• Retour au cours acouphènes : Acouphène : Sensation auditive non liée à une source sonore (acoustique) d'origine extérieure à l'organisme. Le son perçu peut ressembler à un bourdonnement, un sifflement ou même à un tintement ressenti dans le crâne ou dans l'oreille, d'un seul côté ou des deux.
  • Retour au cours albuminurie : Présence excessive d'albumine dans l'urine.
  • Retour au cours amaurose : Perte complète de la vue, sans altération des milieux de l'œil. Elle correspond à une altération de la rétine ou des voies optiques. Cette anomalie peut être transitoire ou définitive.
  • Retour au cours antihypertenseurs : Antihypertenseur ou hypotenseur : Médicament administré pour réduire l'hypertension artérielle. Les antihypertenseurs comprennent principalement les diurétiques, les bétabloquants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, les inhibiteurs calciques.
  • Retour au cours barre épigastrique : Sensation douloureuse affectant la région supérieure de l'abdomen, dans une zone généralement allongée et horizontale.
  • Retour au cours créatininémie : Présence de créatinine dans le sang.
  • Retour au cours cytolyse hépatique : Destruction progressive des cellules du foie. Elle peut se manifester lors d'intoxications aiguës de celui-ci (ex : intoxication aux solvants chlorés), ou d'intoxications chroniques comme les cirrhoses induites par l'alcoolisme, ou encore lors d'attaques virales ou microbiennes.
  • Retour au cours D-dimères : D-dimère : Produit de dégradation spécifique de la fibrine, qui est une protéine insoluble entrant dans la constitution de la majeure partie du caillot sanguin et provenant de la scission du fibrinogène sous l'action de la thrombine au cours de la coagulation sanguine. Sa recherche est demandée quand on soupçonne la constitution d'une thrombose. Plus précisément, la présence des D-dimères dans le plasma (partie liquidienne du sang) est le témoin de l'existence d'un thrombus (caillot sanguin) en voie de fibrinolyse (de destruction).
  • Retour au cours Décubitus Latéral Gauche : Position allongée sur le côté gauche.
  • Retour au cours diamètre bipariétal : Distance mesurée entre les deux parois latérales de la boite crânienne.
  • Retour au cours diastole : Période au cours de laquelle le cœur se relâche après s'être contracté. On parle de diastole ventriculaire quand les ventricules se relâchent, et de diastole auriculaire lorsque les atriums se relâchent. Au cours de la diastole ventriculaire, la pression dans les ventricules (gauche et droit) s'abaisse par rapport au pic qu'elle avait atteint au cours de la systole. Lorsque la tension du ventricule gauche s'abaisse en dessous de celle de l'atrium gauche, la valvule mitrale s'ouvre, et le ventricule gauche se remplit du sang qui s'était accumulé dans l'atrium gauche.
  • Retour au cours doppler : Examen échographique en deux dimensions non-invasif qui permet d'explorer les flux sanguins intracardiaques et intravasculaires. Elle est basée sur un phénomène physique des ultrasons, l'effet Doppler.
  • Retour au cours Éclampsie : Complication sérieuse de la grossesse caractérisée par des convulsions. En général, l'éclampsie se produit au terme de la pré-éclampsie, bien qu'il arrive que l'on ne puisse pas déceler de symptômes pré-éclamptiques. Les convulsions peuvent apparaître avant, pendant et après l'accouchement, bien que l'on ait signalé des cas d'éclampsie au bout d'à peine 20 semaines de grossesse.
  • Retour au cours fibrinogène : Fibrinogène ou « facteur I » : glycoprotéine du plasma sanguin qui se transforme en fibrine lors de la coagulation sanguine. Cette protéine est soluble et présente à une concentration normale comprise entre 1,8 et 4,0 g/L dans le plasma humain.
