La baisse spectaculaire du nombre de MIN en France, et d’une manière générale dans les pays occidentaux, constitue un grand succès sur le plan de la santé publique et a été notamment obtenue grâce :
- A la mise en œuvre d’études épidémiologiques dont les résultats ont permis d’identifier des facteurs de risque ou de protection dont certains font consensus et d’autres prêtent toujours à discussion, raison pour laquelle les études épidémiologiques restent encore nombreuses dans la littérature.
- La participation active des professionnels de Santé dans la diffusion des moyens de prévention de MIN.
Il est important de repérer les facteur de risque, développer des actions de prévention plus efficaces pour que le nombre de morts inattendues du nourrisson diminue dans les années à venir ainsi que de connaître la localisation des centres de référence afin que la prise en charge post-mortem soient réalisée selon les recommandations de l'HAS pour porter des diagnostics plus sûrs et ainsi délivrer des explications plus précises aux parents afin de faciliter leur travail de deuil et, dans le cas de maladie génétique, éviter un décès dans la fratrie à venir.