3  -  Épidémiologie

Toutes les étiologies précédemment citées sont bien entendu très inégalement représentées. Les plus fréquentes sont la fibrose pulmonaire idiopathique, la sarcoïdose, les manifestations pulmonaires des connectivites et des pneumopathies médicamenteuses. Ainsi, la prévalence d'une atteinte interstitielle pulmonaire au cours d'une connective varie de 50 % au cours de la sclérodermie, à 33 % au cours de la polyarthrite rhumatoïde. Globalement, la prévalence de la pathologie interstitielle pulmonaire est de l'ordre de 30 cas / 100 000 habitants, et responsable de 3000 décès annuels. En France, il y a donc 12 à 15 000 nouveaux cas de pneumopathie interstitielle pulmonaire/an.

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