2  -  Examens complémentaires pertinents

2 . 1  -  Pour décrire l’opacité médiastinale


La radiographie de thorax permet d’identifier la présence d’une opacité intrathoracique, dont l’aspect sera précisé par scanner thoracique avec injection.

L’IRM est également informative pour le médiastin, notamment pour préciser les rapports de la masse avec les vaisseaux. Elle a l’avantage d’être un examen non irradiant, mais reste actuellement plus difficile d’accès. Elle ne permet toutefois pas l’analyse du parenchyme pulmonaire.

Une échographie peut être suffisante pour affirmer l’hyperplasie bénigne du thymus devant une masse antérieure.

2 . 2  -  Pour orienter le diagnostic étiologique


Ils varient en fonction du contexte clinique et radiologique.

Devant des adénopathies médiastinales :

  • suspicion de tuberculose : IDR (ou test interféron gamma) ;
  • selon le contexte : examens orientant vers mycoplasme, CMV, EBV, hydatidose ;
  • suspicion de lymphome, leucémie : NFS, frottis sanguin, LDH, myélogramme.

En cas de suspicion de tumeur germinale : α-fœtoprotéine et β-HCG.

En cas de suspicion de neuroblastome : complément de l’imagerie par IRM médullaire, catécholamines urinaires.

Devant une image en grelot : recherche d’aspergillose.

Devant des cavernes parenchymateuses ou un aspect de miliaire : recherche de tuberculose.

2 . 3  -  Pour obtenir une histologie


Techniques possibles si un prélèvement tissulaire est nécessaire :

  • ponction transpariétale : en cas de masse volumineuse antérieure ou postérieure ;
  • médiastinoscopie : exploration en théorie jusqu’à la carène (rarement réalisée chez l’enfant, plus facile chez l’adolescent) ;
  • thoracoscopie : simple prélèvement biopsique ou exérèse d’emblée (exploration de choix en pédiatrie).
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