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Les bactéries peuvent être classées selon leur température optimale de croissance.
Le pH (concentration en ion hydrogène [H+]) de l’environnement varie entre 0,5 (sols acides) et 10,5 (eaux alcalines des lacs).
Les bactéries pathogènes ou liées à l’écosystème humain se développent le plus souvent dans des milieux neutres ou légèrement alcalins.
On distingue :
Pour garder un pH interne neutre, le mécanisme de résistance des bactéries est :
- Membrane cytoplasmique devient imperméable aux protons,
- Bactéries neutrophiles : échange de potassium contre des protons,
- Bactéries alcalophiles : échange d’ions sodium contre des protons,
- Production de déchets métaboliques acides ou alcalins.
Les bactéries sont assez tolérantes aux variations des concentrations ioniques. Certaines espèces sont osmotolérantes (staphylocoques, Vibrio cholerae).
La disponibilité de l’eau présente dans l’atmosphère ou dans une substance intervient dans la croissance bactérienne. L’activité de l’eau (Aw) est inversement proportionnelle à la pression osmotique d’un composé. Ainsi, elle est affectée par la présence plus ou moins importante de sels ou de sucres dissous dans l’eau.
On peut opposer les bactéries ayant un métabolisme fermentatif et celles ayant un métabolisme de type respiratoire.
Pour les bactéries à métabolisme fermentatif, la dégradation du glucose est incomplète et aboutit à la formation de divers composés organiques (acides organiques).
Pour les bactéries ayant un métabolisme de type respiratoire, la dégradation se fait par le cycle de Krebs. L’accepteur final d’électron est l’oxygène. Chez les bactéries le système de transport d’électrons est situé dans la membrane cytoplasmique.