  • Retour au cours HELLP syndrome : HELLP syndrome ou syndrome HELLP : Association syndromique d'une anémie hémolytique, d'une cytolyse hépatique et d'une thrombopénie chez une femme enceinte. Le terme « HELLP syndrome » est l'acronyme pour « Hemolysis » (frottis sanguin périphérique anormal, bilirubine supérieure à 1,2 mg/dl, Lactate DésHydrogénase (LDH) supérieure à 600), « Elevated Liver enzymes » (augmentation des enzymes hépatiques GOT, GPT, LDH), « Low Platelet count » (plaquettes inférieures à 100000/mm³) pour reprendre les 3 éléments caractérisant le syndrome. Ce syndrome est une complication de pré-éclampsie et nécessite une prise en charge hospitalière rapide. La patiente présente les signes cliniques de l'hypertension gravidique et/ou de la pré-éclampsie associés à un hématome sous-capsulaire du foie avec risque de rupture spontanée du foie. L'éclampsie est fréquente dans ce contexte. Ce tableau est accompagné de coagulopathie à type de Coagulation Intra-Vasculaire Disséminée (CIVD). La conduite à tenir est l'extraction fœtale.
  • Retour au cours hémoconcentration : Augmentation du taux des éléments figurés du sang détectée dans l'hémogramme : globules rouges, globules blancs, plaquettes (hématocrite supérieur à 50 %, taux de protéines élevé). Il ne s'agit pas, pour autant, d'une augmentation en valeur absolue du nombre de ces éléments comme on peut le voir dans certaines maladies hématologiques (syndromes myéloprolifératifs), mais d'une baisse de la quantité de liquide, d'où le terme. C'est le témoin d'une déshydratation.
  • Retour au cours hémorragie cérébroméningée : Association d'une hémorragie méningée et d'un hématome intracérébral.
  • Retour au cours hyperuricémie : Taux excessif d'acide urique dans le sérum sanguin. L'uricémie se complique inconstamment de goutte et de lithiases rénales.
  • Retour au cours hypovolémie : Hypovolémie ou choc hypovolémique : déficit de sang, plus précisément du plasma sanguin, dans le système circulatoire. Il se traduit par une baisse de la pression artérielle et peut mener au collapsus cardio-vasculaire ou choc hypovolémique, qui peut entraîner rapidement la mort si aucun traitement n'est pratiqué.
  • Retour au cours Inhibiteurs calciques : Molécules de natures chimiques diverses mais qui restent principalement d'origine pyridinique. Elles sont indiquées dans le traitement de troubles cardiaques diverses tels que les angines de poitrines, les arythmies, l'hypertension artérielle.
  • Retour au cours Ionogramme : Examen de laboratoire de biologie médicale qui analyse la concentration en électrolytes d'un liquide organique (sang, urines, liquide céphalo-rachidien). Ces électrolytes sont des sels, acides, bases, capables de se dissocier en solution pour former des ions. Ces ions sont de deux types : les cations (ions positifs attirés par la cathode) et les anions (ions négatifs attirés par l'anode). C'est un examen biologique très courant et très utile pour dépister les troubles ioniques qui surviennent dans les maladies rénales, hormonales, maladies iatrogènes, les troubles de l'hydratation, les troubles gastro-intestinaux (diarrhée, vomissements), les malnutritions, et dans toute perturbation de l'équilibre acido-basique de l'organisme. Cet examen fait partie des éléments de surveillance d'un malade, sous traitement (diurétiques par exemple).
  • Retour au cours microprogestatifs : Microprogestatif : Classe de contraceptifs chimiques caractérisés par leur faible dosage en progestatif de synthèse.
  • Retour au cours mutation du Facteur V Leiden : Mutation du Facteur V Leiden ou mutation de Leiden : La plus fréquente des thrombophilies. Cette affection entraîne une coagulation du sang plus rapide, ce qui provoque des caillots pouvant conduire à des maladies thromboemboliques par thrombose veineuse ou artérielle.
  • Retour au cours néphropathie : Affections des reins, au sens large du terme.
  • Retour au cours œdèmes déclives : Œdème déclive : Œdème touchant la partie la plus basse du corps, généralement les membres inférieurs.
  • Retour au cours œstroprogestatifs : Œstroprogestatif : Produit inhibiteur de l'ovulation, associant un progestatif et un œstrogène.
  • Retour au cours oligoamnios : Quantité de liquide amniotique insuffisante.
