• Retour au cours algodystrophies : L'algoneurodystrophie ou algodystrophie est un syndrome douloureux caractérisé par un ensemble de symptômes, dont les sensations de cuisson, touchant des articulations après un traumatisme ou une intervention chirurgicale même minimes. Ce syndrome pourrait être dû à des causes neurologiques ou vasculaires et surviendrait plutôt chez des patients anxieux.Il est également appelé Syndrome de Sudeck ou Maladie de Sudeck du nom du médecin allemand Paul Herman Martin Sudeck (1866-1945) qui le premier l'a décrite.
  • Retour au cours allodynie : L'allodynie est une douleur suscitée par un stimulus qui n'est normalement pas ressenti comme douloureux, mais qui l'est en l'occurrence chez le patient, contrairement à l'hyperalgie qui correspond à une sensation de douleur intense provoquée par un stimulus habituellement douloureux. Le simple geste d'effleurer doucement la peau ou encore de légers stimuli de chaleur ou de froid peuvent alors être douloureux. La définition originale est de Merskey & Bogduk (1994): Douleur causée par un stimulus qui normalement ne produit pas de douleur Traduction de Malenfant 1998 [1]. Le territoire allodynique peut être cartographié par une allodynographie: Territoire cutané où la stimulation, par une force d'application de 15 grammes, provoque une douleur égale ou supérieure à 3 sur une échelle visuelle analogique (EVA) de 10 cm [2] Les patients souffrant d'allodynie caractérisent la douleur comme rayonnante, sensible, enserrante, constante, réveillant la nuit. Ce sont souvent des patients ayant eu recours à toutes les méthodes antalgiques connues sans résultats. Ces radiculalgies proviennent de lésions partielles des nerfs cutanés - a beta (Devor, Exp Brain Res, 2009). Ces douleurs neuropathiques au toucher peuvent être diminuées par la méthode de rééducation sensitive de la douleur [3] Une nouvelle méthode chirurgicale parvient néanmoins à soigner cette maladie pour certains patients : la neurostimulation medullaire consistant à stimuler des zones spécifiques de la moelle afin de contrer l'influx douloureux.
  • Retour au cours anamnèse : L’anamnèse est le récit des antécédents.L'anamnèse retrace les antécédents médicaux et l'historique de la plainte actuelle du patient (c'est-à-dire l'histoire de la maladie - terme qui n'est pas synonyme d'anamnèse), avec les résultats des différentes explorations déjà faites et les traitements entrepris. Plainte signifie ici de quoi se plaint le patient (et non pas faire une plainte). Elle est recueillie en général suite à un interrogatoire mené par un médecin auprès du patient ou de l'un de ses proches. Elle est le premier élément de l'examen médical proprement dit. Elle est colligée dans le dossier médical. C'est la première étape pour aboutir au diagnostic.
  • Retour au cours causalgie : La causalgie est un syndrome (ensemble de symptômes) touchant le plus souvent les extrémités et se caractérisant par une sensation de brûlure s'associant à une perception plus importante au niveau de la peau (hyperesthésie cutanée) et à une altération spéciale de celle-ci qui prend une coloration rouge et luisante s'accompagnant d'un excès de sueur localement. D'autre part l'attouchement des zones atteintes exacerbe les douleurs.
  • Retour au cours charte du patient hospitalisé : En France, la charte du patient hospitalisé est annexée à la circulaire ministérielle n° 95-22 du 6 mai 1995, relative aux droits des patients hospitalisés. Le service public hospitalier est accessible à tous et en particulier aux personnes les plus démunies. Il est adapté aux personnes handicapées. Les établissements de santé garantissent la qualité des traitements, des soins et de l’accueil. Ils sont attentifs au soulagement de la douleur. L’information donnée au patient doit être accessible et loyale. Le patient participe aux choix thérapeutiques qui le concernent. Un acte médical ne peut être pratiqué qu’avec le consentement libre et éclairé du patient. Un consentement spécifique est prévu notamment pour les patients participant à une recherche biomédicale, pour le don et l’utilisation des éléments et produits du corps humain et pour les actes de dépistage. Le patient hospitalisé peut, à tout moment, quitter l’établissement sauf exceptions prévues par la loi, après avoir été informé des risques éventuels qu’il encourt. La personne hospitalisée est traitée avec égards. Ses croyances sont respectées. Son intimité doit être préservée ainsi que sa tranquillité. Le respect de la vie privée est garanti à tout patient hospitalisé ainsi que la confidentialité des informations personnelles, médicales et sociales qui le concernent. Le patient a accès aux informations contenues dans son dossier notamment d’ordre médical par l’intermédiaire d’un praticien qu’il choisit librement. Le patient hospitalisé exprime ses observations sur les soins et l’accueil et dispose du droit de demander réparation des préjudices qu’il estimerait avoir subis.
