Elles comprennent les déchirures périnéales, vulvaires, vaginales et cervicales. Ces lésions sont souvent associées. Leur réparation n'a pas fondamentalement changé ces dernières années.
Elles sont observées dans 20 à 60 % des accouchements (1). Les parties les plus touchées sont le vagin, la vulve et le périnée, et plus rarement le col et le sphincter anal. Leur suture est méthodique et réalisée dans l’ordre : col, vagin, périnée, vulve.
Les facteurs de risques doivent être connus par les sages-femmes pour prévenir les déchirures lors de l'accouchement. Les facteurs favorisant les déchirures obstétricales retrouvées dans la littérature sont : (1,3)
Les facteurs de risques sont souvent associés entre eux avec un effet cumulatif sur le risque de déchirures (3).
La physiopathologie des déchirures repose sur les relations entre les différentes structures anatomiques en cause, les capacités de résistance à la tension de chacun d'eux et le déroulement de l'expulsion. La résistance à l’étirement est décroissante de la peau aux muscles.
Au cours de la première phase de l'expulsion, lors du franchissement des faisceaux sphinctériens des releveurs par la présentation, ces derniers peuvent présenter des déchirures.
Au cours de la deuxième phase de l'expulsion, l'élément le moins élastique est le noyau fibreux central du périnée dont les lésions sont donc plus ou moins importantes.
La rupture musculaire altère la tonicité et pourra être source de dyspareunies. La muqueuse vaginale est le deuxième élément capable de se déchirer. La déchirure peut se produire au niveau de l'hymen pour remonter vers le vagin en direction des épines sciatiques et pour descendre vers la jonction cutanéo-muqueuse. Il est important de ne pas sous-estimer des «éraillures vaginales» où des dégâts sous-jacents peuvent être importants.
Après tout accouchement, un examen attentif et soigneux doit être réalisé au niveau du périnée, du vagin, voire s’il y a lieu du sphincter anal, de la paroi digestive (rectum), ou du col (3). Un bilan lésionnel est donc une étape essentielle pour identifier et évaluer les déchirures obstétricales. Il ne faut pas hésiter à utiliser des valves.
Il faut veiller à :