2  -  Les indications de l'hémogramme

Elles sont très nombreuses et difficiles à standardiser.

Un hémogramme doit être pratiqué devant :

  • Des signes évoquant une diminution d'une ou plusieurs lignées sanguines :
    • Syndrome anémique : pâleur et/ou signes d'anoxie (palpitations, dyspnée…) (Figure 2)
    • Syndrome hémorragique aigu, purpura, ecchymoses ou hématomes anormaux…
    • Syndrome infectieux inexpliqué, persistant, récidivant ou grave.
Figure 2
  • Une atteinte de l'état général : asthénie, anorexie, amaigrissement, fièvre au long cours, douleurs osseuses…
  • Des signes évoquant une augmentation d'une ou plusieurs lignées sanguines :
    • Érythrose cutanée ou prurit à l'eau,
    • Thromboses artérielles ou veineuses,
    • Syndrome tumoral : adénopathies, splénomégalie.
  • Certaines situations systématiques ou bilans :
    • Grossesse
    • Médecine du travail
    • Médecine de dépistage
    • Bilans pré-opératoires
    • Bilans pré-thérapeutiques
    • Suivis thérapeutiques


Conditions de prescription :


Un hémogramme doit être pratiqué en urgence devant :

  • Un état de choc
  • Une pâleur intense
  • Une angine ulcéro-nécrotique ou résistante aux antibiotiques
  • Une fièvre élevée après prise de médicament, surtout après chimiothérapie antimitotique
  • Une fièvre résistante aux antibiotiques
  • Un purpura pétéchial avec syndrome hémorragique


Dans tous les cas :
L'hémogramme doit être pratiqué avant toute thérapeutique pouvant en modifier les données et l'interprétation (fer, vitamine B12, acide folique, transfusion…).

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