• Retour au cours alcalinisation : Action de rendre alcalin.
  • Retour au cours aminoside : Aminoside ou aminoglycoside : Famille d'antibiotiques actifs sur certains types de bactéries. Ils comprennent l'amikacine, la gentamicine, la kanamycine, la néomycine, la nétilmicine, la paromomycine, la streptomycine, et la tobramycine. La plupart de ces antibiotiques sont produits par des bactéries de la famille des actinomycètes, ou en sont dérivés par hémisynthèse. Ceux qui sont dérivés des actinomycètes du genre Streptomyces prennent le suffixe « -mycine », ceux qui sont dérivés du genre Micromonospora prennent le suffixe « -micine ».
  • Retour au cours amoxicilline : Antibiotique bêta-lactamine bactéricide de la famille des aminopénicillines, indiqué dans le traitement des infections bactériennes à germes sensibles. Elle est également indiquée chez l'adulte dans le traitement de certains ulcères de l'estomac ou du duodénum causés par une bactérie (helicobacter pylori) en combinaison avec le métronidazole ou la clarithromycine et un inhibiteur de la pompe à protons.
  • Retour au cours antibiogramme : Technique de laboratoire visant à tester la sensibilité d'une souche bactérienne vis-à-vis d'un ou plusieurs antibiotiques supposés ou connus. Le principe consiste à placer la culture de bactéries en présence du ou des antibiotiques et à observer les conséquences sur le développement et la survie de celle-ci. On peut par exemple placer plusieurs pastilles imbibées d'antibiotiques sur une souche bactérienne déposée dans une boîte de Petri. Il existe trois types d'interprétation selon le diamètre du cercle qui entoure le disque d'antibiotique : souche ou bactérie sensible, intermédiaire ou résistante.
  • Retour au cours Apyrexie : Absence de fièvre.
  • Retour au cours bactériurie : Présence de bactéries dans les urines. L'urine étant un liquide stérile, la présence de bactéries peut être à l'origine de différentes pathologies, telles que les cystites, les pyélonéphrites ou encore les bactériuries asymptomatiques. La confirmation d'une infection urinaire se fait devant une bactériurie significative, c'est-à-dire une bactériurie ne pouvant pas être imputée à une contamination bactérienne lors du prélèvement de l'échantillon urinaire.
  • Retour au cours céphalosporine : Classe d'antibiotiques bactéricides bêta-lactamines. Avec les céphamycines, ils forment le sous-groupe des céphems.
  • Retour au cours cervicovaginite : Inflammation simultanée du col de l'utérus et du vagin. Si la cervicovaginite est purulente, elle doit être traitée énergiquement pour éviter une infection pelvienne haute. La recherche est axée sur la présence de Chlamydia trachomatis et surtout gonocoques.
  • Retour au cours corticothérapie : Emploi thérapeutique des corticoïdes.
  • Retour au cours créatininémie : Présence de créatinine dans le sang.
  • Retour au cours cystite : Inflammation de la vessie. La cystite est le plus souvent d'origine bactérienne (colibacilles, naturellement présents dans l'intestin); mais peut aussi être due à un agent toxique : traitement anticancéreux ou radiothérapie. C'est une affection fréquente chez la femme, car elle possède un urètre court, ce qui augmente le risque d'infection urinaire.
  • Retour au cours Diurèse : Élimination de l'urine dans son ensemble, de façon qualitative et quantitative.
  • Retour au cours drépanocytose : Maladie génétique héréditaire qui se caractérise par l'altération de l'hémoglobine, protéine assurant le transport de l'oxygène dans le sang. L'hémoglobine anormale (hémoglobine S), dans certaines conditions (froid, fièvre, déshydratation, etc.), va rendre les globules rouges rigides, ceux-ci perdant leur capacité normale à se déformer pour passer dans les tout petits vaisseaux sanguins.
  • Retour au cours Entérobacter : Genre de bactérie appartenant à la classe des Gammaproteobacteria et à la famille des Enterobacteriaceae. Il s'agit d'un bacille à coloration de Gram négatif, chimio-hétérotrophe. L'habitat est l'intestin de l'Homme et des animaux, Enterobacter est aussi trouvé dans les selles, les eaux d'égouts, le sol, les produits laitiers. Certaines souches du genre Enterobacter peuvent être responsables d'infections nosocomiales.
  • Retour au cours Entérocoque : Bactérie à métabolisme anaérobie, dite cocci à Gram positif, se présentant habituellement sous forme de chaînettes. Les entérocoques sont des pathogènes opportunistes causant des septicémies, infections urinaires, ou abdominales d'origine intestinale. Ils sont la cause de plus de 10 % des infections nosocomiales. Les deux principales espèces sont Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium. Ils sont assez résistants aux acides, ce qui leur permet de passer la barrière stomacale. Dans l'eau potable, ce sont des indicateurs de contamination fécale, comme les colibacilles. Certaines souches sont antibiorésistantes. Leur résistance à certains antibiotiques et leur profil de virulence varie selon les souches isolées. Les patients peuvent aussi y être plus ou moins vulnérables.
