• Retour au cours aciclovir : Un des principaux médicaments antiviraux. Sa découverte a été sentie comme le début d'une nouvelle ère dans la thérapie antivirale, du fait de sa très grande spécificité et de sa faible cytotoxicité. Cependant, l'aciclovir a un champ d'action très restreint, uniquement efficace contre certains virus comme l'HSV-1 et 2, et le VZV, avec une efficacité limitée contre le Virus d'Epstein-Barr actif, et il agit à peine contre la forme humaine du cytomégalovirus (CMV). Il agit environ 10 fois plus contre l'HSV que contre le VZV. Il ne supprime pas le virus de l'herpès, et n'est pas très efficace contre l'herpès génital chez la femme.
  • Retour au cours acide acétique : Acide acétique ou acide éthanoïque : Acide carboxylique de formule chimique : C2H4O2 ou CH3COOH. Il est naturellement présent dans le vinaigre, il lui donne son goût acide et son odeur piquante. C'est un antiseptique et un désinfectant. L'acide acétique pur est un liquide très faiblement conducteur, incolore, inflammable et hygroscopique. L'acide acétique pur est aussi connu sous le nom d'acide acétique glacial. L'acide acétique est corrosif et ses vapeurs sont irritantes pour le nez et les yeux. Il doit être manipulé avec soin. Quoi qu'il n'ait pas été jugé cancérigène ou dangereux pour l'environnement, il peut causer des brûlures ainsi que des dommages permanents à la bouche, au nez, à la gorge et aux poumons. Son acidité vient de sa capacité à perdre le proton de sa fonction carboxylique, le transformant ainsi en ion acétate CH3COO-. C'est un acide faible. C'est un des plus simples des acides carboxyliques. Dans le corps humain, l'acide acétique est produit en outre par la consommation d'alcool : l'éthanol est converti en acétaldéhyde qui est alors converti en acide acétique sous l'influence de l'enzyme acétaldéhyde déshydrogénase et ensuite en acetyl-coA par la ligase acétate-CoA.
  • Retour au cours Acide trichloracétique : Composé analogue de l'acide acétique dans lequel les trois atomes d'hydrogène du groupe méthyle ont été remplacés par trois atomes de chlore. C'est un acide fort. Il est obtenu par réaction du chlore sur l'acide acétique en présence d'un catalyseur.
  • Retour au cours acuminé : Dont l'extrémité offre une pointe allongée et très aiguë.
  • Retour au cours adénopathie : Adénopathie : État pathologique d'un ganglion lymphatique dont l'inflammation peut avoir plusieurs origines étiologiques. Il s'agit de l'hypertrophie d'un ganglion lymphatique.
  • Retour au cours anictérique : Qui ne s'accompagne pas d'ictère.
  • Retour au cours anorectite : Inflammation de l'anus et du rectum.
  • Retour au cours antimitotique : Qui s'oppose à l'accomplissement des mitoses, c'est-à-dire à la division et donc la multiplication de certaines cellules. On les utilise pour traiter des cancers ou des leucémies.
  • Retour au cours aphtose : Affection caractérisée par la présence de nombreux aphtes (petites lésions douloureuses des membranes tapissant la bouche, ou parfois les organes génitaux, évoluant par poussées).
  • Retour au cours azithromycine : Premier antibiotique macrolide du groupe des azalides. L'azithromycine est dérivée de l'érythromycine par addition d'un atome d'azote dans le cycle lactone de l'érythromycine A, rendant ainsi cet anneau lactone un anneau à 15 atomes. L'azithromycine est utilisée pour le traitement des infections des voies respiratoires, de celles des tissus mous et des infections génito-urinaires.
  • Retour au cours Bejel : Bejel ou syphilis endémique non vénérienne : Tréponématose due à Treponema pallidum endemicum qui se manifeste par une maladie chronique de la peau. La transmission de la maladie n'est pas vénérienne et n'est pas congénitale mais se fait habituellement par un contact direct entre des lésions cutanées et des muqueuses et par l'intermédiaire d'ustensiles tels que des couverts ou des verres. Le bejel se retrouve dans les pays africains au climat sec et aride et dans les communautés au mode de vie primitif où l'hygiène est précaire. Elle atteint principalement les enfants mais peut également toucher des adultes.
  • Retour au cours benzathine : Diamine utilisée dans certains médicaments, en particulier les pénicillines, comme la benzathine phénoxyméthylpénicilline (benzathine pénicilline V) et la benzathine benzylpénicilline (benzathine pénicilline G) afin de les stabiliser et de prolonger leur séjour quand elles sont injectées dans les tissus.
  • Retour au cours bicaténaire : ADN bicaténaire : Molécule d'ADN double-brin.
  • Retour au cours bilharziose : Bilharziose ou schistosomiase : Maladie chronique et débilitante dont la prévalence atteint les 180 millions d'individus. Le parasite responsable, Schistosoma haematobium, a été identifié en 1851 par le parasitologiste allemand Théodore Bilharz, d'où le nom de la maladie. Cette parasitose, retrouvée en zones tropicales et subtropicales en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie, est responsable d'environ 280000 décès chaque année. La morbidité observée chez les populations humaines infectées est essentiellement liée à l'étonnante fécondité du parasite femelle dont les œufs, pondus par centaine chaque jour, sont piégés dans de nombreuses muqueuses et tissus, ce qui est à l'origine de la pathologie.
  • Retour au cours bistouri froid : Bistouri normal manuel (par opposition au bistouri électrique).
  • Retour au cours candidose : Infection fongique causée par des levures du genre Candida. Le terme peut désigner tout une gamme de manifestations pathologiques ayant pour facteurs ces champignons. Candida albicans, l'espèce la plus fréquente, fait partie de la flore habituelle de l'oropharynx ou du tube digestif, et peut aussi être présent en faible quantité dans la flore vaginale normale.
  • Retour au cours Carcinome In Situ : Carcinome très localisé, qui respecte les tissus voisins. Il s'agit d'un petit amas de cellules en apparence malignes mais qui ne franchissent pas la membrane basale (interface entre des tissus de nature différente), qui les sépare des autres tissus. Le carcinome in situ le plus fréquent est le carcinome in situ du col de l'utérus, qui ne doit pas être considéré comme un cancer tant qu'il n'a pas franchi la membrane basale, car son pronostic est totalement différent. Non traité, un carcinome in situ évolue vers un cancer invasif, d'où l'importance de le traiter même s'il n'est pas encore agressif.
  • Retour au cours cardiolipide : Cardiolipide ou cardiolipine ou glycérol bisphosphatidyle : Lipide qui représente 18 % des molécules de la membrane interne de la mitochondrie et qui est responsable de la forte imperméabilité de la membrane interne aux protons. Elle fut découverte au préalable dans les cellules cardiaques, d'où son nom.
  • Retour au cours céphalosporine : Classe d'antibiotiques bêta-lactamines. Avec les céphamycines, ils forment le sous-groupe des céphems.
  • Retour au cours cervicite : Inflammation du col de l'utérus d'origine virale, bactérienne, ou parasitaire. Il s'agit d'une maladie sexuellement transmissible, gonocoques et chlamydiae étant principalement en cause.
  • Retour au cours chémoluminescence : Chémoluminescence ou chimiluminescence : Phénomène de réaction chimique ayant pour conséquence la production de lumière. Une réaction de ce type est l'oxydoréduction du luminol (3-aminophthalhydrazide) par l'eau oxygénée, par exemple, ou un quelconque hydroxyde.
  • Retour au cours Chlamydia : Chlamydia trachomatis : Bacille de Gram indéterminé, parasite intracellulaire obligatoire. Cette bactérie est responsable de l'urétrite à chlamydia (ou chlamydiose), maladie sexuellement transmissible qui est la plus fréquente en France (50 fois plus fréquente que la gonorrhée, elle même plus fréquente que la syphilis). Son réservoir est strictement humain. Il existe 15 sérotypes, possédant un tropisme tout particulier pour les muqueuses génitales et oculaires.
  • Retour au cours chlamydiose : Infection en rapport avec l'agent infectieux du genre Chlamydia comme Chlamydia trachomatis ou Chlamydophila psittaci. Dans le cas de Chlamydia trachomatis, c'est une maladie sexuellement transmissible. Ce sont les sérotypes D à K des Chlamydia qui sont responsables de l'infection qui causent toutes des conjonctivites.
