• Retour au cours acouphènes : Acouphène : Sensation auditive non liée à une source sonore (acoustique) d'origine extérieure à l'organisme. Le son perçu peut ressembler à un bourdonnement, un sifflement ou même à un tintement ressenti dans le crâne ou dans l'oreille, d'un seul côté ou des deux.
  • Retour au cours benzodiazépine : Classe de médicaments psychotropes utilisés dans le traitement de l'anxiété, de l'insomnie, de l'agitation psychomotrice, des convulsions, des spasmes, ou dans le contexte d'un syndrome de sevrage alcoolique. Les benzodiazépines agissent sur les neurotransmetteurs des neurones du système nerveux central en augmentant leur activité inhibitrice. À cette fin, les benzodiazépines sont utilisées afin de provoquer un état de sédation ou pour leurs propriétés hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques, amnésiantes et myorelaxantes. L'usage à long terme peut être problématique en raison de l'apparition d'une accoutumance (tolérance), d'une addiction (dépendance) et d'un syndrome de sevrage à l'arrêt de consommation.
  • Retour au cours cécité corticale : Perturbation de la perception visuelle touchant l'ensemble du monde visuel. Elle résulte d'une atteinte bilatérale du cortex occipital calcarin. Cette pathologie est parfois plus communément appelée « cécité psychique ». La vision peut être complètement aveugle ou simplement anormal, car les informations visuelles sont mal transmises au cerveau, en raison de lésions cérébrales.
  • Retour au cours clonazépam : Molécule aux propriétés sédatives, hypnotiques, anxiolytiques et anticonvulsivantes, de la classe des benzodiazépines.
  • Retour au cours clonidine : Agoniste des récepteurs adrénergiques de type ?2. Il a été utilisé historiquement comme traitement de certaines formes d'hypertension. Plusieurs utilisations ont suivi, comme par exemple anesthésique ou encore comme stimulant chez les patients atteint de Trouble du Déficit de l'Attention (TDA). La principale utilisation de ce médicament est le traitement de l'hypertension. Il se fixe sur les récepteurs adrénergiques ?2 du cerveau, ce qui conduit à une diminution du rythme cardiaque ainsi qu'à une diminution de la pression artérielle périphérique. Ces deux effets produisent la diminution de la pression artérielle voulue.
  • Retour au cours Clonique : Se dit d'une convulsion caractérisée par une série de rapides contractions musculaires plus ou moins régulières, produisant de grands mouvements.
  • Retour au cours corticoïdes : Corticoïde et corticostéroïde : Hormone stéroïde naturelle sécrétée chez les êtres humains par la glande corticosurrénale.
  • Retour au cours créatininémie : Présence de créatinine dans le sang.
  • Retour au cours cytolyse hépatique : Destruction progressive des cellules du foie. Elle peut se manifester lors d'intoxications aiguës de celui-ci (ex : intoxication aux solvants chlorés), ou d'intoxications chroniques comme les cirrhoses induites par l'alcoolisme, ou encore lors d'attaques virales ou microbiennes.
  • Retour au cours D-dimères : D-dimère : Produit de dégradation spécifique de la fibrine, qui est une protéine insoluble entrant dans la constitution de la majeure partie du caillot sanguin et provenant de la scission du fibrinogène sous l'action de la thrombine au cours de la coagulation sanguine. Sa recherche est demandée quand on soupçonne la constitution d'une thrombose. Plus précisément, la présence des D-dimères dans le plasma (partie liquidienne du sang) est le témoin de l'existence d'un thrombus (caillot sanguin) en voie de fibrinolyse (de destruction).
  • Retour au cours diazépam : Médicament de la famille des benzodiazépines. Il est utilisé pour ses propriétés anxiolytiques et anticonvulsivantes.
  • Retour au cours dihydralazine : Relaxant musculaire d'action directe, indiqué pour le traitement de l'hypertension artérielle, agissant en tant que vasodilatateur principalement dans les artères et les artérioles. En détendant les muscles lisses vasculaires, les vasodilatateurs agissent pour diminuer la résistance périphérique, ce qui diminue la pression artérielle.
