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Dans quelles circonstances sommes-nous amenés à évoquer le diagnostic de Maladie Sexuellement Transmissible (MST) ?
Parfois asymptomatiques, retardant leurs diagnostics, les MST se caractérisent assez souvent par différents symptômes dont certains n'orientent pas d'emblée vers la sphère génitale.
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Signes fonctionnels
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La fièvre
Elle signe une atteinte du haut appareil génital mais n'est présente que dans moins d'une salpingite sur deux.
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Les dyspareunies
D'intromission, elles évoquent une pathologie vulvovaginale, alors que profondes, elles orientent vers une pathologie du haut appareil (utérus, trompe, ovaire).
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Signes physiques
Ils sont mis en évidence par l'examen clinique.
À l'inspection de la région vulvaire, on recherche des pertes anormales, une rougeur vulvaire, l'existence de vésicule, d'ulcération.
À l'examen au spéculumDéfinitionOutil médical – généralement en métal ou à usage unique en plastique – permettant d'explorer une cavité corporelle par l'écartement des parois. (voir spéculum), on visualisera les éventuelles leucorrhées, l'aspect du col, de la glaire ; les prélèvements bactériologiques seront faits à ce moment de l'examen.
Les touchers pelviens rechercheront un utérus augmenté de volume, douloureux à la palpation, mou (évoquant une endométrite) et/ou douloureux à la mobilisation avec des culs-de-sac empâtés (orientant vers une pathologie annexielles infectieuses).
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Signes extragénitaux
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Signes chez le partenaire
La découverte de brûlures urinaires, d'écoulement urétral anormal ou de lésions du gland chez le partenaire sont des circonstances de découvertes de MST chez la patiente.
Toute découverte d'une MST doit faire rechercher une autre MST associée car elles sont statistiquement plus souvent retrouvées.
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