  • Retour au cours cirrhose : Maladie chronique du foie dans laquelle l'architecture hépatique est bouleversée de manière diffuse par une destruction des cellules du foie (hépatocytes), suivie de lésions de fibrose alternant avec des plages de régénération cellulaire qui ne respectent plus l'organisation initiale lobulaire. Le terme a été inventé par Laennec pour définir la maladie qui donne au foie des granulations roussâtres.
  • Retour au cours cœlioscopie : Cœlioscopie ou laparoscopie : Technique chirurgicale mini-invasive de diagnostic (cœlioscopie proprement dite) et d'intervention (cœliochirurgie) sur la cavité abdominale, de plus en plus utilisée sur l'appareil digestif (chirurgie viscérale), en gynécologie, et en urologie. Elle fait partie des techniques d'endoscopie chirurgicale.
  • Retour au cours colite : Inflammation du gros intestin : le côlon.
  • Retour au cours collyre : Préparation médicamenteuse liquide (habituellement en solution aqueuse) et stérile, destinée à une application ophtalmique. Les collyres sont des médicaments liquides ou semi-solides qu'on applique sur la conjonctive de l'œil. Les préparations ophtalmiques d'usage topique oculaire comprennent également les pommades et les gels ophtalmiques. Les collyres ont une action locale et permettent de traiter les infections des yeux ou des paupières. Un collyre est un médicament qu'on instille dans l'œil.
  • Retour au cours colposcopie : Étude de la morphologie du col utérin et du vagin au moyen d'un colposcope (loupe binoculaire qui grossit de vingt à cinquante fois, selon les appareils et les optiques choisies pour cet examen médical, pour rechercher et repérer sur ces organes des lésions inflammatoires ou précancéreuses ou cancéreuses et ensuite pratiquer des biopsies guidées de ces lésions.
  • Retour au cours condylome : Lésion bénigne et indolore ressemblant à une verrue située dans l'appareil génital (vulve, vagin, col de l'utérus, testicule, anus et verge) et dû à un virus (papillomavirus) dont la transmission est sexuelle. Les condylomes représentent une affection de plus en plus fréquente, et se voient plus particulièrement chez les jeunes (90 % des malades ont moins de 40 ans). La forme la plus classique des condylomes est la « crête-de-coq » appelée également « condylome plan » qui nécessite une coloration particulière pour être visible.
  • Retour au cours conisation : Technique chirurgicale qui consiste à l'ablation d'un fragment du col de l'utérus en forme de cône. Le but d'une conisation est double : retirer la partie dysplasique (précancéreuse) du col utérin ; analyser le fragment prélevé afin de connaître avec précision la nature des lésions et afin de s'assurer de l'absence d'une lésion plus évoluée.
  • Retour au cours Cryothérapie : Méthode thérapeutique utilisant le froid sous différentes formes (glace, sachets congelés, azote liquide, neige carbonique), ainsi que le gaz (cryoflurane) pour atténuer une inflammation, lutter contre la douleur et l'œdème ou détruire certaines dermatoses, grâce à la vasoconstriction (diminution du calibre des vaisseaux entraînant une diminution de l'arrivée sanguine) qu'elle provoque.
  • Retour au cours cul-de-sac de Douglas : Cul-de-sac de Douglas ou cul-de-sac recto-vaginal : Repli du péritoine entre l'utérus et le rectum, formant un cul-de-sac recto-vaginal. Le cul-de-sac de Douglas est l'endroit où s'accumulent les liquides qui peuvent se trouver par accident dans la cavité péritonéale (sang, pus, etc.). Cet endroit du corps est accessible par le toucher rectal, ce qui permet le diagnostic de nombreuses pathologies. Chez l'homme, ce cul-de-sac est simplement l'extrémité inférieure de la cavité péritonéale, entre la face postérieure de la vessie et la face ventrale du rectum.
  • Retour au cours cyclines : Cyclines ou tétracyclines : Famille d'antibiotiques dérivés de la tétracycline. Ces molécules ont pour caractéristique de posséder quatre cycles accolés, d'où leur nom. Elles sont capables de pénétrer les cellules eucaryotes. Elles ont donc pour cible les parasites intracellulaires (Exemple : Chlamydia pneumoniae). Ces molécules sont bactériostatiques ; il y a donc un risque de récidive.
  • Retour au cours cytodiagnostic de Tzanck : Examen simple, rapide et spécifique, bien que moyennement sensible, réalisé devant une dermatose vésiculo-bulleuse, permettant après une coloration au May-Grunwald-Giemsa d'observer au microscope des cellules ballonisantes et/ou multinucléées témoignant de l'effet cytopathogène du groupe des Herpesvirus.
  • Retour au cours cytokines : Substances solubles de communication synthétisées par les cellules du système immunitaire (les lymphocytes T) ou par d'autres cellules et/ou tissus, agissant à distance sur d'autres cellules pour en réguler l'activité et la fonction. Le terme cytokine est peu connu du grand public alors qu'avec les hormones et les neuromédiateurs, ces molécules sont essentielles à la communication de nos cellules. Leur action, par l'intermédiaire de récepteurs spécifiques, peut être paracrine (cellules proches), endocrine (cellules ou tissus distants), juxtacrine (cellules en contact), ou autocrine (sur la cellule productrice ou une cellule proche du même type). Il s'agit de protéines ou de glycoprotéines. Il apparaît aujourd'hui que les cytokines représentent un langage universel dans le dialogue mené entre les différentes cellules de l'organisme.
  • Retour au cours CytoMégaloVirus : Virus responsable d'infections passant le plus souvent inaperçues. Son caractère pathogène survient surtout chez des patients dont les défenses immunitaires sont faibles : traités par immunodépresseur, atteints par le sida, fœtus. Une infection à cytomégalovirus chez la femme enceinte peut provoquer des lésions chez le fœtus. Il s'agit de l'infection fœtale congénitale la plus fréquente dans les pays industrialisés.
  • Retour au cours dermatite atopique : Maladie dermatologique caractérisée par une éruption érythémateuse papuleuse et vésiculeuse, des lésions sèches, squameuses, et très prurigineuses. Les plaques rouges apparaissent en général entre l'âge de 3 mois et 2 ans. Débutant et prédominant au visage, l'eczéma siège avant tout sur les joues, le front, le cou. Il peut s'étendre au cuir chevelu, plus rarement déborder sur le thorax et les plis de flexion.
  • Retour au cours dermoneurotrope : Qui a un tropisme particulier pour à la fois le système nerveux et la peau, c'est-à-dire ayant la capacité d'infecter les cellules nerveuses et épidermiques, qui sont ses cibles préférentielles.
  • Retour au cours diplocoque : Bactérie sphérique qui a tendance à se grouper par deux (ex : pneumocoque, méningocoque).
  • Retour au cours dot blot : Ensemble de techniques de transfert de molécules permettant de vérifier la présence de molécules spécifiques dans un milieu.
  • Retour au cours dovanose : Maladie bactérienne à focalisations sexuelle, inguinale, péri-anale et parfois buccale, qui s'observe essentiellement dans de multiples foyers en zone intertropicale. Des cas peuvent être rapportés chez des sujets ayant eu des rapports non protégés dans des zones d'endémie (Caraïbes, Brésil, Inde, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Australie, Afrique du Sud). Mais ce n'est pas toujours une MST.
  • Retour au cours doxycycline : Molécule de la famille des cyclines utilisée comme médicament antibiotique. C'est une tétracycline semi-synthétique commercialisée sous le nom Vibramycin. La doxycycline est la substance active d'autres médicaments comme Monodox, Periostat, Vibra-Tabs, Doryx, Vibrox, Adoxa, Doxyhexal et Atridox. Elle est efficace sur les bactéries intracellulaires. Elle est habituellement utilisée soit sous forme monohydrate ou sous la forme d'un sel (hyclate).
  • Retour au cours dysménorrhée : Menstruations difficiles et douloureuses, survenant généralement au deuxième jour des règles, puis s'aggravant progressivement. On distingue les dysménorrhées primaires correspondant à des perturbations du cycle ovulatoire non associées à une atteinte des organes reproducteurs, des dysménorrhées secondaires appelées également dysménorrhées acquises qui sont des règles douloureuses dues à une véritable maladie, c'est-à-dire à une lésion des organes reproducteurs.