  • Retour au cours oligurie : Raréfaction du volume des urines chez un individu (l'absence quasi-complète des urines étant une anurie). L'oligurie se définit par une quantité d'urine inférieure à 200 à 500 ml/jour chez l'adulte, à 0,5 ml/kg/h chez l'enfant, à 1 ml/kg/h chez le nourrisson. Les urines de l'oligurie sont généralement très concentrées, d'aspect bouillon sale.
  • Retour au cours phosphènes : Phosphène : Phénomène qui se traduit par la sensation de voir une lumière ou par l'apparition de taches dans le champ visuel. Les phosphènes peuvent être causés par une stimulation mécanique, électrique, ou magnétique de la rétine ou du cortex visuel mais aussi par une destruction de cellules dans le système visuel. Dans certains cas, ce phénomène optique est dû à la persistance rétinienne. Il survient normalement après fixation d'une source lumineuse ponctuelle. Lorsque ce phénomène bien connu aveugle momentanément, on parle d'éblouissement (au volant par exemple).
  • Retour au cours Pré-éclampsie ou toxémie gravidique : HyperTension Artérielle (HTA) gravidique qui apparaît dans la deuxième moitié de la grossesse. Elle est caractérisée par une pression systolique supérieure à 140 mm Hg ou une diastolique supérieure à 90 mm Hg, combinée avec une protéinurie.
  • Retour au cours protéinurie : Excès de protéines dans l'urine.
  • Retour au cours Réflexes Ostéo-Tendineux : Réflexe Ostéo-Tendineux (ROT) : Réflexe déterminé par la percussion de certains os ou tendons, et qui se manifeste par une contraction musculaire involontaire, brusque et de très courte durée. Par exemple : réflexe rotulien, achilléen, cubital. La présence de ces réflexes atteste du bon état du système nerveux central et de ses voies sensitives et motrices. Par contre, ils peuvent être vifs et polycinétiques (provoquant plusieurs mouvements), ou être abolis, traduisant un trouble nerveux certain.
  • Retour au cours rétinopathie hypertensive : Atteinte rétinienne survenant dans le cadre d'une hypertension artérielle. Elle est rare et généralement asymptomatique ; avec l'évolution de la maladie, on peut observer une perte de la vision d'un œil (amaurose) ou des deux, une diplopie (vision double).
  • Retour au cours stéatose hépatique : Évolution du foie dont, pour l'homme, la gravité est variable. La stéatose est une pathologie histologique, caractérisée par la présence de graisse dans les hépatocytes. Il en existe deux types : la stéatose macrovésiculaire, la plus fréquente, bénigne, majoritairement associée à la consommation excessive d'alcool, et la stéatose microvésiculaire, liée à un dysfonctionnement mitochondrial, plus sévère. Elle apparaît lorsque le foie est trop gras (c'est-à-dire quand il comporte trop de triglycérides). Cela se rencontre assez souvent chez les personnes obèses, diabétiques, ou encore alcooliques.
  • Retour au cours thrombopénie : Diminution du nombre de plaquettes sanguines en dessous du seuil de 150 000 plaquettes / mm³.
  • Retour au cours thrombophilies : Thrombophilie : Prédisposition particulière aux thromboses. Elle recouvre deux situations médicales différentes : soit une pathologie générale favorisant l'apparition de thrombose (ces manifestations thrombotiques se manifestent essentiellement au niveau veineux), soit une hypercoagulabilité du sang lié à un trouble de la fibrinolyse. Le sang ne se maintient dans un état liquide que par l'existence d'inhibiteur de la coagulation à côté des activateurs de la coagulation. Le déséquilibre quantitatif ou qualitatif de ces facteurs va entraîner une thrombophilie.
  • Retour au cours Transaminases : Transaminase ou ALanine AminoTransférase (ALAT) : Enzyme qui catalyse un type de réaction entre un acide aminé et un acide alpha-cétonique.
  • Retour au cours Uricémie : Évaluation de l'acide urique circulant dans le sang.
  • Retour au cours voie parentérale : Administration faite au moyen d'une injection (en opposition à la voie entérale qui désigne l'administration faite par l'intermédiaire du tube digestif). Elle peut être intraveineuse, sous-cutanée, intradermique ou intramusculaire.