- Pré-requis et Objectifs
-
Cours
-
Contenu
- 1 - Anatomie et physiologie
- 2 - Métabolisme et croissance
- 3 - Capacités sensorielles et compétences
- 4 - Bibliographie
- Version PDF
-
Contenu
- Annexes
On sait depuis longtemps que le fœtus présente des périodes d'immobilité et des périodes d'agitation.
L'étude simultanée de trois paramètres, mouvements corporels, mouvements oculaires et rythme cardiaque, permet de donner les grandes lignes du sommeil du fœtus et distingue quatre phases comportementales fœtales selon son état de veille :
Les mouvements du corps sont absents mais les mouvements oculaires sont présents ; le tracé du RCF présente de grandes oscillations mais pas d'accélérations.
Les mouvements du corps sont vigoureux, continus avec des rotations du corps et les mouvements oculaire sont présents ; le tracé du RCF présente des oscillations amples et des d'accélérations prolongées de forte amplitude.
Les deux phases de sommeil représentent 90 % de la vie fœtale.
Dès la vingtième semaine, il existe déjà une alternance d'activité et d'immobilité dont la périodicité est pratiquement identique à celle du futur cycle de sommeil du nouveau-né.
Le sommeil agité apparaît en premier vers 27 SG, puis le sommeil calme vers 30 SG.
A partir de 35-36 SG, ces deux sommeils alternent régulièrement mais la quantité de sommeil agité est très abondante et représente environ 65 % du temps de sommeil.
Le sommeil du fœtus est indépendant de celui de sa mère, mais il existe déjà une certaine organisation circadienne de la vigilance avec, par exemple, plus de mouvements corporels entre 21 heures et 24 heures et une accélération des fréquences cardiaques en début de nuit. Ce rythme circadien est probablement induit par les variations de la glycémie et de la cortisolémie maternelles.
Des études de l'électroencéphalogramme et du RCF pendant l'accouchement ont été réalisées entre 1970 et 1980 et ont permis d'affirmer, qu'au cours d'un accouchement normal, le fœtus dort. Il ne se réveille qu'au moment des contractions utérines les plus fortes et de l'expulsion.