  • Retour au cours Escherichia coli : Escherichia coli ou colibacille : Bactérie intestinale des mammifères très commune chez l'être humain. C'est un coliforme fécal, généralement commensal. Cependant, certaines souches d'Escherichia coli peuvent être pathogènes, entraînant alors des gastro-entérites, infections urinaires, méningites, ou septicémies.
  • Retour au cours glycémie : Concentration de glucose dans le sang, ou plus exactement dans le plasma sanguin. Elle est mesurée en général en gramme de glucose par litre de sang, ou en millimoles de glucose par litre de sang.
  • Retour au cours glycosurie : Présence de sucre dans les urines. Son apparition est liée à un taux de sucre dans le sang (glycémie) trop important. Normalement, elle est strictement nulle.
  • Retour au cours Hématurie : Présence de sang dans les urines. En fait on dépiste la présence de globules rouges en quantité anormalement élevée.
  • Retour au cours hyperéchogénicité : Capacité à renvoyer un fort écho en échographie.
  • Retour au cours hyperhémie : Hyperhémie ou hyperémie : Accumulation de sang dans les vaisseaux d'un organe.
  • Retour au cours Ionogramme : Examen de laboratoire de biologie médicale qui analyse la concentration en électrolytes d'un liquide organique (sang, urines, liquide céphalo-rachidien). Ces électrolytes sont des sels, acides, bases, capables de se dissocier en solution pour former des ions. Ces ions sont de deux types : les cations (ions positifs attirés par la cathode) et les anions (ions négatifs attirés par l'anode). C'est un examen biologique très courant et très utile pour dépister les troubles ioniques qui surviennent dans les maladies rénales, hormonales, maladies iatrogènes, les troubles de l'hydratation, les troubles gastro-intestinaux (diarrhée, vomissements), les malnutritions, et dans toute perturbation de l'équilibre acido-basique de l'organisme. Cet examen fait partie des éléments de surveillance d'un malade, sous traitement (diurétiques par exemple).
  • Retour au cours Klebsielles : Bacilles Enterobacteriaceae à gram négatif, immobiles et capsulées (sauf 6 % des souches de Klebsielles pneumoniae subsp. pneumoniae). Elles font partie du groupe « KESH » (Klebsiella, Enterobacter, Serratia et Hafnia mais rare), elles fermentent le glucose par la voie du butan-2,3-diol avec production de gaz.
  • Retour au cours leucocyturie : Présence de globules blancs (leucocytes) dans l'urine.
  • Retour au cours Listéria : Genre bactérien, qui compte 6 espèces : Listeria monocytogenes (les seules listeria pathogènes pour les humains), Listeria innocua, Listeria ivanovii subsp. ivanovii, Listeria ivanovii subsp. londoniensis, Listeria grayi, Listeria seeligeri, Listeria welshimeri. Les Listeria sont des bacilles de petite taille, mobiles à 20 °C (grâce à des flagelles), gram positif. Toutes les espèces sont catalase positives, non sporulées, et anaérobies facultatifs. Ce sont des bactéries ubiquistes qu'on trouve presque partout : dans le sol, en épiphyte sur les végétaux, l'eau, etc. Très résistantes, elles peuvent survivre aux traitements de nettoyage-désinfection et ainsi persister dans les ateliers de production de l'industrie agro-alimentaire.
  • Retour au cours listériose : Maladie bactérienne qui affecte de nombreuses espèces animales et qui est causée par la Listeria monocytogenes. La transmission de cette maladie se fait essentiellement par l'alimentation. On retrouve pour la plupart des espèces des formes septicémiques, des formes nerveuses et des formes génitales. La prévention repose sur un respect strict de l'hygiène. La listériose se manifeste entre autres par une septicémie, une méningite (ou méningo-encéphalite), une encéphalite, et des infections intra-utérines ou cervicales chez la femme enceinte, ce qui peut entraîner un avortement spontané (au cours des second et troisième trimestres).
  • Retour au cours lithiase : Affection caractérisée par l'apparition dans un conduit de l'organisme d'une masse minérale, appelée calcul.
  • Retour au cours métrorragie : Saignement génital survenant en dehors des règles. On peut avoir des métrorragies après la ménopause ou à cause d'une grossesse extra-utérine rompue. Dans ce dernier cas le fÅ“tus peut s'être développé dans les trompes (au lieu de l'utérus) et ainsi, rompre un vaisseau sanguin. La métrorragie peut ainsi signer un hémopéritoine. C'est une urgence médicale. Le terme métrorragie ne préjuge en rien de l'abondance du saignement. Il ne faut pas confondre métrorragie avec ménorragie, qui définit des règles anormalement longues et abondantes.
