4  -  Le diagnostic biologique


L’orientation vers le diagnostic de trichinellose humaine est souvent donnée par la symptomatologie clinique ou par la notion de petite épidémie familiale et d’habitudes alimentaires.        
La constatation d’une éosinophilie importante (jusqu’à 20000 éosinophiles par mm3), et l’augmentation des enzymes musculaires (CPK, aldolases) sont également de très bons signes d’orientation du diagnostic.

La certitude diagnostique relève de deux arguments :

  • la sérologie spécifique par ELISA, ou IFI, confirmée par immuno-empreinte, peut se positiver tardivement.
  • la visualisation des larves possible après biopsie musculaire (deltoïde), à partir de la troisième semaine de contamination ; ce geste invasif est rarement réalisé.

L’examen parasitologique des selles est inutile : il n’est pas possible d’observer les adultes ou les larves dans les selles diarrhéiques.

4/6