  • Retour au cours clinophilie : La clinophilie est le fait de rester au lit, la journée, allongé, pendant des heures, tout en étant éveillé. C'est un trouble d'origine psychologique parfois trouvé dans la dépression ou certaines formes de schizophrénie. Il faut faire attention à ne pas confondre ce trouble avec une véritable hypersomnie puisque dans cette dernière les patients dorment réellement et très profondément alors que dans la clinophilie on ne retrouve pas objectivement ce long temps de sommeil que les patients peuvent décrire. Dans la clinophilie si les patients se plaignent de trop dormir c'est surtout un choix de leur part et non pas un défaut physiologique d'un système d'éveil/sommeil comme dans les cas de l'hypersomnie idiopathique ou de la narcolepsie.La clinophilie peut également accompagner un syndrome post-chute dans le cadre d'une régression psychomotrice globale chez la personne âgée.
  • Retour au cours désafférentation : Le terme désafférentation est utilisé entre autres pour désigner une douleur liée à une lésion du système nerveux périphérique (au contraire de l'encéphale contenant le cerveau et la moelle épinière qui font partie du système nerveux central). Une des douleurs de désafférentation les plus typiques est la douleur survenant après l'amputation d'un membre et se traduisant par une douleur du moignon et un membre fantôme. Ce type de douleurs est perçu en dehors de toute stimulations nociceptivres (susceptibles d'entraîner une douleur). Les douleurs de désafférentation se traduisent de plusieurs manières :Perte de la sensation douloureuseExagération de la sensation douloureusePerturbation de la sensation douloureuse à type de décharge électrique plus ou moins intenseParesthésies (sensation de fourmillements) plus ou moins fortes.Les douleurs de désafférentation surviennent au cours d'autres pathologies (polynévrite, zona etc.)
  • Retour au cours hyperpathie : L'hyperpathie est un terme médical désignant la perception d'une douleur persistante lors de stimulations répétées non douloureuses normalement (exemple : Lors du sommeil, le drap posé sur les jambes).
  • Retour au cours nociception : La nociception a une fonction défensive, d'alarme. C'est l'ensemble des phénomènes permettant l'intégration au niveau du système nerveux central d'un stimulus douloureux via l'activation des nocicepteurs (récepteurs à la douleur) cutanés, musculaires et articulaires. Le transport de l'information sensorielle par les nerfs se fait de la périphérie (lieu du ressenti de la douleur) jusqu'à l'encéphale. Il faut que la stimulation dépasse un certain seuil pour qu'il y ait un déclenchement d'une réponse électrique, c'est la théorie du gate control.
  • Retour au cours osmotiques : Les laxatifs osmotiques sont des laxatifs qui captent (ou qui retiennent) l'eau dans l'intestin (plus spécifiquement dans le côlon).
  • Retour au cours péristaltisme : On appelle péristaltisme l'ensemble des contractions musculaires (mouvements péristaltiques) permettant la progression du contenu d'un organe creux à l'intérieur de cet organe. Concernant le tube digestif, il s'agit de la progression des aliments de la bouche (plus précisément du pharynx) jusqu'au rectum (anus). Ce phénomène physiologique, appelé également motilité digestive, est un mécanisme spontané du tube digestif. Sans péristaltisme, le brassage des aliments et l'absorption des nutriments, c'est-à-dire des éléments contenus dans les aliments, sont impossibles. Les organes creux du système digestif sont entourés de muscles qui permettent à leur paroi de se contracter. Les mouvements de ces parois font non seulement progresser les liquides et les aliments mais effectuent aussi un mélange de ce bol alimentaire dans chacun des organes concernés. Ce sont ces mouvements caractéristiques de l'Å“sophage, de l'estomac et de l'intestin qui constituent le péristaltisme. Le péristaltisme ressemble à l'onde d'une vague océanique qui traverserait le muscle. Le muscle de l'organe concerné se rétrécit puis propulse la portion de nourriture lentement vers la suite du tube digestif.
  • Retour au cours proprioception : En physiologie, la proprioception désigne l'ensemble des récepteurs, voies et centres nerveux impliqués dans la perception, consciente ou non, de la position relative des parties du corps (Sherrington, 1906, Delmas, 1981).
  • Retour au cours syndrome confusionnel : Le syndrome confusionnel ou confusion mentale comprend un ensemble de troubles des fonctions supérieures, et correspond à une atteinte aiguë et globale des fonctions mentales, se caractérisant essentiellement par un trouble de la conscience. Un onirisme peut lui être associé, on parle alors de syndrome confuso-onirique.
  • Retour au cours syndrome thalamique : Le syndrome thalamique désigne une ensemble de troubles dont la nature et l'ampleur dépendent de la localisation et de l'étendue de la lésion causale. Parmi les déficits observables, on compte :des troubles sensitifs et douleurs thalamiques, des troubles moteurs (déficit musculaire, syncinésies, contractures, hémichorée, astérixis, myoclonies d'intention et d'action, astasie/abasie, négligence motrice), extinctions sensorielles, négligence spatiale lors de lésions préférentielles latéralisées à droite, aphasie lors de lésions latéralisées à gauche (réduction de la fluence verbale, paraphasies, persévérations, agrammatismes).