• Pré-requis et Objectifs
• Cours
  • Contenu
    • 1 - Les besoins du nouveau-né à terme
      • 1.1 - Les besoins en nutriments
        • 1 . 1 . 1 - En protéines
        • 1 . 1 . 2 - En glucides
        • 1 . 1 . 3 - En lipides
      • 1.2 - Les besoins ou supplémentations en vitamines
        • 1 . 2 . 1 - La vitamine K1
        • 1 . 2 . 2 - La vitamine D (calciférol)
        • 1 . 2 . 3 - Le fluor
    • 2 - Les aliments lactés
      • 2.1 - Les « laits classiques »
        • 2 . 1 . 1 - Protéines
        • 2 . 1 . 2 - Glucides
        • 2 . 1 . 3 - Lipides
      • 2.2 - Les laits spécifiques
        • 2 . 2 . 1 - Les laits pour les nouveau-nés hypotrophes ou les prématurés
        • 2 . 2 . 2 - Les laits anti-régurgitations
        • 2 . 2 . 3 - Les laits acidifiés ou fermentés
        • 2 . 2 . 4 - Les laits à base de soja
        • 2 . 2 . 5 - Les autres laits sans lactose
        • 2 . 2 . 6 - Les laits hypo allergéniques ou HA
        • 2 . 2 . 7 - Les laits sans protéine de lait de vache
      • 2.3 - Les laits pré, pro ou symbiotiques
    • 3 - Conduite de l’alimentation lactée
      • 3.1 - Rassembler le matériel
        • 3 . 1 . 1 - Autour des biberons
          • 3 . 1 . 1 . 1 - Composition du flacon
          • 3 . 1 . 1 . 2 - Les tétines
          • 3 . 1 . 1 . 3 - Le nettoyage
          • 3 . 1 . 1 . 4 - A propos de la désinfection
          • 3 . 1 . 1 . 5 - Le stockage du matériel nettoyé
        • 3 . 1 . 2 - Choisir l’eau pour la reconstitution des biberons
        • 3 . 1 . 3 - Principes de la reconstitution d’un biberon
          • 3 . 1 . 3 . 1 - Méthode de chauffage
        • 3 . 1 . 4 - Un moment privilégié
      • 3.2 - Les rations théoriques pour un enfant à terme, né eutrophe
        • 3 . 2 . 1 - La première semaine de vie
        • 3 . 2 . 2 - Cadre théorique au-delà de 8 jours et jusqu’à 4 mois de vie
        • 3 . 2 . 3 - A partir du 5ème mois
    • 4 - Bibliographie
  • Version PDF
• Evaluations
• Annexes

• Aide
• Auteurs
• Contacts

2  -  Les aliments lactés

La composition des formules de lait et leurs étiquettes ont fait l’objet de nombreuses recommandations :

• de la Société européenne de Gastroentérologie et de Nutrition (EPSGHAN) en 1977,
• de la société française de pédiatrie avec son comité de nutrition en 2005,
• de directives européennes 1991, 1996 et 2006,
• de normes mondiales (Codex alimentarius),
• de décrets en France en 1994, 1998 et 2008
• de recommandations de l’OMS (code d’éthique en 1990).

Ainsi dans toute l’Europe, la composition des formules pour nourrissons est similaire.

Par ailleurs, certaines pratiques favorisant l’alimentation lactée (don d’échantillon de laits ou publicités en maternité, etc.) sont interdites (Loi 94-442 parue au Journal Officiel du 04/06/1994 Titre III).

2 . 1  -  Les « laits classiques »

Parmi les animaux (chèvre, ânesse ou brebis), seul le lait issu de la vache est autorisé comme lait d’origine animale.
Le lait de vache non transformé n’est pas adapté avant l’âge d’un an.
Les laits disponibles sur le marché ne sont pas équivalents en nutriments mais leurs apports caloriques se situent tous entre 60 et 75 cal pour 100 mL.

2 . 1 . 1  -  Protéines

La majorité des laits n’ont pas de protéines modifiées et gardent le rapport caséine-protéines solubles de celui du lait de vache (soit 80/20) ; d’où une tendance à la constipation.

Certains laits ont des protéines modifiées afin d’inverser le rapport caséine-protéines solubles de manière à se rapprocher de la composition protéique du lait maternel (soit 40/60), d’où une tendance aux régurgitations et une satiété moindre.

La taurine, acide aminé essentiel mais absent du lait de vache, est ajouté de façon systématique.

2 . 1 . 2  -  Glucides

Majoritairement, le sucrage est à base de lactose, principal glucide du lait de vache.
Utilisé seul, la tolérance est moyenne avec une tendance aux coliques.

D’autres sucres sont ajoutés fréquemment : il s’agit de la dextrine-maltose et du glucose (sous forme de polymères) qui améliorent la tolérance.

2 . 1 . 3  -  Lipides

Leur composition assure un apport suffisant en acides gras essentiels (dont les acides linoléique et apha-linoléique).