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Avant de commencer…
Un malaise, des troubles neurologiques (crises convulsives, hallucinations…) ou des signes adrénergiques aigus (pâleur, palpitations) peuvent conduire à suspecter le diagnostic d’hypoglycémie.
La symptomatologie peut apparaître plus inhabituelle mais ne saurait être négligée. Le diagnostic est urgent, d’autant que tout retard au traitement peut mettre en jeu le pronostic (avant tout neurologique), notamment chez le nouveau-né.
Une enquête étiologique minutieuse doit être ainsi réalisée, certaines causes exposant à un risque vital, tels que l’insuffisance surrénalienne et le déficit de la β-oxydation des acides gras.
Les causes d’hypoglycémies sont extrêmement variées (fonctionnelles, médicamenteuses, endocriniennes, toxiques, infectieuses, génétiques, paranéoplasiques, auto-immunes) et diffèrent selon l’âge. Des données simples anamnestiques (jeûne court/long, contexte), cliniques (hépatomégalie) et biologiques (glycémie, lactacidémie, cétonurie, hormonologie, acylcarnitines) permettent de conduire à un diagnostic dans la majorité des cas.
L’hypoglycémie se définit par un chiffre de glycémie < 50 mg/dL (2,7 mmol/L) et < 60 mg/dL chez le diabétique.
Ce seuil est inférieur à 40 mg/dL (2,2 mmol/L) chez le nouveau-né au cours des 48 premières heures de vie. Des valeurs basses de glycémie sont habituelles chez le nouveau-né, puisque ce dernier a peu de réserve métabolique pour assurer une glycogénolyse et une néoglucogenèse efficace.
La démarche étiologique diffère selon l’âge.
Chez l’enfant, les maladies génétiques prédominent, puis les causes hormonales ou fonctionnelles.
Chez l’adulte, les causes les plus habituelles sont l’alcool, les médicaments, les déficits hormonaux ; mais il faut évoquer aussi l’insulinome et les causes auto-immunes.
L’homéostasie glycémique se définit par un équilibre entre :
Toute cause de dysfonctionnement de cet équilibre peut conduire à une hypoglycémie.
Hypoglycémie : glycémie < 50 mg/dL soit 2,7 mmol/L.