  • Retour au cours dihydropyridines : Dihydropyridine ou dihydroazine : Composé organique dérivé de la pyridine. Elle est en effet constituée d'un hétérocycle à 6 atomes dont un atome d'azote (et 5 de carbone) mais seulement partiellement insaturé, avec seulement deux liaisons doubles (contre 3 pour la pyridine). Les dérivés de la dihydropyridine sont simplement appelés « dihydropyridines », et sont une classe de médicaments antagonistes du calcium ; elles sont utilisées dans le traitement de l'hypertension artérielle et de l'angine de poitrine.
  • Retour au cours diurèse : Élimination de l'urine dans son ensemble, de façon qualitative et quantitative.
  • Retour au cours doppler : Examen échographique en deux dimensions non-invasif qui permet d'explorer les flux sanguins intracardiaques et intravasculaires. Elle est basée sur un phénomène physique des ultrasons, l'effet Doppler.
  • Retour au cours douleurs épigastriques en barre : Barre épigastrique : Sensation douloureuse affectant la région supérieure de l'abdomen, dans une zone généralement allongée et horizontale.
  • Retour au cours éclampsie : Complication sérieuse de la grossesse caractérisée par des convulsions. En général, l'éclampsie se produit au terme de la pré-éclampsie, bien qu'il arrive que l'on ne puisse pas déceler de symptômes pré-éclamptiques. Les convulsions peuvent apparaître avant, pendant et après l'accouchement, bien que l'on ait signalé des cas d'éclampsie au bout d'à peine 20 semaines de grossesse.
  • Retour au cours fibrinogène : Fibrinogène ou « facteur I » : glycoprotéine du plasma sanguin qui se transforme en fibrine lors de la coagulation sanguine. Cette protéine est soluble et présente à une concentration normale comprise entre 1,8 et 4,0 g/L dans le plasma humain.
  • Retour au cours HELLP syndrome : HELLP syndrome ou syndrome HELLP : Association syndromique d'une anémie hémolytique, d'une cytolyse hépatique et d'une thrombopénie chez une femme enceinte. Le terme « HELLP syndrome » est l'acronyme pour « Hemolysis » (frottis sanguin périphérique anormal, bilirubine supérieure à 1,2 mg/dl, Lactate DésHydrogénase (LDH) supérieure à 600), « Elevated Liver enzymes » (augmentation des enzymes hépatiques GOT, GPT, LDH), « Low Platelet count » (plaquettes inférieures à 100000/mm³) pour reprendre les 3 éléments caractérisant le syndrome. Ce syndrome est une complication de pré-éclampsie et nécessite une prise en charge hospitalière rapide. La patiente présente les signes cliniques de l'hypertension gravidique et/ou de la pré-éclampsie associés à un hématome sous-capsulaire du foie avec risque de rupture spontanée du foie. L'éclampsie est fréquente dans ce contexte. Ce tableau est accompagné de coagulopathie à type de Coagulation Intra-Vasculaire Disséminée (CIVD). La conduite à tenir est l'extraction fœtale.
  • Retour au cours hypoalbuminémie : Diminution du taux d'albumine dans le sang, c'est-à-dire valeur inférieure à 40-50 g/litre de sérum. Une légère baisse est normale chez les sujets âgés. L'hypoalbuminémie est observée surtout dans l'insuffisance hépatique et dans certains cas de dénutrition sévère.
  • Retour au cours inhibiteurs calciques : Molécules de natures chimiques diverses mais qui restent principalement d'origine pyridinique. Elles sont indiquées dans le traitement de troubles cardiaques diverses tels que les angines de poitrines, les arythmies, l'hypertension artérielle. Ces composés sont classés en 2 groupes suivant leurs sites d'action. Elles agissent au niveau des canaux calciques voltage dépendant en freinant l'entrée normale de calcium au niveau des cellules musculaires lisses vasculaires et striées cardiaques. Cependant des effets indésirables ont été décrits et il y a aussi eu des cas d'intoxication sévères.
