- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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Contenu
- 1 - Pour bien comprendre
- 2 - Prise en charge d’un état confusionnel et de troubles de la conscience
- 3 - Annexes
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Contenu
- Annexes
Ces deux états partagent des critères étiologiques et évolutifs communs. Ils peuvent être difficiles à distinguer lorsqu’ils s’associent ou se suivent.
Néanmoins, la démarche doit être sensiblement la même dans les deux situations, avec un degré d’urgence supplémentaire en cas de troubles de la vigilance, facteur de risque vital à court terme.
Le patient confus et a fortiori comateux doit être rapidement pris en charge :
La prise en charge est hospitalière. Le cas échéant, le transport devra être médicalisé.
En cas de défaillance vitale, le patient doit être pris en charge en réanimation, voire en neurochirurgie si traumatisme crânien. Sinon, l’admission dans le service des urgences est la règle.
La présence de signes de gravité hémodynamiques, respiratoires ou neurologiques doit entraîner des mesures correctrices immédiates.
L’examen clinique systématique doit orienter en 1er lieu le diagnostic.
L’interrogatoire des parents ou de l’entourage, orienté selon l’âge de l’enfant vers les causes les plus fréquentes, élargies ensuite, est une étape très importante, précisant les antécédents familiaux ou personnels de pathologie susceptible de décompenser, puis les circonstances de survenue du trouble : vitesse d’installation, contexte fébrile, anoxique, post-traumatique, voyage récent, signes d’hypertension intracrânienne (HTIC), asthénie, proximité de médicaments, analyse du carnet de santé avec notamment évaluation du périmètre crânien, des conditions de vie et de l’entourage de l’enfant.
Schématiquement, on peut distinguer des situations où le trouble de la conscience est la conséquence d’une pathologie générale de celles spécifiquement d’origine neurologique.
Assurer le maintien des fonctions vitales puis cerner rapidement les causes fréquentes et/ou traitables.