  • Retour au cours dyspareunie : Dyspareunie ou algopareunie : Douleur de nature et d'intensité variables ressentie lors des rapports sexuels. Presque systématique lors du premier rapport vaginal due au déchirement de l'hymen. Elle devient en revanche incapacitante lorsqu'elle a lieu à tous les rapports suivants. Les douleurs peuvent être les symptômes de pathologies le plus souvent bénignes mais parfois graves, aussi est-il fortement conseillé de demander l'avis d'un médecin gynécologue qui, seul, pourra répondre à toutes interrogations, poser un diagnostic et envisager un traitement.
  • Retour au cours dysplasie : Malformation ou déformation résultant d'une anomalie du développement d'un tissu ou d'un organe, qui survient au cours de la période embryonnaire ou après la naissance.
  • Retour au cours dysurie : Difficulté à l'évacuation de la vessie. La dysurie est souvent méconnue car indolore et d'installation progressive. On décrit la dysurie d'attente, initiale au début de la miction, et la dysurie de poussée, parfois terminale. Cette dysurie s'accompagne d'une diminution de la force du jet. On en rapproche les mictions en deux temps, les gouttes retardataires, et la sensation de vessie non vide en fin de miction.
  • Retour au cours eczéma : Maladie de la peau mal connue, inflammatoire non contagieuse. On distingue deux grands types d'eczéma : l'eczéma atopique, caractérisé par une prédisposition génétique et son association avec d'autres allergies et touchant principalement les jeunes enfants, et l'eczéma de contact, plus fréquent chez l'adulte, qui est une réaction allergique d'hypersensibilité immunologique cellulaire au contact d'une substance donnée. Il existe également une forme d'eczéma de contact dit irritatif, où les mécanismes de frottements répétés agissent en provoquant une réaction inflammatoire qui aboutit au même tableau clinique que les autres formes d'eczémas. Bien que le mécanisme n'ait pas encore été mis à nu, un grand consensus existe pour associer, au moins partiellement, l'état de stress à l'importance des manifestations de la majorité des cas d'eczéma atopique.
  • Retour au cours effet cytopathogène : Dégénérescence et anomalie cellulaires liées à la présence d'un virus se multipliant dans une cellule. L'existence d'effets cytopathogènes en culture de laboratoire témoigne en général de la présence d'un virus chez un malade. Les modifications observées dans le cytoplasme, les vacuoles ou le noyau de la cellule sont spécifiques de chaque virus.
  • Retour au cours électrocoagulation : Électrocoagulation ou thermocoagulation : Technique médicale qui consiste à appliquer une aiguille dans laquelle passe un courant électrique alternatif à haute fréquence au contact d'un tissu. L'application de l'aiguille a pour conséquence la destruction localisée du tissu en contact. Cette méthode est notamment utilisée en dermatologie pour traiter les varicosités, certains angiomes ou certaines verrues mais aussi dans bien d'autres disciplines.
  • Retour au cours Électrorésection : Ablation chirurgicale (par excision électrique) d'une partie d'un tissu ou d'un organe (résection). Ce procédé est souvent employé pour retirer des adénomes de la prostate.
  • Retour au cours encéphalite herpétique : Infection cérébrale due à l'herpès simplex virus type 1 (HSV1). Son incidence va de 1 sur 250 000 à 1 sur 500 000. Elle survient à tout âge, mais l'incidence est plus élevée chez les enfants de moins de 3 ans (primo-infection) ou chez les adultes de plus de 50 ans (récurrence vraisemblable), et se présente comme une encéphalite aiguë nécrosante temporale. Elle est de début rapide (moins de 48 heures), avec fièvre à 40°C, céphalées, troubles du caractère, du langage et de la mémoire. Puis, à la phase d'état, une obnubilation précède le coma, qui peut s'accompagner de convulsions ou de paralysies. Cette maladie, qui ne touche qu'une minorité de personnes infectées par HSV1 pourrait être due à une prédisposition génétique. En effet, des mutations ont été identifiées chez quelques patients dans 4 différents gènes intervenant dans l'immunité innée contre HSV1 dans le système nerveux central. Le traitement par acyclovir par voie intraveineuse doit être mis en route dès le diagnostic évoqué. L'évolution de l'encéphalite herpétique est gravissime : environ 20 % de mortalité, avec des séquelles graves chez les patients survivants.
  • Retour au cours endocardite : Inflammation de l'endocarde (structures et enveloppe interne du cœur, incluant les valves cardiaques). C'est une maladie assez rare mais souvent très grave. Selon leur origine, les endocardites sont classées en : endocardites non-infectieuses (ce sont les plus rares ; l'endocardite lupique en est un exemple) ; endocardites infectieuses.
  • Retour au cours endocervicite : Inflammation de la paroi interne du col. À l'examen, il existe un écoulement purulent qui sort de l'endocol. La colposcopie, le prélèvement permettent le diagnostic.
  • Retour au cours endomètre : Muqueuse interne de l'utérus.
  • Retour au cours endométrite : Infection de l'endomètre. Elle fait le plus souvent suite à l'accouchement, mais elle peut aussi être causée par un geste endo-utérin (interruption volontaire de grossesse, hystérosalpingographie). L'endométrite du post-partum est une complication infectieuse commune de l'accouchement. Le premier signe en est la fièvre. Son diagnostic et son traitement permettent d'éviter l'extension de l'infection au péritoine et au pelvis.
  • Retour au cours épididymite : Inflammation de l'épididyme. L'infection peut être unilatérale, n'affectant qu'un seul côté, ou bilatérale. Symptômes : tuméfaction et induration du scrotum, gonflement du scrotum et de l'aine, douleur subite aiguë dans la région des testicules, fièvre, sensation de malaise. Chez les hommes de moins de 35 ans, la plupart des cas sont dus aux germes transmis sexuellement que sont Neisseria gonorrhoeae et chlamydia trachomatis. Chez les hommes de plus de 35 ans, la plupart des cas relèvent de bacilles coliformes Gram négatifs, présents dans l'appareil gastro-intestinal. L'épididymite est en général une complication d'une infection de l'urètre qui évacue l'urine à partir de la vessie, ou de la prostate.
  • Retour au cours épisomique : Épisome : Molécule circulaire d'ADN qui peut soit se répliquer de façon autonome, soit être intégrée dans un chromosome cellulaire.
  • Retour au cours épithélioma épidermoïde : Tumeur maligne développée à partir des tissus épithéliaux, autrement dit un carcinome. Les carcinomes épidermoïdes, dont l'aspect morphologique rappelle les revêtements malpighiens, sont des tumeurs de la peau, des muqueuses malpighiennes et paramalpighiennes.
  • Retour au cours érythème : Lésion dermatologique la plus courante, caractérisée par une rougeur congestive de la peau, diffuse ou localisée, s'effaçant à la vitropression (c'est-à-dire à l'appui, via notamment un verre de montre). Il s'agit généralement de la manifestation externe d'une vasodilatation, qui, quand elle est accompagnée d'une exsudation confère à l'érythème un caractère faussement « papuleux ». Hormis dans quelques cas, cette lésion élémentaire ne s'accompagne généralement pas d'autres modifications locales.
  • Retour au cours excorient : Excorier : Écorcher superficiellement la peau.
  • Retour au cours Exérèse : Intervention chirurgicale consistant à retirer de l'organisme un élément qui lui est nuisible ou inutile (organe, tumeur, corps étranger, etc.).
  • Retour au cours exophytique : Qui fait saillie à l'extérieur ou dans la lumière d'une cavité ou d'un conduit.
  • Retour au cours fluoroquinolones : Fluoroquinolones ou quinolones : Large classe d'antibactériens de synthèse qui comprennent les dérivés de l'acide nalidixique. Ce sont des antibiotiques de référence pour de nombreuses infections, comme les pyélonéphrites aiguës ou les prostatites. La principale indication de prescription des fluoroquinolones concerne les infections (ou risque d'infection) des voies aériennes.
  • Retour au cours Fluoro-uracile : Médicament utilisé dans le traitement du cancer. Il appartient à la classe des médicaments antimétabolites, sous-classe des analogues de la pyrimidine.