  • Retour au cours nitrite : Nitrites : Sels de l'acide nitreux (acide instable de formule HNO2). Composés intermédiaires de l'azote entre l'ammoniac et les nitrates, les nitrites apparaissent lors de la dégradation des substances azotées par des bactéries dans la filtration biologique. Les nitrites sont toxiques pour la majorité des animaux. Au cours du cycle de l'azote, c'est la nitrosation qui produit les nitrites.
  • Retour au cours nitrofurantoïne : Antibiotique urinaire de la famille des nitrofuranes, indiqué dans le traitement de la cystite aiguë chez la femme.
  • Retour au cours parenchyme : Organe la somme des tissus constituant les parties fonctionnelles (et souvent vitales) d'un organe, c'est-à-dire assurant la fonction propre de cet organe (et non les cellules ou structures dites de soutien, de remplissage ou d'alimentation de cet organe bien que ces dernières aient aussi souvent des rôles fonctionnels secondaires). Ce sont par exemple : les neurones (éléments fonctionnels de base du système nerveux), les hépatocytes (qui assurent plusieurs des fonctions vitales du foie), les entérocytes (dans l'intestin, constitués des cellules spécialisées dans la fonction de l'organe), les néphrons (ou glomérules, qui, dans le rein, sont les éléments permettant la filtration du sang et l'excrétion des déchets via l'urine), les bronchioles et alvéoles pulmonaires, la « pulpe rouge » et la « pulpe blanche » (correspondant aux follicules lymphoïdes) de la rate. L'innervation des parenchymes (hors tissus nerveux) va de l'absence totale (neurones) à une faible présence (épiderme).
  • Retour au cours péristaltisme : Ensemble des contractions musculaires (« mouvements péristaltiques ») permettant la progression du contenu d'un organe creux à l'intérieur de cet organe.
  • Retour au cours Phlegmon périnéphrétique : Infection de l'espace situé en périphérie du rein, constitué de tissu conjonctif et de graisse (tissu adipeux). Un phlegmon est une inflammation aiguë ou subaiguë du tissu conjonctif situé en dessous de la peau ou plus profondément. par les cellules conjonctives, les fibres conjonctives et les fibres élastiques. Le phlegmon périnéphrétique est le résultat d'une infection du rein lui-même, infection à type de pyélonéphrite. Il s'agit d'une infection et d'une inflammation de l'appareil urinaire dans sa partie haute (du rein) d'origine bactérienne, dont le germe responsable est le plus souvent Escherichia coli. Dans quelques cas, la pyélonéphrite aiguë se complique d'un choc septique.
  • Retour au cours Pollakiurie : Fréquence excessive des mictions en petites quantités. Ces mictions ont lieu à intervalles fréquents et sont liées à une sensation de plénitude vésicale (impression de vessie pleine) qui n'est pas due à une vessie pleine mais à une vessie présentant une irritation. Cette sensation s'accompagne d'une impression de plénitude même quand la vessie n'est pas pleine.
  • Retour au cours progestérone : Hormone stéroïde principalement sécrétée par le corps jaune des ovaires et impliquée dans le cycle menstruel féminin, la grossesse (progestagène : supporte la gestation) et l'embryogenèse. Dans le cycle ovarien, la progestérone inhibe les contractions rythmiques de la musculature utérine et crée un silence utérin sans lequel toute gestation serait impossible.
  • Retour au cours protéinurie : Excès de protéines dans l'urine.
  • Retour au cours Proteus mirabilis : Bactérie gram-négatif, facultativement anaérobie, en forme de tige, mobile par la présence de flagelles. Il démontre une activité uréasique caractéristique.
  • Retour au cours pyélonéphrite : Infection bactérienne des voies urinaires hautes, touchant donc le bassinet (pyélite) et le parenchyme rénal (néphrite), compliquant ou s'associant à une infection et/ou inflammation des voies urinaires basses. La contamination des voies urinaires se fait par voie ascendante à partir des flores digestive, génitale et cutanée. Les germes les plus fréquemment rencontrés sont des Bactéries Gram Négatif (BGN) types entérobactéries, Escherichia coli en tête. La pyélonéphrite est plus fréquente chez les femmes de 15 à 65 ans mais peut également se rencontrer à tout âge, ainsi que chez les hommes. Le diagnostic chez la personne jeune est généralement facile, il repose sur la clinique (apparition d'une fièvre et d'une douleur lombaire unilatérale dans les suites d'une cystite mal soignée), sur les examens biologiques (principalement la présence de germes à l'ECBU) et d'imagerie (échographie rénale et radiographie de l'Abdomen Sans Préparation (ASP) à la recherche d'un obstacle, de lithiase, de signe de complications). La prise en charge dépend de l'existence de signes de gravité ou de complications associées. Le traitement repose sur l'antibiothérapie, à débuter d'emblée, initialement probabiliste puis secondairement adapté à l'antibiogramme.
