5  -  Etiologies

Le diagnostic d’insuffisance cardiaque ne doit jamais être le seul diagnostic posé, car son étiologie doit être systématiquement recherchée +++.

5 . 1  -  Étiologies de l’insuffisance cardiaque gauche

  • Atteinte ischémique par athérosclérose coronarienne : première cause d’insuffisance cardiaque dans les pays industrialisés, particulièrement avant l’âge de 75 ans.
  • Cardiomyopathie dilatée idiopathique (rare cardiomyopathie dilatée de forme familiale).
  • Pathologies valvulaires : rétrécissement aortique, insuffisance aortique, insuffisance mitrale, rétrécissement mitral (en comprenant que le RM provoque une hypertension pulmonaire post-capillaire sans insuffisance ventriculaire gauche).
  • Cardiomyopathie hypertensive.
  • Cardiomyopathie toxique (alcool, anthracyclines) ou carentielle (avitaminose B1 ou béribéri).
  • Cardiomyopathie hypertrophique obstructive et non obstructive.
  • Cardiomyopathie restrictive.
  • Myocardite (le plus souvent virale ; maladie de Chagas en Amérique du sud).
  • Cardiopathie de surcharge (hémochromatose et amylose).
  • Cardiopathie congénitale non corrigée.
  • Cardiomyopathie du post-partum.
  • Sarcoïdose, collagénose, myopathie.
  • Insuffisance cardiaque par hyperdébit : ses étiologies les plus fréquentes sont l’anémie, l’hyperthyroïdie, la présence d’une fistule artérioveineuse, la maladie de Paget, le béribéri.
  • Cardiomyopathie rythmique ou tachycardomyopathie due à un trouble du rythme rapide et prolongé, il s’agit en principe d’une altération réversible.

5 . 2  -  Étiologies de l’insuffisance cardiaque droite

- Hypertension pulmonaire secondaire à un(e) :

  • insuffisance ventriculaire gauche ;
  • rétrécissement mitral ;
  • pathologie pulmonaire chronique (cœur pulmonaire chronique) ;
  • embolie pulmonaire entraînant un cœur pulmonaire aigu et/ou chronique.

- Hypertension artérielle pulmonaire : le plus souvent primitive ou associée à une connectivite (sclérodermie).
- Cardiopathie congénitale avec shunt gauche – droit : communication interauriculaire, communication interventriculaire.
- Valvulopathie droite (rare).
- Péricardite constrictive, tamponnade.
- Insuffisance cardiaque par hyperdébit.
- Dysplasie arythmogène du ventricule droit.
- Infarctus du ventricule droit.

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