta2-mimétiques de courte durée d’action ne sont pas actuellement recommandées pour un 1er épisode de bronchiolite par la conférence de consensus de 2000. Elles peuvent toutefois apporter une amélioration symptomatique transitoire, et peuvent donc être tentées en pratique dans les formes sévères, mais ne doivent être poursuivies que si une amélioration est observée.
Les nébulisations de sérum salé hypertonique ne sont actuellement pas recommandées, mais pourraient avoir, comme les bronchodilatateurs, un effet symptomatique modeste.
Les antibiotiques n’ont pas d’indication en 1re intention (pathologie virale).
Ils sont nécessaires en cas de suspicion de surinfection bactérienne (fièvre ≥ 38,5 °C persistante, surtout si mal tolérée, d’apparition secondaire et/ou associée à un foyer radiologique), ou en cas d’OMA purulente associée.
Les germes redoutés sont les bactéries de surinfection les plus fréquemment en cause : Haemophilus influenzae non b, Streptococcus pneumoniae, plus rarement Moraxella catarrhalis. Les antibiotiques de recours sont : amoxicilline ou amoxicilline + acide clavulanique.
Les mucolytiques sont contre-indiqués chez le nourrisson.
Les corticoïdes oraux ou inhalés sont sans efficacité et ne doivent pas être prescrits.
Kinésithérapie respiratoire
Son application systématique est sans effet sur la guérison ou la durée d’hospitalisation.
Elle peut permettre une amélioration symptomatique transitoire chez les enfants les plus encombrés. Ses indications devraient être prochainement redéfinies par rapport aux conclusions de la conférence de consensus de 2000.
Le kinésithérapeute participe à l’éducation thérapeutique et la surveillance.
Lors d’une séance de kinésithérapie respiratoire, le praticien évalue :
Mesures symptomatiques avant tout : DRP, hydratation.
Kinésithérapie respiratoire non systématique.
Formes cliniques sans gravité prises en charge en ambulatoire
Formes cliniques sévères prises en charge en milieu hospitalier