1 . 2  -  Enquête paraclinique

1 . 2 . 1  -  Généralités


Aucun examen complémentaire ne doit être systématique.

Une glycémie capillaire est utile en cas de signes évocateurs de neuroglucopénie, notamment s’il s’agit d’un enfant diabétique traité par insuline.

La prescription d’un bilan biologique (examen du LCR, dosage du CO ou d’autres toxiques…) est fonction des données cliniques.

L’imagerie cérébrale, si indiquée, est au mieux une IRM. Le scanner est obtenu plus rapidement dans la plupart des centres mais il reste un examen de débrouillage d’urgence et plus irradiant.

1 . 2 . 2  -  Indications de l’imagerie cérébrale

  • Elle s’impose dans un contexte de céphalées aiguës inhabituelles si :
    • brutalité d’apparition ;
    • augmentation du PC ou bombement de la fontanelle sans fièvre ;
    • troubles de conscience, signes neurologiques focaux, convulsions sans fièvre ;
    • signes d’alerte dans les suites d’un traumatisme crânien (vomissements répétés, troubles de l’équilibre…) ;
    • œdème papillaire au fond d’œil (bilan de maltraitance).
  • Elle est indispensable dans un contexte de céphalées d’installation progressive si :
    • signes d’HTIC typiques ;
    • syndrome cérébelleux, anomalies du comportement.
  • Elle est discutée dans un contexte de céphalées récurrentes ou prolongées si :
    • premier accès migraineux à un âge < 6 ans, crise migraineuse atypique ;
    • doute sur des anomalies de l’examen neurologique (mêmes transitoires).

Pas d’indication systématique à une imagerie cérébrale en urgence.

1 . 3  -  Orientation diagnostique


Une céphalée aiguë inhabituelle doit faire rechercher en 1er lieu un diagnostic d’urgence (fig. 47.1).

La plupart des céphalées de l’enfant sont cependant bénignes.

Figure 1: Orientation diagnostique devant des céphalées présumées pathologiques
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