  • Retour au cours Gardnerella : Gardnerella vaginalis : Seule espèce du genre Gardnerella (famille des Bifidobacteriaceae, ordre des Bifidobacteriales, classe des Actinobacteria). Ces bactéries se présentent comme des bâtonnets pléomorphes ou des coccobacilles, chimio-organotrophes, hétérotrophes. La paroi de ces bactéries ressemble à celle des bactéries Gram positif, mais la coloration apparaît Gram négatif ou Gram variable. Gardnerella vaginalis a pour habitat le vagin de la femme. C'est une bactérie retrouvée fréquemment en cas de vaginose (vaginite non spécifique) soit comme seul germe pathogène soit en association avec d'autres bactéries. Gardnerella vaginalis provoque également des troubles génito-urinaires variés chez la femme et moins souvent chez l'homme (urétrites, cystites).
  • Retour au cours glomérulonéphrite : Affection des glomérules, les structures particulières du cortex rénal, le plus souvent d'origine inflammatoire. Ses manifestations affectent les deux reins de manière égale. Elle peut être asymptomatique, mais le plus souvent elle est responsable d'hématurie et/ou de protéinurie (respectivement du sang et des protéines dans l'urine). Il y a divers types, que l'on subdivise selon leur vitesse d'évolution : la glomérulonéphrite aiguë ou chronique. Les glomérulonéphrites sont le plus souvent primitives mais on peut parfois mettre en évidence des causes infectieuses (bactériennes, virales ou parasitaires), auto-immunes ou au syndrome paranéoplasique.
  • Retour au cours glycoprotéine : Protéine portant un groupement de polysaccharides et une chaine polypeptidique. C'est un hétéroside (composé de plusieurs oses différents) formé d'un motif glucidique fixé de façon covalente à une chaine polypeptidique. Une glycoprotéine est synthétisée suite à la glycosylation d'une protéine, qui peut être de trois types (N-glycosylation, C-glycosylation et O-glycosylation) selon l'acide aminé utilisé. Les glycoprotéines ne renferment pas d'acide uronique ni des esters sulfates dans leur structure. La fraction glucidique peut représenter 5 à 40 % de la molécule.
  • Retour au cours gonococcie : Maladie sexuellement transmissible dont la déclaration est obligatoire, touchant les deux sexes mais préférentiellement l'homme chez qui elle est symptomatique le plus souvent, s'accompagnant en particulier d'un écoulement purulent par l'urètre. C'est une maladie transmise par contact sexuel due à l'infection de l'organisme par le gonocoque et se caractérisant par des atteintes des muqueuses (couche de cellules recouvrant l'intérieur des organes creux) de l'appareil urinaire et génital et d'autres organes. La gonococcie est quelquefois à l'origine d'une gonococcémie correspondant à la présence du gonocoque dans le sang ou encore à une septicémie à gonocoque.
  • Retour au cours gonocoque ou Neisseria gonorrhoeae : Bactérie responsable chez l'Homme de la gonococcie (ou gonorrhée).
  • Retour au cours hémagglutination : Variante de la réaction d'agglutination. Elle est définie comme la fixation d'anticorps spécifiques sur des structures antigéniques particulaires présentes à la surface des globules rouges. Cette réaction aboutit à la formation d'un réseau tridimensionnel d'agglutinat. L'hémagglutination est un mécanisme principalement utilisé en laboratoire afin d'établir des sérodiagnostics et de déterminer les groupes sanguins. Cette méthode est très utilisée étant donnés sa rapidité, sa bonne sensibilité et son faible coût.
  • Retour au cours hématurie : Présence de sang dans les urines. En fait on dépiste la présence de globules rouges en quantité anormalement élevée.
  • Retour au cours hémopathie : Maladie du sang qui touche les érythrocytes, les leucocytes, et les plaquettes. Les hémopathies touchent la production du sang et de ses composants, tels les cellules sanguines, l'hémoglobine, les protéines sanguines, le mécanisme de la coagulation, etc.
  • Retour au cours hépatite B : Hépatite virale due à une infection par le Virus de l'Hépatite B (VHB) et entrainant une inflammation du foie. Les symptômes de la maladie aiguë sont essentiellement une inflammation du foie, avec ou sans ictère, et des troubles digestifs avec nausées et vomissements. À ce stade, l'évolution est souvent bénigne, même si l'hépatite B est la forme la plus grave des hépatites virales, mais il existe, bien que rarement, des formes fulminantes à évolution mortelle. L'infection passe souvent inaperçue lors de l'infection aiguë et chez le patient porteur du virus. Dans près d'un cas sur dix, l'hépatite B aiguë ne guérit pas et devient une infection chronique. Le porteur chronique n'a pas de symptôme apparent mais est susceptible de contaminer son entourage. En cas d'hépatite chronique active, les symptômes peuvent être une fièvre modérée, une grande fatigue, des troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales), une jaunisse, des urines foncées ou des selles décolorées. La gravité potentielle de l'hépatite B est constituée par le risque d'évolution vers une hépatite chronique B qui peut se compliquer d'une cirrhose du foie et d'un cancer du foie, une maladie mortelle avec un taux de réponse très faible à la chimiothérapie actuelle. La transmission du virus se fait par l'intermédiaire des liquides et sécrétions biologiques. Les principaux modes de transmission sont les rapports sexuels, les injections chez les toxicomanes, les transfusions sanguines à risques, la transmission de la mère à l'enfant lors de l'accouchement et le contact étroit avec une personne infectée. Une fois dans le sang, le virus atteint le foie et se multiplie dans ses cellules, les hépatocytes. Le système immunitaire détruit les cellules infectées, entrainant une inflammation du foie.
  • Retour au cours hépatite C : Maladie infectieuse transmissible par le sang et due au Virus de l'Hépatite C (VHC), qui s'attaque au foie. L'infection se caractérise par une inflammation du foie (l'hépatite) qui est souvent asymptomatique, mais qui peut évoluer vers une hépatite chronique et plus tard une cirrhose (fibrose cicatricielle du foie) et un cancer du foie. Le Virus de l'Hépatite C (VHC) se transmet par contact de sang à sang. Il n'existe aucun vaccin disponible contre l'hépatite C. Les symptômes de l'infection peuvent être contrôlés médicalement et, chez une certaine proportion des patients, le virus peut être rendu indétectable par l'administration de médicaments antiviraux au long cours. Bien que la prise en charge médicale précoce soit utile, les personnes atteintes d'une infection par le VHC ne présentent souvent que des symptômes bénins et, par conséquent, ne sont pas demandeuses d'un traitement. On estime que 150 à 200 millions de personnes dans le monde sont infectées par le virus de l'hépatite C, essentiellement par la transfusion de sang qui n'a pas été soumis à un dépistage et la réutilisation d'aiguilles et de seringues non stériles.
  • Retour au cours hépatite fulminans : Hépatite sévère et brutale dont l'origine peut être toxique (médicaments, champignons vénéneux) ou infectieuse (hépatites virales). Les premières conséquences sont des troubles majeurs de l'hémostase entrainant un risque hémorragique multiviscéral. Son pronostic est extrêmement sévère. Le traitement est d'abord étiologique mais il consiste dans la plupart des cas en une transplantation hépatique en urgence.
  • Retour au cours hépatocarcinome : Hépatocarcinome ou Carcinome HépatoCellulaire (CHC) : Cancer primitif du foie, prolifération néoplasique d'origine hépatocytaire, c'est le plus fréquent des cancers primitifs du foie. Il survient presque toujours sur une maladie hépatique, cirrhose dans plus de 90 % ou hépatite chronique virale préexistante, au terme d'une évolution de deux à trois décennies. À l'échelle mondiale, c'est l'un des cancers les plus fréquents. Quelle que soit la cause de la cirrhose, l'incidence de dégénérescence est de l'ordre de 1 à 3 % par an. En Asie et en Afrique où l'infection par le virus B est contractée à la naissance, l'hépatocarcinome survient chez l'adulte jeune. En France, le virus C devient, à côté de l'alcool, une cause importante, essentiellement sur une cirrhose après l'âge de 50 ans. Il existe une prédominance masculine. Le cancer primitif sur foie sain est exceptionnel. Il peut être favorisé par des carcinogènes chimiques (aflatoxine en Afrique). En Occident, l'hépatocarcinome sur foie sain est parfois une variété particulière, dite fibrolamellaire, de meilleur pronostic. Il se développe à partir d'un foyer initial localisé, envahit les vaisseaux portes et métastase dans le foie lui-même par l'intermédiaire des branches portales; cette notion explique le caractère souvent multiloculaire du cancer, maladie autométastasiante dans le foie, et la tendance à la thrombose néoplasique des branches puis du tronc de la veine porte.
