4.
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2 - Aspects radiographiques (figure 16.1)
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2.
1 - Intérêt diagnostique
Les signes caractéristiques de la polyarthrite rhumatoïde apparaissent souvent après six mois à un an d’évolution. La radiographie normale ne permet donc pas d’écarter le diagnostic, surtout au stade précoce. Il faut donc systématiquement et régulièrement pratiquer des radiographies des mains et poignets, des radiographies des pieds de face et trois quarts, complétées si nécessaire de la radiographie des articulations douloureuses. Les signes élémentaires caractéristiques sont :
– l’apparition d’érosions périarticulaires au niveau des zones de réflexion de la synoviale, puis l’apparition de géodes intraosseuses juxta-articulaires ;
– puis, secondairement, l’apparition d’un pincement articulaire traduisant la destruction cartilagineuse ;
– une augmentation de la transparence radiologique épiphysaire (la classique ostéoporose en bande épiphysaire), signe précoce mais subjectif.
Ces lésions sont, de façon caractéristique, observées initialement aux pieds (tout particulièrement à la cinquième tête métatarsienne), aux mains et aux poignets. L’association érosion-géode (qui tendent à s’aggraver rapidement au début de la maladie) et pincement articulaire fait tout le pronostic de la polyarthrite, traduisant la destruction articulaire.
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2 - Intérêt pronostique
L’évolution radiographique est relativement linéaire mais progresse très rapidement pendant les deux ou trois premières années. L’exploration radiographique standard doit être effectuée au diagnostic puis de façon régulière : il s’agit d’un élément pronostique et de suivi évolutif.
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