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Examens complémentaires non biologiques
Les examens non biologiques se résument à l'imagerie et l'anatomie pathologique.
En matière d'imagerie, les indications sont limitées à la toxoplasmose congénitale et à celle des immunodéprimés.
En cas de séroconversion en cours de grossesse,
le suivi échographique doit être mensuel, à la recherche de signes d'atteinte fÅ“tale : dilatation ventriculaire, calcifications cérébrales, épaississement du placenta, hépatomégalie, ascite ou péricardite.
Chez le nouveau-né,
l'échographie transfontanellaire (figure 6.9) peut détecter des calcifications intracérébrales ou une dilatation ventriculaire.
Chez l'immunodéprimé,
l'imagerie est fonction de la localisation clinique : tomodensitométrie ou résonance magnétique nucléaire, en particulier pour les atteintes cérébrales, avec la traditionnelle image en « cocarde » prenant le contraste après injection (figure 6.5). Les lésions sont le plus souvent multiples.
L'étude anatomopathologique peut être faite sur les
biopsies de divers organes, essentiellement chez les immunodéprimés. En cas d'abcès cérébral, la biopsie stéréotaxique n'est souvent pratiquée qu'en cas d'échec du traitement d'épreuve. Quelle que soit la nature des biopsies, un fragment doit toujours être adressé au laboratoire de parasitologie.
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