Elle est en général, réalisée immédiatement après la délivrance et comme toute plaie chirurgicale, impose des conditions d’asepsie rigoureuse, une bonne analgésie et une hémostase parfaite.
En position gynécologique, une préparation vulvo-périnéale en quatre temps devra être renouvelée suivie d’une application d’antiseptique
Tous les champs et draps souillés auront été enlevés
Les conditions d’asepsie concernant le praticien : sage-femme ou obstétricien sont celles utilisées pour tout acte chirurgical :
Ils sont disposés sur un champ stérile et comporte :
Elle doit être réalisée rapidement après la délivrance
Une anesthésie est nécessaire soit en ré-injectant dans le cathéter mis en place pour l’analgésie péridurale soit par une anesthésie locale.
Après réalisation d’un bilan lésionnel, on met en place un tampon vaginal afin de limiter le saignement vaginal qui peut gêner la vision permanente des berges de la cicatrice.
Deux grands types de techniques chirurgicales sont pratiquées pour réparer une épisiotomie ou une déchirure du deuxième degré .
La suture s’effectue en 3 plans : vaginal, musculaire et cutané
Le type de points (séparés ou surjet) et de fils utilisés (résorbables ou non) varie en fonction des écoles et des auteurs, l’essentiel étant que les tissus s’affrontent parfaitement d’une berge à l’autre et que le moins de matériel possible soit utilisé pour éviter un processus inflammatoire néfaste.
Les différents plans sont suturés par un surjet continu avec successivement le vagin, les muscles, puis la peau (surjet intradermique) avec un seul fil (un fil, un nœud) synthétique résorbable tel que le polyglactin 910 ou acide polyglycolique .
Cette technique réduit significativement la douleur, le risque de déhiscence et apporte une plus grande satisfaction chez les patientes.
Quelle que soit la technique utilisée, la réparation se termine par trois gestes essentiels :