  • Retour au cours herpès : Maladie virale chronique responsable d'éruptions cutanées récidivantes et portée par le virus Herpes simplex. Elle représente également la première cause d'ulcérations génitales en Europe principalement. L'herpès génital favorise la transmission du virus du sida.
  • Retour au cours hyperleucocytose : Augmentation du taux de globules blancs dans le sang.
  • Retour au cours hypochondre : Hypochondre ou hypocondre : Région gauche ou droite de l'abdomen, située directement sous le diaphragme.
  • Retour au cours hypoesthésie : Diminution de la sensibilité de l'ensemble des fonctions sensorielles sous ses diverses formes. Ce terme ne doit pas être confondu avec celui d'anesthésie, qui est la perte de la sensibilité sous une ou plusieurs formes.
  • Retour au cours Imiquimod : Molécule immunostimulante qui possède une action antivirale et antitumorale. C'est un médicament qui modifie la réponse immunitaire et est utilisé dans le traitement de certains cancers de la peau (notamment les carcinomes basocellulaires).
  • Retour au cours immunofluorescence : Technique d'immunomarquage, qui utilise des anticorps (ou immunoglobulines) ainsi que des fluorochromes.
  • Retour au cours immunomodulateur : Traitement qui stimule ou freine les réactions du système immunitaire du corps (« modulation »). On parle également d'immunosuppresseur pour les médicaments qui empêchent la réponse immunitaire de l'organisme, ce qui est nécessaire après une greffe d'organe.
  • Retour au cours instillation : Action d'introduire goutte à goutte une substance médicamenteuse dans une cavité naturelle de l'organisme.
  • Retour au cours interféron : Protéine (glycoprotéine de la famille des cytokines). Les interférons sont naturellement produits par les cellules du système immunitaire, mais également par d'autres types cellulaires (cellules dendritiques, mononuclées, épithéliales, etc.) en fonction des sous types. Chez la plupart des vertébrés, ils sont produits en réponse à la présence d'une double hélice d'ADN étranger dans l'organisme. Ils ont pour rôle de défendre l'organisme des agents pathogènes tels les virus, bactéries, parasites et cellules tumorales. Ils le font en induisant la production de protéines de la fonction immunitaire (notamment antivirales et antibactériennes, ou à effet sur la réponse immune, et à visée antiprolifératives). Ils renforcent la réponse immunitaire en inhibant la réplication virale dans les cellules de l'hôte, en activant des cellules NK et les macrophages et améliorent la résistance des cellules de l'hôte aux infections virales. Ils sont donc un des indicateurs possibles d'une infection virale. Ils sont utilisés dans le traitement de maladies virales (hépatites, virus des papillomes, VIH...), éventuellement en cancérologie. Ils sont plus rarement utilisés en traitement préventif (IFN à forte dose avec immunothérapie dans le cas de la rage avec morsure au visage).
  • Retour au cours kératolytique : Qui décolle et élimine la couche de kératine de la peau. Les kératolytiques sont indiqués dans les affections où la couche cornée de l'épiderme produit un excès de kératine (verrues, psoriasis, certaines formes d'acné, etc.). Ils sont employés surtout en applications locales (crèmes, solutions). Parfois, ils peuvent provoquer des allergies ou des irritations, surtout s'ils sont appliqués par erreur sur les yeux, sur les muqueuses ou sur des lésions où la peau est ouverte (plaie, eczéma aigu).
  • Retour au cours koïlocytose : Dermatose (maladie de peau) se caractérisant par des tissus épidermiques présentant un nombre important de koïlocytes. Un koïlocyte est une cellule qui présente, autour de son noyau (ou de ses noyaux car elle est souvent plurinucléée), une vacuole observable en microscopie sous forme d'un halo clair et qui repousse le cytoplasme à la périphérie. Cette configuration est anormale et résulte souvent de l'infection de la cellule par des papillomavirus. On rencontre ces koïlocytes dans les couches moyennes ou externes des épidermes. Ces cellules sont recherchées dans le cas d'une infection à HPV suspectée ou avérée.
  • Retour au cours leucorrhée : Écoulement non sanglant provenant du vagin. Elle peut être physiologique (par sécrétion de glaire cervicale et desquamation vaginale) ou pathologique témoignant d'une infection, le plus souvent d'une vaginite. Bien que le terme leucorrhée signifie littéralement « sécrétion blanche », la couleur de la sécrétion vaginale peut varier en fonction de la cause : elle peut aller d'une sécrétion laiteuse à verdâtre. Les écoulements sanguinolents sont à considérer comme des métrorragies. On considère comme anormales des pertes vaginales malodorantes ou responsables d'irritation et de démangeaison.
  • Retour au cours lichen scléreux : Maladie inflammatoire de la peau, affectant de préférence les régions génitales et périnéales. Elle touche les patients des deux sexes et à tous les âges, plus spécialement autour de la puberté et de la ménopause. Le principal symptôme est un prurit intense, et la lésion primaire est une induration blanche et brillante de la peau (white spot disease). Les régions les plus fréquemment et les plus sévèrement atteintes sont, chez la femme, les petites lèvres et le capuchon clitoridien, et chez l'homme le prépuce.
  • Retour au cours Liquide Céphalo-Rachidien : Liquide Céphalo-Rachidien (LCR) ou Liquide Cérébro-Spinal (LCS) : Liquide dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière. Il est contenu dans les méninges, plus précisément entre la pie-mère (qui recouvre le système nerveux central) et l'arachnoïde (qui tapisse le versant interne de la dure-mère, elle-même solidement attachée aux structures osseuses : boîte crânienne et rachis). Le liquide céphalo-rachidien absorbe et amortit les mouvements ou les chocs qui risqueraient d'endommager le cerveau.
  • Retour au cours macrolides : Molécules à propriétés antibiotiques, qui ont des macrocycles souvent associés à des sucres neutres ou aminés. Elles constituent une famille d'antibiotiques capables de diffuser dans les tissus, voire à l'intérieur des cellules. Ils sont donc actifs sur les germes intracellulaires. Ils sont utilisés dans le cas des infections pulmonaires atypiques (légionellose, infection à Chlamydia), de certaines infections à streptocoques, staphylocoques méti-S, entérocoques. Cependant leur usage est délicat en raison de nombreux effets secondaires et interactions médicamenteuses.
  • Retour au cours maladie de Bowen : Type rare de carcinome épidermoïde (ou spinocellulaire) épidermique, favorisé par le soleil et l'arsenic, et qui peut apparaître en de nombreux endroits de l'organisme (elle peut toucher la peau mais aussi les muqueuses) et se caractérise par la présence de placards cutanés rouges et plats. Elle se présente sous la forme d'une lésion brun rougeâtre arrondie ou arciforme bien limitée dont la surface est un peu surélevée et squameuse. Son diagnostic est histologique. Elle évolue lentement mais sûrement vers un véritable carcinome épidermoïde invasif. La maladie est rebelle à la chimiothérapie et à la radiothérapie. En cas de maladie de Bowen, le risque de cancer du poumon, du rein ou du gros intestin est plus élevé.
  • Retour au cours maladie de Nicolas-Favre : Maladie de Nicolas-Favre ou lymphogranulome vénérien : Maladie sexuellement transmissible due à une bactérie du genre Chlamydia. Cette maladie se transmet directement par contact sexuel et parfois indirectement par le linge ou des objets de toilette contaminés. Sa transmission est fréquente et ses conséquences redoutables. Elle atteint les sujets jeunes et représente une grande cause de stérilité chez la femme. Cette infection peut passer inaperçue chez l'homme, mais surtout chez la femme d'où la facilité de transmission. C'est une IST fréquente en région tropicale.
  • Retour au cours malpighien : Relatif aux couches épithéliales profondes de l'épiderme.
  • Retour au cours ménopause : Arrêt des règles. Lors de la ménopause la femme ne possède plus suffisamment de follicules car ceux-ci ont été soit utilisés pour le cycle ovarien soit les cellules folliculaires ont dégénéré par le phénomène d'atrésie folliculaire. On la divise en plusieurs étapes : périménopause (période d'irrégularités des cycles menstruels précédant la ménopause et l'année qui suit l'arrêt apparent des règles) ; post-ménopause (ménopause confirmée). La ménopause survient en moyenne à l'âge de 51 ans en France.