  • Retour au cours ionogramme : Examen de laboratoire de biologie médicale qui analyse la concentration en électrolytes d'un liquide organique (sang, urines, liquide céphalo-rachidien). Ces électrolytes sont des sels, acides, bases, capables de se dissocier en solution pour former des ions. Ces ions sont de deux types : les cations (ions positifs attirés par la cathode) et les anions (ions négatifs attirés par l'anode). C'est un examen biologique très courant et très utile pour dépister les troubles ioniques qui surviennent dans les maladies rénales, hormonales, maladies iatrogènes, les troubles de l'hydratation, les troubles gastro-intestinaux (diarrhée, vomissements), les malnutritions, et dans toute perturbation de l'équilibre acido-basique de l'organisme. Cet examen fait partie des éléments de surveillance d'un malade, sous traitement (diurétiques par exemple).
  • Retour au cours ischémie : Diminution de l'apport sanguin artériel à un organe. Cette diminution entraîne essentiellement une baisse de l'oxygénation des tissus de l'organe en dessous de ses besoins (hypoxie), et la perturbation, voire l'arrêt de sa fonction.
  • Retour au cours labélatol : Principe actif d'indication spécifique contre l'arythmie cardiaque et l'hypertension artérielle. Il a également une fonction vasodilatatrice des artères.
  • Retour au cours Maladie des Membranes Hyalines : Une des causes principales de détresse respiratoire du nouveau-né. Elle est liée à une immaturité pulmonaire avec défaut en surfactant pulmonaire et affecte préférentiellement le nouveau-né prématuré. Elle est responsable d'un tableau de détresse respiratoire nécessitant une oxygénothérapie et le plus souvent des mesures d'assistance respiratoire. Son apparition peut être prévenue (ou son évolution écourtée) par l'administration de surfactant.
  • Retour au cours nécrose corticale : Nécrose corticale des reins : Destruction de certaines zones tissulaires du rein due à une ischémie (diminution de vascularisation) touchant le cortex (périphérie) rénal qui comprend : les glomérules, l'épithélium des tubes surtout proximaux et les artérioles.
  • Retour au cours nicardipine : Inhibiteur des canaux calciques lents, appartenant à la famille des dihydropyridines. Elle bloque à très faibles concentrations la pénétration intracellulaire du calcium, principalement au niveau des canaux voltage-dépendants. Son action s'exerce de façon prépondérante sur le muscle lisse vasculaire. Administrée par voie générale, la nicardipine est un vasodilatateur puissant qui diminue les résistances périphériques totales et abaisse la pression artérielle. Ses indications principales sont l'angor et l'hypertension.
  • Retour au cours obnubilation : Obscurcissement de l'état de conscience, une baisse de la vigilance, liée à une atteinte du système nerveux central.
  • Retour au cours oligurie : Raréfaction du volume des urines chez un individu (l'absence quasi-complète des urines étant une anurie). L'oligurie se définit par une quantité d'urine inférieure à 200 à 500 ml/jour chez l'adulte, à 0,5 ml/kg/h chez l'enfant, à 1 ml/kg/h chez le nourrisson. Les urines de l'oligurie sont généralement très concentrées, d'aspect bouillon sale.
  • Retour au cours phosphènes : Phosphène : Phénomène qui se traduit par la sensation de voir une lumière ou par l'apparition de taches dans le champ visuel. Les phosphènes peuvent être causés par une stimulation mécanique, électrique, ou magnétique de la rétine ou du cortex visuel mais aussi par une destruction de cellules dans le système visuel. Dans certains cas, ce phénomène optique est dû à la persistance rétinienne. Il survient normalement après fixation d'une source lumineuse ponctuelle. Lorsque ce phénomène bien connu aveugle momentanément, on parle d'éblouissement (au volant par exemple).
  • Retour au cours polycinétiques : Polycinétique : Qui se rapport à plusieurs mouvements.
