Le préambule de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, adoptée le 20 novembre 1989 et ratifiée en France le 27 juin 1990, rappelle trois notions fondamentales nécessaire à la compréhension du concept de protection de l’enfance :
- les enfants ont besoin d’une attention particulière en raison de leur vulnérabilité.
- la responsabilité fondamentale en matière de soins et de protection de l’enfant incombe en premier lieu à sa famille (les parents, ou détenteurs de l'autorité parentale).
- la convention reconnait la nécessité d'une protection sociale qui incombe aux états
En France, Les lois de décentralisation de 1984 et la loi 89-487 du 10 juillet 1989 ont fait du département (Conseil Général), la collectivité pivot en matière sociale.
La loi 83-663 du 22 juillet 1983 a transféré aux conseils généraux les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE), les actions de protection maternelle et infantile (PMI), et le service départemental d’action sociale.
Ainsi, l’aide sociale à l’enfance désigne l’un des 3 services du Conseil général qui portent la responsabilité de la protection administrative de l’enfance dont est garant le président du Conseil Général.
- La protection administrative de l’enfance, est le premier degré de protection,
- la protection judiciaire correspond à des situations dans lesquels l’adhésion des parents n’est pas possible, ou des situations de dangers graves et/ou immédiats.
- La protection juridique est portée par la fonction de procureur de la République.
Les deux autres services responsables de l’exercice de cette mission de protection de l’enfance sont : le service social polyvalent (SSP) et le service de protection maternelle et infantile (PMI). La protection maternelle et infantile : Organisation et missions
Tous travaillent de concert avec les partenaires concernés par l’enfance : éducation nationale, services hospitaliers, médecine libérale…
En outre, participer à la protection et à la sécurité des personnes vulnérables, dont font partie les enfants, est aussi une responsabilité de tout citoyen (signalement des situations d’enfants en danger), et n’est pas exclusivement porté par les services départementaux dédiés, ou la justice.