4  -  Cœlioscopie

C'est l'examen de choix pour affirmer le diagnostic et éliminer les diagnostics différentiels. Systématique pour certains, son indication doit être large chez la nulligeste, chez une patiente ayant un désir de grossesse ou en cas de doute diagnostique.

Elle permet le plus souvent de confirmer le diagnostic, de réaliser un bilan pronostic (bilan lésionnel), de pratiquer des gestes à visée thérapeutique (lavage péritonéal, drainage d'un pyosalpinx) et de réaliser des prélèvements bactériologiques +++.

Certains proposent devant un tableau clinique et biologique évocateur de salpingite, de traiter d'emblée par antibiotiques et de ne pratiquer la cœlioscopie qu'à distance (2 mois plus tard) afin de faire un bilan lésionnel et de traiter à froid d'éventuelles séquelles.

4 . 1  -  Aspects cœlioscopiques de salpingite

Aspects cœlioscopiques de salpingite
  • Autres signes :
    • Gros ovaires inflammatoires ou abcédés.
    • Périhépatite avec adhérences hépatopariétales antérieures en cordes de violon (syndrome de Fitz-Hugh-Curtis (voir photo ci-après)),
    • pelvipéritonite avec péritoine inflammatoire.
Adhérences périhépatites en cordes de violon, syndrome de Fitz-Hugh-Curtis
Adhérences hépatiques en « cordes de violon » dans un syndrome de Fitz-Hugh-Curtis

NB : Une hystérosalpingographieDéfinitionHystérosalpingographie ou hystérographie : Examen de la cavité utérine et des trompes qui ne sont pas visibles sur des radiographies standards. Cet examen est très utile dans les bilans de stérilité, d'infections répétitives, de saignements génitaux, de douleurs… Elle recherche des anomalies telles qu'une tumeur, un fibrome ou un rétrécissement des voies génitales., une hystéroscopie, et d'autres gestes endo-utérins sont formellement contre-indiqués dès que le diagnostic de salpingite est suspecté.

4 . 2  -  Diagnostic différentiel

4 . 3  -  Formes cliniques

D'autres tableaux cliniques peuvent exister :

  • Un tableau très atypique est fréquent actuellement :
    • La symptomatologie est réduite à de vagues douleurs pelviennes non spécifiques (Chlamydia trachomatis), des métrorragies ou une douleur unilatérale.
    • Le diagnostic est évoqué du fait du contexte et de prélèvements positifs (PCR).
    • Il sera confirmé sur les constations cœlioscopiques.
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