  • Retour au cours pré-éclampsie : Pré-éclampsie ou toxémie gravidique : HyperTension Artérielle (HTA) gravidique qui apparaît dans la deuxième moitié de la grossesse. Elle est caractérisée par une pression systolique supérieure à 140 mm Hg ou une diastolique supérieure à 90 mm Hg, combinée avec une protéinurie.
  • Retour au cours protéinurie : Excès de protéines dans l'urine.
  • Retour au cours réflexes ostéo-tendineux : Réflexe Ostéo-Tendineux (ROT) : Réflexe déterminé par la percussion de certains os ou tendons, et qui se manifeste par une contraction musculaire involontaire, brusque et de très courte durée. Par exemple : réflexe rotulien, achilléen, cubital. La présence de ces réflexes atteste du bon état du système nerveux central et de ses voies sensitives et motrices. Par contre, ils peuvent être vifs et polycinétiques (provoquant plusieurs mouvements), ou être abolis, traduisant un trouble nerveux certain.
  • Retour au cours Stéatose hépatique : Évolution du foie dont, pour l'homme, la gravité est variable. La stéatose est une pathologie histologique, caractérisée par la présence de graisse dans les hépatocytes. Il en existe deux types : la stéatose macrovésiculaire, la plus fréquente, bénigne, majoritairement associée à la consommation excessive d'alcool, et la stéatose microvésiculaire, liée à un dysfonctionnement mitochondrial, plus sévère. Elle apparaît lorsque le foie est trop gras (c'est-à-dire quand il comporte trop de triglycérides). Cela se rencontre assez souvent chez les personnes obèses, diabétiques, ou encore alcooliques.
  • Retour au cours Stertoreuse : Stertoreux : Terme qualifiant une respiration bruyante qui rappelle le ronflement.
  • Retour au cours sulfate de magnésium : Composé chimique de formule MgSO4 communément appelé « sel d'Epsom » ou « sel amer ». Ce sel peut être présenté sous la forme anhydre ou hydratée. La forme anhydre réagit de façon exothermique avec l'eau.
  • Retour au cours syndrome néphrotique : Maladie rénale, définie strictement biologiquement par une protéinurie élevée et une hypoalbuminémie. On retrouve la triade : la présence d'œdèmes, une protéinurie significative (c'est-à-dire une perte urinaire de protéines supérieure à 3 grammes par jour) et une hypoprotidémie (baisse de la concentration de protéines dans le sang à moins de 60 grammes par litre, la concentration normale étant d'environ 65 g/l). Chez l'enfant, les chiffres retenus sont une protéinurie supérieure à 50 mg/kg/jour et une protéinémie inférieure à 55 g/l. Le syndrome néphrotique peut révéler des maladies et des anomalies anatomiques très variées, et doit toujours être exploré, souvent par biopsie rénale.
  • Retour au cours tocométrie : Mesure des contractions de l'utérus.
  • Retour au cours tonico-clonique : Crise tonico-clonique ou « Grand mal » : catégorie de crise épileptique généralisée. Elle représente la forme la plus spectaculaire de crise d'épilepsie. Le patient perd brutalement connaissance, et son organisme présente des manifestations évoluant en trois phases : phase tonique (raidissement, contraction de l'ensemble des muscles des membres, du tronc et du visage dont les muscles oculomoteurs et masticateurs), phase clonique (convulsions, contractions désordonnées des mêmes muscles), récupération (phase d'inconscience (coma durant quelques minutes à quelques heures), caractérisée par une respiration bruyante due à l'encombrement bronchique ; cette phase est une phase de relaxation intense durant laquelle il est possible mais pas systématique de perdre ses urines). Le retour à la conscience est progressif, il existe souvent une confusion postcritique et l'absence de souvenir de la crise.
  • Retour au cours uricémie : Évaluation de l'acide urique circulant dans le sang.
  • Retour au cours vasospasme : Spasme, contraction passagère entraînant une diminution de calibre d'un vaisseau. Le traitement vasodilatateur permet le plus souvent de lever le spasme.