3  -  Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi de l’enfant

3 . 1  -  Orientation


Le recours hospitalier ne doit concerner qu’une minorité d’enfants.

Il repose sur une décision médicale évaluée selon des critères précis.

Une unité hospitalière de très court séjour peut permettre d’apprécier l’évolution immédiate de la détresse respiratoire du nourrisson et la réponse aux mesures thérapeutiques proposées.

Les critères d’hospitalisation répondent aux critères de gravité mentionnés (tableau 30.1) :
- terrain à risque ;
- sévérité symptomatique (détresse respiratoire, difficultés alimentaires) ;
- capacités de surveillance limitées de l’entourage.

En l’absence de ces critères, un traitement ambulatoire peut être proposé.

Le médecin doit néanmoins dispenser à la famille une information précise sur l’histoire naturelle de la maladie (notamment vis-à-vis de l’éventualité d’une toux résiduelle prolongée), et s’assurer de la bonne compréhension des signes d’aggravation devant conduire à une nouvelle consultation médicale (libérale ou hospitalière).

L’isolement respiratoire de l’enfant malade permet d’éviter des cas secondaires.

L’éviction de la collectivité d’enfants n’est pas obligatoire, mais sa fréquentation n’est pas souhaitable durant la phase aiguë de l’infection (recommandations du CSHPF, 2010).

Hospitalisation : en cas de signes de gravité (terrain, sévérité clinique, entourage).

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