Points essentiels
  • Les principaux facteurs de risque des MST sont : bas niveau socioéconomique, jeune âge (86 % des cas incidents avant 30 ans) et précocité des rapports, multiplicité des partenaires, prostitution, population carcérale, tabac, drogue, alcool.
  • En cas de diagnostic d'une MST, il faut toujours rechercher d'autres MST associées.
  • Les principaux germes pathogènes en cause sont : HPV, herpès, HIV, Neisseria gonorrhoeae, Chlamydiae trachomatis, syphilis.
  • En France, le nombre actuel d'infections herpétiques génitales symptomatiques primaires ou récurrentes est estimé à environ 600 000 par an.
  • Les conséquences sont essentiellement locales (vulvovaginales) et néonatales.
  • Les méthodes de détection de l'infection à Chlamydiae trachomatis avec multiplication du génome type PCR ou LCR sont les techniques de référence.
  • La symptomatologie est souvent frustre : le risque est celui de salpingite.
  • L'infection à est actuellement asymptomatique dans 40 à 60 % des cas ; les signe urinaires sont fréquents chez le partenaire.
  • Les sérologies syphilitiques posent des problèmes de faux positifs et de réactions croisées avec d'autres tréponèmes ; d'où l'intérêt d'associer TPHA et VDRL.