- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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Contenu
- 1 - Hydatidose
- 2 - Echinococcose alvéolaire
- Points essentiels
- Version PDF
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Contenu
- Evaluations
- Annexes
L’échographie, le scanner et l’IRM fournissent un bilan radiologique essentiel avant toute intervention chirurgicale, établissent avec précision la localisation, la taille ainsi que le nombre des kystes et font partie de la surveillance post-thérapeutique. Plusieurs types d’images peuvent être observés selon les techniques : liseré calcifié entourant le kyste, image pulmonaire en « boulet de canon » (radiographie standard), image liquidienne anéchogène, parfois cloisonnée (échographie), image hypodense, parfois cloisonnée et à paroi calcifiée (tomodensitométrie), image de membrane décollée, flottante, dans des kystes pulmonaires fissurés ou rompus.
Toute suspicion (épidémiologique, clinique, radiologique) de nature hydatique d’un kyste ou d’une tumeur demande à être biologiquement confirmée.
Dans la numération-formule sanguine, on retrouve :
En cas de localisation hépatique, des signes biologiques de cholestase peuvent être observés.
Il convient de rappeler avec insistance qu’il est dangereux de ponctionner un kyste suspect en vue d’établir un diagnostic parasitologique. La ponction n’est envisageable que dans un contexte thérapeutique.
Le diagnostic parasitologique se fait sur l’examen :
Il apporte l’élément de certitude par la mise en évidence de scolex caractéristiques, de crochets, ou de membranes (examen direct ou après coupes anatomopathologiques).
Il s'agit de l'élément clé du diagnostic de l'hydatidose et de son suivi.
Il repose sur la recherche d’anticorps spécifiques par des techniques quantitatives (immunofluorescence indirecte, ELISA, hémagglutination) et qualitatives (coélectrosynérèse, immunoélectrophorèse (arc5), immunoempreinte ou western blot).
Toutefois, l’interprétation des résultats sérologiques doit rester prudente :
Enfin signalons que la plupart de ces techniques sérologiques pourraient s’appliquer également à titrer les anticorps dans le L.C.R. en cas de localisation cérébral et à assurer le suivi post-thérapeutique. Les anticorps peuvent persister très longtemps.