2 . 2  -  Enquête paraclinique

2 . 2 . 1  -  Généralités


Le diagnostic de bronchiolite aiguë est exclusivement clinique.

Aucun examen complémentaire n’est nécessaire en cas de forme non sévère.

2 . 2 . 2  -  Indications d’explorations complémentaires


Radiographie de thorax de face

  • Prescription justifiée en cas de :
    • signes de sévérité clinique (indiquant alors l’hospitalisation) ;
    • suspicion d’un diagnostic différentiel ;
    • persistance des symptômes après 5 à 7 jours d’évolution d’une bronchiolite initialement « banale ».
  • Signes radiographiques possibles (fig. 30.1) :
    • distension thoracique :
      • hyperclarté des deux champs pulmonaires,
      • élargissement des espaces intercostaux, horizontalisation des côtes,
      • abaissement des coupoles diaphragmatiques,
      • le cœur apparaît souvent comme de petit volume ;
    • atélectasie ;
    • foyer de surinfection pulmonaire.
  • Repérer des éléments sémiologiques en rapport avec un diagnostic différentiel :
    • cardiomégalie, pouvant argumenter le diagnostic de myocardite aiguë ;
    • anomalies vasculaires…
Figure 30 : Radiographie de bronchiolite aiguë

Virologie respiratoire

La recherche du VRS dans les sécrétions rhinopharyngées n’est pas de pratique courante.

Elle n’a qu’un intérêt épidémiologique ou pour confirmer le diagnostic dans certains cas difficiles.

Autres examens

Ils ne sont indiqués qu’au cas par cas, en fonction des données cliniques :

  • NFS, CRP, hémoculture : en cas de fièvre mal tolérée ou si âge < 3 mois ;
  • gaz du sang : en cas de détresse respiratoire aiguë sévère avec épuisement respiratoire, faisant poser la question d’un transfert en soins intensifs ou réanimation ; une évaluation sur sang veineux est le plus souvent suffisante pour mesurer le degré d’hypercapnie ;
  • ionogramme sanguin : en cas de vomissements ou de perte de poids > 5 %.

Radiographie du thorax si signes de sévérité clinique ou doute diagnostique.

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