  • Retour au cours métrorragie : Saignement génital survenant en dehors des règles. On peut avoir des métrorragies après la ménopause ou à cause d'une grossesse extra-utérine rompue. Dans ce dernier cas le fœtus peut s'être développé dans les trompes (au lieu de l'utérus) et ainsi, rompre un vaisseau sanguin. La métrorragie peut ainsi signer un hémopéritoine. C'est une urgence médicale. Le terme métrorragie ne préjuge en rien de l'abondance du saignement. Il ne faut pas confondre métrorragie avec ménorragie, qui définit des règles anormalement longues et abondantes.
  • Retour au cours mycoplasme : Classe des mollicutes, étymologiquement « organismes à peau molle » (alors qu'il devrait être réservé pour désigner les bactéries du genre Mycoplasma). Ils causent des pododermatites.
  • Retour au cours Néoplasies IntraÉpithéliales : Néoplasie IntraÉpithéliale : Lésion précancéreuse intraépithéliale. Le terme de néoplasie intraépithéliale regroupe le Carcinome In Situ (CIS) et les dysplasies épithéliales précancéreuses.
  • Retour au cours orchite : Inflammation chronique ou aiguë des testicules.
  • Retour au cours papulose bowénoïde : Variété de papulose érythémateuse ou pigmentée (rouge ou contenant des pigments colorant la peau) dont le siège se situe sur la peau et les muqueuses de l'appareil génital.
  • Retour au cours parakératose : Dermatose (maladie de peau) se caractérisant par une maturation anormale de la kératine au niveau de la couche cornée de l'épiderme.
  • Retour au cours paresthésie : Paresthésie ou fourmillement : trouble de la sensibilité, désagréable et non douloureux, donnant la sensation de palper du coton, et pouvant s'accompagner d'une anesthésie (disparition plus ou moins importante de la sensibilité), de picotements, d'une raideur cutanée et parfois d'une sensation de « chaud-froid ».
  • Retour au cours pathognomonique : Caractéristique ou indicatif d'une seule maladie donnée, permettant d'en établir le diagnostic certain. En fait, la description d'un signe pathognomonique est très rare, ce qui fait toute la difficulté du diagnostic médical. Le plus connu est le signe de Köplik consistant en la présence de petites taches blanchâtres sur la muqueuse buccale en regard des molaires et survenant quelques jours avant l'éruption de la rougeole.
  • Retour au cours pelvipéritonite : Infection des organes reproducteurs féminins (utérus, trompes de Fallope, ovaires), qui peut se propager à travers les tubes, dans le bassin autour de l'utérus, de la vessie et le gros intestin. L'infection provoque une inflammation. L'infection est plus fréquente chez les jeunes femmes, celles qui ont un nouveau partenaire, et ceux qui n'utilisent pas de préservatifs. Occasionnellement, l'infection de l'utérus (endométrite) et les trompes de Fallope (salpingite) arrive seule, mais si l'utérus est infecté, les tubes sont susceptibles d'être infectés, et vice-versa.
  • Retour au cours pemphigus : Ensemble des lésions cutanées dues à des réactions à des médicaments appliquées sur la peau, ou ingérés, administrée de manière parentérale ou inhalée. Ces réactions, parfois de type allergiques se manifestent par des formes très différentes de lésions, plus ou moins persistantes ou susceptibles de réapparaître périodiquement ou d'accompagner des problèmes respiratoire (œdème de Quink). La personne qui en est victime peut se sensibiliser et déclencher des réactions plus vives ou plus rapides en cas de nouvelle prescription du médicament (ou d'une molécule très proche). Ce sont généralement les mêmes surfaces de peau qui sont touchées lors de chaque prise du médicament, mais d'autres sites peuvent apparaître au fur et à mesure des prises.
  • Retour au cours pénicilline : Antibiotique bêta-lactamine. À la base, la pénicilline est une toxine qui provient de la moisissure penicillium provenant du champignon Penicillium notatum et qui est inoffensive pour l'homme. Elles sont utilisées dans le traitement d'infections bactériennes, principalement contre des germes gram-positifs.
  • Retour au cours pénicilline G : Pénicilline G ou benzylpénicilline : Forme parentérale (intraveineuse ou intramusculaire) de la pénicilline. On l'utilise pour des infections plus sévères où on ne peut s'en remettre à la pénicilline sous forme orale. Elle a exactement le même spectre d'action que la pénicilline V, son parfait équivalent sous forme orale.
  • Retour au cours périhépatite : Périhépatite ou syndrome de Fitz-Hugh-Curtis : Péritonite se localisant sur l'hypocondre droit. D'origine vénérienne, le syndrome de Fitz-Hugh-Curtis est par ce fait associé à plusieurs IST, comme la blennorragie. Il se manifeste par des douleurs de l'hypocondre droit (avec ou sans fièvre) et des douleurs abdomino-pelviennes ou abdominales diffuses. Le traitement approprié contre l'IST qui a déclenché le syndrome permet d'en stopper la source. Pour lutter contre le syndrome en lui-même, on peut utiliser de la tétracycline.
  • Retour au cours phagocytose : Procédé par lequel les microbes sont détruits par certains globules blancs ou leucocytes: ce sont les phagocytes. Elle consiste en la capture et l'ingestion des particules solides inertes ou vivantes du milieu ambiant. Elle concerne en général des éléments solides, contrairement à la pinocytose (autre type d'endocytose), et ne sert uniquement qu'à des leucocytes et polymorphonucléaires neutrophiles (éléments du système immunitaire). La phagocytose est caractérisée par l'adhésion, l'ingestion et éventuellement la digestion de particules de diamètre microscopique, puis par le rejet des déchets. Cette activité constitue un élément essentiel de l'immunité naturelle. Hormis quelques différences, le processus de la phagocytose est fondamentalement le même chez les granulocytes et les macrophages.
  • Retour au cours photophobie : Gêne causée par la lumière, due à une sensation visuelle pénible produite par la lumière au cours de certaines maladies.
  • Retour au cours Pian : Tréponématose causée par Treponema pallidum pertenue, spirochète très présent dans les régions tropicales d'Amérique Latine, d'Afrique subsaharienne et d'Asie. Elle entraine une infection cutanée pouvant atteindre les tissus profonds, notamment osseux, par contiguïté. La transmission, directe, se fait par contacts cutanés avec une lésion infectée, le plus souvent dans l'enfance. Ce n'est pas une infection sexuellement transmissible.
  • Retour au cours Pinta : Pinta ou caraté : Tréponématose due au spirochète Treponema carateum. Elle atteint les enfants et adolescents des régions tropicales et forestières d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud. C'est une affection relativement bénigne, entrainant uniquement des lésions cutanées, d'abord inflammatoires puis dyschromiques. Le diagnostic est clinique et sérologique. Le traitement repose sur les antibiotiques tels que la pénicilline, la tétracycline ou le chloramphénicol.
  • Retour au cours podophylline : Résine extraite des rhizomes de podophyllum peltatum. Utilisée comme purgatif dans le traitement de la constipation chronique, et comme caustique topique dans le traitement de certaines tumeurs cutanées bénignes.
  • Retour au cours podophyllotoxine : Antimitotique cytolytique et antiviral purifié à partir de la podophylline, résine extraite de la racine de Podophyllum peltatum. Elle provoque une nécrose des tissus en contact. Utilisée en application locale, traitement des condylomes acuminés (verrues ano-génitales). Ses dérivés d'hémisynthèse sont les épipodophyllotoxines, étoposide et téniposide, inhibiteurs de la topoisomérase II, anticancéreux.
  • Retour au cours prodrome : Prodrome ou phase prodromique : Période d'une maladie pendant laquelle un ensemble de signes et de symptômes avant-coureurs annoncent la survenue de la phase principale de cette maladie.
  • Retour au cours propylène glycol : Alcool utilisé principalement comme additif alimentaire considéré comme généralement non toxique (E1520).
