- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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Contenu
- 1 - La surveillance
- 2 - Les traitements
- 3 - Les dépistages
- 4 - Les soins
- 5 - Les conseils à donner
- 6 - Bibliographie
- Version PDF
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Contenu
- Evaluations
- Annexes
Ils sont à observer lors des soins, des examens, des tétées mais aussi pendant le sommeil.
Un nouveau-né dort en moyenne 20 h sur 24.
Son état général sera évalué par :
Ce n’est pas la faim qui le réveille.
Il a tendance à être plus calme le matin et plus éveillé en fin de journée
Il a de très nombreux éveils
Le sommeil est fractionné et le ré-endormissement aléatoire.
Il a besoin de cohabitation avec bien sûr de grandes différences individuelles.
Il ne fait pas la différence entre le jour et la nuit.
Le Nouveau-Né dort « à l’envers » :
Le Nouveau-Né n’a pas d’horloge, il s’en fabrique une, petit à petit.
Pour arriver à un cycle mature , il faut compter 4 à 6 mois en moyenne.
Avant 4 mois, il est inutile d’essayer de donner un rythme mature à un bébé.
Pendant le sommeil agité, le nouveau-né présente :
Cet état dure 10 à 45 min, en moyenne 25 min et représente 50 à 60 % du sommeil total.
C’est un sommeil fragile avec des difficultés à enchaîner les cycles. S’il se réveille au bout de 20 min, c’est qu’il n’a pas réussi son passage en sommeil lent.
Pendant le sommeil lent, le nouveau-né est immobile, en flexion, bras et jambes fléchies. Son visage est pâle, peu expressif, les yeux sont fermés. Sa respiration est régulière, peu ample. Le sommeil lent représente 40 % du sommeil total et dure +/- 20 min.
Pendant la phase d’éveil agité, le nouveau-né est tonique et bouge fébrilement les bras et les jambes. Il ne communique plus et réagit peu si on lui parle. Il pleure, grimace, son visage est crispé, sa respiration est irrégulière.
Les phases d’éveil sont très fréquentes en début de vie. Il représente 90 % du temps d’éveil.
L’éveil calme est caractérisé par 2 types d’éveil :
Par une interaction permanente, la mère et l’enfant, ainsi que le père vont vivre de manière synchrone dès la naissance et durant les premières semaines de vie, cette relation va s’enrichir sans cesse. C’est l’aboutissement de tous les facteurs qui sont entrés en jeu lors de la grossesse et de l’accouchement.
Dans certaines situations, cette relation fusionnelle peut se révéler extrêmement fragile et à la suite d’un accident, d’un conflit, d’une complication, d’une déception, d’une simple erreur de puériculture, la magie de l’interaction peut ne plus se faire. La relation psychoaffective entre les parents et l’enfant s’établit alors avec difficulté, ou de façon déviante, se détériorant secondairement jusqu’au rejet, l’hostilité, l’indifférence voire même la maltraitance.
L’équipe soignante doit donc toujours être, et d’autant plus dans l’optique de la sortie, à l’affût de la moindre situation à risque.
On trouve des signes d’alarme ou des situations devant faire craindre des troubles de la relation mère-enfant tout au long de l’histoire de la femme et de sa grossesse.
Dans l’histoire de la mère, on peut noter une mère isolée (aux conditions socio-économiques très défavorables, adolescente, maltraitée dans son enfance, psychiatrique, alcoolique, toxicomane), un événement émotionnel grave (départ du partenaire, deuil, perte d’emploi), des antécédents de décès néonatal au cours d’une grossesse précédente.
Dans l’histoire de la grossesse, on peut noter une grossesse non désirée, cachée ou pathologique, le désir initial d’IVG.
L’accouchement pathologique particulièrement long et douloureux, voire la césarienne non prévue, peuvent être à l’origine de troubles émotionnels chez la mère ; tout comme certains problèmes liés à l’enfant comme une erreur de prévision de sexe, une malformation ou autre problème qui nécessiterait le transfert de l’enfant dans un service spécialisé.
En suites de couches, les premières relations doivent être surveillées étroitement par l’équipe : désintérêt, intolérance aux cris de l’enfant, absence de volonté d’assurer les soins, phases d’agressivité.
Au moment de la décision de sortie, il est important de savoir s’il y a eu organisation au foyer pour l’arrivée du nourrisson. Il faut être vigilant face aux sorties précipitées ou au contraire aux refus de quitter la maternité.
C’est à travers les soins, l’attitude générale de la mère vis-à-vis de son enfant mais aussi des propos émis par celle-ci que les soignants pourront tenter de repérer la mise en place de ce lien. Il est primordial de rester dans l’accompagnement et d’éviter tout jugement de valeur pour pouvoir accompagner efficacement les mères, les couples dans ce cheminement qui ne va pas de soi pour tous.
Le 1er examen complet doit être réalisé par une sage-femme ou un pédiatre dans les premières 24 heures de vie. Son but principal est de s’assurer que le pronostic vital n’est pas engagé.
Avant la sortie de la maternité, un autre examen doit être réalisé par un pédiatre. Les objectifs de ces examens sont :
Cet examen est noté dans le carnet de santé et fait l’objet de la rédaction du certificat de santé (dit certificat du 8ème jour) délivré par le médecin et adressé au médecin de PMI dans les 8 jours qui suivent la naissance. Il permet :