  • Retour au cours Pyonéphrose : Suppuration du tissu rénal, des voies urinaires adjacentes (calices, bassinet) et parfois du tissu périrénal. La pyonéphrose est une affection devenue rare. Elle est la conséquence d'une infection des voies urinaires (pyélonéphrite aiguë, par exemple) non traitée. Elle peut en outre être favorisée par un mauvais écoulement des urines dû à un calcul, à une malformation, etc.
  • Retour au cours pyurie : Présence de pus et de leucocytes altérés dans les urines.
  • Retour au cours Rocéphine : Nom commercial de la ceftriaxone, antibiotique bactéricide de synthèse de la classe des céphalosporines de troisième génération, appartenant à la famille des bêta-lactamines. Son large spectre lui confère une activité sur des bactéries à gram positif et à gram négatif. Son efficacité est très proche de celle de la céfotaxime.
  • Retour au cours Serratia : Genre de bactérie à coloration gram négatif appartenant à la famille des Enterobacteriaceae. D'une manière générale, les espèces du genre Serratia sont isolées des plantes (légumes, champignons, mousses), du tube digestif des rongeurs, des insectes, de l'eau et du sol. Cette bactérie est rarement pathogène, mais elle est fréquemment présente dans l'environnement hospitalier et certaines souches sont responsables d'infections nosocomiales (infections urinaires, suppurations diverses, septicémies, endocardites…).
  • Retour au cours Staphylocoque : Bactérie du genre : coques, gram positifs, coagulase positive pour Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), négatif pour les autres. Une vingtaine d'espèces de la famille des staphylocoques sont actuellement identifiées, dont l'espèce principale : Staphylococcus aureus, responsable de nombreuses infections humaines et animales.
  • Retour au cours Streptocoque B : Streptocoque B ou Streptococus agalactiae : Type de bactéries qui est la première cause de mortalité par infection bactérienne chez les nouveau-nés. Cette bactérie est aussi responsable d'infection chez les personnes âgées.
  • Retour au cours thromboembolique : Thromboembolie : Formation, à l'intérieur des veines, de caillots sanguins qui peuvent se détacher et produire des embolies.
  • Retour au cours tocographie : Enregistrement graphique des contractions de l'utérus.
  • Retour au cours tocolyse : Inhibition des contractions utérines pendant l'accouchement ou avant de réaliser une césarienne.
  • Retour au cours Transaminase : Transaminase ou ALanine AminoTransférase (ALAT) : Enzyme qui catalyse un type de réaction entre un acide aminé et un acide alpha-cétonique.
  • Retour au cours trigone : Au niveau de la vessie, zone délimitée par les orifices urétéraux et l'orifice urétral, qui sont respectivement les zones d'union des uretères (canaux amenant l'urine des reins vers la vessie) et de l'urètre (canal emportant l'urine de la vessie vers l'extérieur).
  • Retour au cours tuberculose : Maladie infectieuse transmissible et non immunisante, avec des signes cliniques variables. Elle est provoquée par une mycobactérie du complexe tuberculosis correspondant à différents germes et principalement Mycobacterium tuberculosis (ou Bacille de Koch (BK)).
  • Retour au cours urée : Urée ou carbamide : Composé organique de formule chimique CO(NH2)2. Formée dans le foie lors du cycle de l'urée, à partir de l'ammoniac qui provient de la dégradation de trois acides aminés : l'arginine, la citrulline et l'ornithine, l'urée naturelle est éliminée par l'urine.
  • Retour au cours uretère : Conduit qui transporte l'urine des bassinets vers la vessie. Les uretères sont des tubes musculaires qui poussent l'urine par des mouvements péristaltiques. Chez l'adulte, ils mesurent habituellement de 25 à 35 cm de long.
  • Retour au cours urètre : Canal de sortie de la vessie. Il a une fonction excrétrice dans les deux sexes (sortie de l'urine) et de plus chez l'homme une fonction reproductrice (passage du sperme).
  • Retour au cours urétrite : Inflammation de l'urètre chez l'homme ou la femme, habituellement d'origine bactérienne.
  • Retour au cours uricémie : Évaluation de l'acide urique circulant dans le sang.
  • Retour au cours uropathie : Affection de l'appareil urinaire.
  • Retour au cours urothélium : Couche de cellules formant un épithélium (tissu de recouvrement) tapissant les voies urinaires.