  • Retour au cours prostatite : Inflammation de la prostate, affection touchant de préférence l'homme jeune bien que l'homme âgé le soit aussi. Elle peut être d'origine infectieuse. Si la prostate se développe trop, elle peut resserrer l'urètre et ainsi perturber l'écoulement de l'urine, ce qui rend la miction difficile et douloureuse, voire complètement impossible dans des cas extrêmes. La prostatite aiguë peut s'accompagner de fièvre, frissons et rétention urinaire, en cela elle peut ressembler à une autre infection des voies urinaires : la pyélonéphrite aiguë. Le responsable en est bien souvent Escherichia coli (80 % des cas recensés dans la littérature médicale) que l'ECBU (Examen CytoBactériologique des Urines) identifiera et dénombrera aisément. La prostatite chronique est souvent due elle aussi à la prolifération d'Escherichia coli, plus rarement de Mycobacterium tuberculosis en cas de tuberculose urogénitale, les symptômes sont une douleur dans le bas ventre et des brûlures urinaires. Il faut savoir que les infections ORL et dentaires entretiennent les foyers de prostatites, il faut donc éradiquer ces infections pour bien traiter la prostate. La prostate étant un organe sexuel, toute affection prostatique a forcément un retentissement sur la vie intime des hommes atteints.
  • Retour au cours prurit : Symptôme fréquent (notamment en dermatologie) qui recouvre une sensation de démangeaison de la peau, le plus souvent en rapport avec des lésions dermatologiques (parfois aussi sans cause connue : c'est le prurit « sine materia »). Il constitue le principal signe fonctionnel en dermatologie.
  • Retour au cours psoriasis : Maladie de la peau d'origine mal connue, en partie génétique. Cette affection dermatologique touche 1 à 3 % de la population mondiale, aussi bien chez les femmes que chez les hommes. Dans sa forme bénigne, le psoriasis se limite au cuir chevelu, aux ongles, aux genoux, aux coudes, aux pieds, aux mains et, parfois, aux organes génitaux. Dans les cas graves, il s'étend et peut gagner la totalité du corps. Cette dermatose chronique évolue de façon très individuelle, avec des poussées, mais aussi des rémissions au cours desquelles les lésions disparaissent. On dit alors que le psoriasis est « blanchi ». Le répit est de durée très variable et la rémission souvent incomplète. À ce jour, aucun traitement curatif permettant de guérir complètement du psoriasis n'est connu ; il est toutefois possible de maîtriser le psoriasis, de diminuer l'étendue des lésions et d'améliorer la vie des patients.
  • Retour au cours pyosalpinx : Présence de pus dans une trompe utérine ou dans les deux. Un pyosalpinx est la conséquence d'une salpingite (inflammation d'une trompe ou des deux, d'origine infectieuse) non diagnostiquée ou traitée trop tardivement. Il se manifeste par des douleurs pelviennes importantes, rendant l'examen gynécologique difficile. Un pyosalpinx entraîne un risque de stérilité par obturation des trompes. Le diagnostic est confirmé soit par échographie pelvienne, soit par cœlioscopie. Le traitement consiste à drainer le pus et à réparer la ou les trompes éventuellement endommagées, voire à les retirer chirurgicalement (salpingectomie). Selon les cas, l'intervention peut faire appel aux techniques de la cœliochirurgie (introduction des instruments chirurgicaux par de petites incisions abdominales) ou nécessiter une laparotomie (ouverture chirurgicale de l'abdomen).
  • Retour au cours pyurie : Présence de pus et de leucocytes altérés dans les urines.
  • Retour au cours quinolone : Quinolones ou fluoroquinolones : Large classe d'antibactériens de synthèse qui comprennent les dérivés de l'acide nalidixique. Ce sont des antibiotiques de référence pour de nombreuses infections, comme les pyélonéphrites aiguës ou les prostatites. La principale indication de prescription des fluoroquinolones concerne les infections (ou risque d'infection) des voies aériennes.
  • Retour au cours sacro-iléite : Sacro-iléite ou sacro-iliite : Inflammation de l'articulation sacro-iliaque qui se situe entre le sacrum et les os iliaques. La sacro-iléite se présente généralement par des douleurs lombaires ou fessières pouvant alterner du côté gauche au côté droit, irradiant à l'arrière de la cuisse. Elle est très souvent confondue avec une sciatique. Les douleurs les plus fortes se manifestent après quelques heures de sommeil, ce qui provoque souvent le réveil et le « dérouillage matinal ». La sacro-iliite est un des principaux symptômes de la spondylarthrite ankylosante.
  • Retour au cours salpingite : Inflammation d'une, ou des deux (dans 60 % des cas) trompes de Fallope. Infections sexuellement transmissibles, gonocoques et chlamydiae sont principalement en cause.
  • Retour au cours sérodiagnostic : Diagnostic basé sur l'étude du sérum. Un sérodiagnostic fait le diagnostic indirect d'une infection en mettant en évidence les anticorps fabriqués par l'organisme pour se défendre.
  • Retour au cours séroprévalence : Nombre de personnes dans une population donnée qui répond positivement à des tests sériques spécifiques. Elle est souvent présentée sous forme de pourcentage ou encore de cas ramené à une population de 100000 individus. Les tests sériques sont souvent basés sur les techniques de détection d'anticorps (notamment pour les infections virales tel que le VIH ou l'Herpesviridae).
  • Retour au cours Sérovar : Sérovar ou sérotype : Propriété antigénique permettant d'identifier une cellule (bactéries, RBC, etc.) ou un virus par des méthodes sérologiques. La technique est souvent appelée le sérogroupage. Autrement dit, c'est le nom donné à la variété sérologique correspondant à une espèce (bactérie, virus.) et la manière de nommer les subdivisions taxonomiques (de classement) de micro-organismes sur la base des caractéristiques de leur antigène ou protéines.
  • Retour au cours skénite : Inflammation des glandes de Skene, sur la paroi de l'urètre.
  • Retour au cours Southern blot : Transfert d'ADN, méthode de biologie moléculaire permettant l'analyse de l'ADN. Elle a été inventée par Edwin Southern, un professeur britannique de biologie moléculaire.
  • Retour au cours spéculum : Outil médical – généralement en métal ou à usage unique en plastique – permettant d'explorer une cavité corporelle par l'écartement des parois.
  • Retour au cours spondylarthrite ankylosante : Spondylarthrite ankylosante ou morbus Bechterew ou maladie de Bechterew : Spondylarthropathie (maladie inflammatoire de la colonne vertébrale) atteignant surtout le bassin et la colonne vertébrale. C'est une maladie relativement fréquente (entre 0,5 et 2 % de la population générale), avec une prédominance masculine nette (2 hommes pour une femme) atteignant préférentiellement l'adulte jeune, les premiers symptômes apparaissant le plus souvent avant l'âge de 30 ans). Son incidence annuelle est variable suivant les études, allant de 0,5 à 14 pour 100 000 sujets.
  • Retour au cours sténose : Modification anatomique qui se traduit par un rétrécissement d'une structure (canal, vaisseau).
  • Retour au cours stérilité : État involontaire d'un individu inapte à concevoir un enfant.
  • Retour au cours syndrome de Fitz-Hugh-Curtis : Syndrome de Fitz-Hugh-Curtis ou périhépatite : Péritonite se localisant sur l'hypocondre droit. D'origine vénérienne, le syndrome de Fitz-Hugh-Curtis est par ce fait associé à plusieurs IST, comme la blennorragie. Il se manifeste par des douleurs de l'hypocondre droit (avec ou sans fièvre) et des douleurs abdomino-pelviennes ou abdominales diffuses. Le traitement approprié contre l'IST qui a déclenché le syndrome permet d'en stopper la source. Pour lutter contre le syndrome en lui-même, on peut utiliser de la tétracycline.
  • Retour au cours Syndrome de Kaposi-Juliusberg : Maladie due à la contamination par le virus de l'herpès d'un nourrisson atteint d'un eczéma étendu. Le syndrome de Kaposi-Juliusberg se caractérise par des pustules souvent hémorragiques s'étendant rapidement du visage à l'ensemble du corps sur les lésions d'eczéma préexistantes. Cette éruption s'accompagne de sensations douloureuses ressemblant à des brûlures. L'état général de l'enfant est altéré, la fièvre, élevée ; il peut y avoir des troubles neurologiques tels que des convulsions et des troubles de la conscience. Le traitement est urgent et nécessite l'hospitalisation de l'enfant : médicaments antiviraux (aciclovir), antibiotiques administrés par voie intraveineuse, et surveillance de l'état général. La guérison est rapide. Les pustules laissent de petites cicatrices pigmentées qui disparaissent au bout de quelques mois. La prévention consiste essentiellement à empêcher toute personne atteinte d'un herpès buccal (bouton de fièvre) d'avoir des contacts avec des nourrissons souffrant d'eczéma.
  • Retour au cours syndrome occulo-urétro-synovial de Fiessinger-Leroy-Reiter : Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter ou syndrome oculo-urétro-synovial : Maladie systémique qui accompagne parfois la spondylarthrite ankylosante. Elle se caractérise par l'apparition simultanée de : fièvre ; diarrhée sanglante ; inflammation de l'urètre et des articulations, notamment difficulté d'uriner et douleurs articulaires ; conjonctivite (yeux rouges, avec démangeaisons). Elle fait partie des spondylarthropathies séronégatives (le malade ne présente pas d'anticorps spécifiques permettant de déceler la maladie). Elle est due à une atteinte inflammatoire de l'œil, des organes génito-urinaires, des articulations ou des intestins en réaction a une infection bactérienne. C'est une des causes les plus fréquentes d'arthrite chez les jeunes.
  • Retour au cours synéchie : Adhérence cicatricielle de deux surfaces ulcérées.
  • Retour au cours synovial : Synovie ou liquide synovial : Liquide produit par la membrane synoviale. Ce liquide est visqueux, transparent ou jaune pâle, d'où son nom, évoquant du blanc d'œuf cru. Le liquide synovial est composé d'acide hyaluronique, sécrété par les cellules de type fibrocyte de la membrane synoviale, et de liquide interstitiel filtré du plasma sanguin. Il forme une pellicule sur les faces internes de la capsule articulaire. Il a notamment pour fonction de réduire la friction en lubrifiant l'articulation, d'absorber les chocs, de fournir de l'oxygène et des nutriments aux chondrocytes du cartilage articulaire et d'éliminer de ces derniers le dioxyde de carbone et les déchets métaboliques (le cartilage est un tissu avasculaire, il ne possède pas de vaisseaux sanguins qui accomplissent ces tâches). Le liquide synovial contient également des phagocytes qui éliminent les microorganismes et les débris issus de l'usure normale ou de la déchirure de l'articulation. Lorsqu'une articulation synoviale est immobilisée pendant un certain temps, le liquide devient plus visqueux (gélatineux) mais, à mesure qu'on augmente le mouvement, sa viscosité diminue.
  • Retour au cours syphilis : Syphilis ou vérole : Maladie vénérienne, infectieuse et contagieuse, due au tréponème pâle. Elle se manifeste par un chancre initial et par des atteintes viscérales et nerveuses tardives, certaines manifestations survenant plusieurs années après la contamination.
  • Retour au cours teinture de benjoin : Baume, ou résine, de diverses plantes du genre Styrax. À l'état naturel, le benjoin se présente sous forme de résine que l'on obtient après avoir incisé le tronc de l'aliboufier à benjoin (celui-ci appartient à la famille des Styracacées). L'arbre duquel on a extrait la résine du benjoin est originaire de la Thaïlande, d'Indonésie, des Indes orientales et d'Indochine. Quand on dissout la résine, il s'en dégage une odeur avec une note de fond épicée rappelant la vanille.
  • Retour au cours ténesme : Tension douloureuse, au niveau de l'anus ou de la vessie, avec sensation de brûlure et envie constante d'aller à la selle ou d'uriner. Cette tension apparait avant ou après l'évacuation du rectum ou de la vessie. On retrouve ce symptôme dans les inflammations du rectum ou de la vessie, d'origine infectieuse, parasitaire ou tumorale. Le ténesme se différencie des épreintes, qui sont des douleurs coliques et rectales, associées à une fausse envie d'aller à la selle.
  • Retour au cours ténosynovite : Tendinite caractérisée par une inflammation d'un tendon et de sa gaine synoviale. Cette pathologie rhumatismale peut toucher toutes les zones tendineuses (épaule, main, pied) souvent sollicitées et qui subissent des microtraumatismes.
  • Retour au cours test de Nelson : Réaction de laboratoire visant à mettre en évidence, dans le sang des patients suspects de syphilis, la présence d'anticorps spécifiques du tréponème pâle. Le test de Nelson est le test sérologique de référence de la syphilis. Il utilise des tréponèmes vivants cultivés chez l'animal de laboratoire. Du fait de sa réalisation délicate, il est effectué par des laboratoires spécialisés et n'est prescrit que dans les rares cas où l'interprétation des autres tests (Venereal Disease Research Laboratory, ou VDRL, et Treponema Pallidum Haemagglutination Assay, ou TPHA) est difficile.
  • Retour au cours tétracyclines : Famille d'antibiotiques dérivés de la tétracycline. Ces molécules ont pour caractéristique de posséder quatre cycles accolés, d'où leur nom. Elles sont capables de pénétrer les cellules eucaryotes. Elles ont donc pour cible les parasites intracellulaires (Exemple : Chlamydia pneumoniae). Ces molécules sont bactériostatiques ; il y a donc un risque de récidive.
  • Retour au cours treponema pallidum : Treponema pallidum ou tréponème pâle : Bactérie responsable de la syphilis chez l'Homme. Il appartient à la famille des tréponèmes, dont il est le seul représentant sexuellement transmissible.
  • Retour au cours tréponématose : Tréponématose ou tréponémose : Ensemble de maladies provoquées par les tréponèmes, genre de bactéries appartenant à la famille des spirochètes.
  • Retour au cours Trichomonas : Trichomonas vaginalis : Protozoaire flagellé (animal microscopique constitué d'une seule cellule, ayant la forme d'une poire dont le corps est muni de 3 à 5 flagelles, sorte de cil) et qui mesure environ 7 à 10 micromètres mais peut atteindre parfois une longueur de 25 micromètres. Il s'agit d'un parasite des cavités naturelles.
  • Retour au cours tuberculose : Maladie infectieuse transmissible et non immunisante, avec des signes cliniques variables. Elle est provoquée par une mycobactérie du complexe tuberculosis correspondant à différents germes et principalement Mycobacterium tuberculosis (ou Bacille de Koch (BK)).
  • Retour au cours tuberculose : Maladie infectieuse transmissible et non immunisante, avec des signes cliniques variables. Elle est provoquée par une mycobactérie du complexe tuberculosis correspondant à différents germes et principalement Mycobacterium tuberculosis (ou Bacille de Koch (BK)).
  • Retour au cours tumeur de Bushke-Löwenstein : Tumeur de Bushke-Löwenstein ou condylome acuminé géant : Prolifération pseudoépithéliomateuse appartenant au groupe des carcinomes verruqueux.
  • Retour au cours urétrite : Inflammation de l'urètre chez l'homme ou la femme, habituellement d'origine bactérienne.
  • Retour au cours vaccinostyle : Stylet métallique, ressemblant à une plume à écrire (on l'appelle aussi « plume vaccinostyle », ou « lancette »), qui sert à faire une scarification sur la peau d'un patient que l'on vaccine, le vaccin étant mis en contact avec cette « égratignure ». La vaccination par scarification n'est plus pratiquée de nos jours.
  • Retour au cours vaginoscope : Dispositif de diagnostic inséré dans le vagin pour examiner visuellement le col de l'utérus et la partie supérieure du vagin (cul-de-sac).
  • Retour au cours valaciclovir : Médicament antiviral indiqué dans le traitement du zona, de l'herpès labial et de l'herpès génital chez les personnes immunocompétentes. Il permet aussi le traitement de certaines infections par cytomégalovirus.
  • Retour au cours varicelle : Maladie infantile éruptive, caractérisée par sa très grande contagiosité. Elle traduit la primo-infection par le virus varicelle-zona (VZV (Varicella-Zoster Virus)), virus de la famille des herpesviridae.
  • Retour au cours vaseline : Distillat de pétrole, formé essentiellement d'alcanes. La vaseline officinale est un médicament. C'est une pommade à action lubrifiante et employée comme traitement d'appoint des lésions de sécheresse cutanée.
  • Retour au cours virus d'Epstein-Barr : Herpèsvirus, également appelé HHV-4 (Human HerpesVirus 4), impliqué dans la MonoNucléose Infectieuse (MNI).
  • Retour au cours zona : Dermatose virale fréquente, due au virus de l'herpès zoster, le même virus que la varicelle. L'affection se complique essentiellement de douleurs qui peuvent devenir chroniques et invalidantes par névrite post-zostérienne.