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adénopathie
:
État pathologique d'un ganglion lymphatique dont l'inflammation peut avoir plusieurs origines étiologiques. Il s'agit de l'hypertrophie d'un ganglion lymphatique.
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agoniste dopaminergique
:
Médicament dont les propriétés chimiques permettent de stimuler directement les récepteurs dopaminergiques, sur lesquels se fixe habituellement la dopamine. Son principal intérêt est de pouvoir être utilisé dès l'apparition d'une gêne causée par la maladie de Parkinson. On peut distinguer les agonistes à effet périphérique dominant qui pénètrent mal dans le cerveau, et les agonistes à effet central dominant qui pénètrent bien dans le cerveau.
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antiphlogistique
:
Médicament qui combat l'inflammation.
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Bromocriptine
:
Peptide de la famille des alcaloïdes dérivé de l'ergot de seigle, et agoniste dopaminergique qui est utilisé notamment dans le traitement des tumeurs de la glande hypophyse ainsi que dans la maladie de Parkinson.
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caséine
:
Substance protéique (protéine) qui constitue la majeure partie des composants azotés du lait, partie en dissolution, partie en suspension.
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cellules myoépithéliales
:
Cellules musculaires lisses à propriété contractile. Elles sont situées entre les cellules épithéliales sécrétrices et la lame basale. La contraction de ces dernières favorise l'excrétion de la substance sécrétée par une glande exocrine. Elle est régulée par des fibres nerveuses végétatives.
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colostrum
:
Lait sécrété par les glandes mammaires en fin de gestation et dans les premiers jours (3 à 4) suivant la parturition, avant la véritable sécrétion lactée (montée de lait). Il est pauvre en éléments nutritifs mais riche en protéines et en anticorps maternels.
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cortisol
:
Hormone corticostéroïde secrétée par le cortex (la partie externe) de la glande surrénale à partir du cholestérol et sous la dépendance de l'ACTH (adrénocorticotrophine) hypophysaire.
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délivrance
:
Expulsion du placenta et des membranes.
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endométrite
:
Infection de l'endomètre. Elle fait le plus souvent suite à l'accouchement, mais elle peut aussi être causée par un geste endo-utérin (interruption volontaire de grossesse, hystérosalpingographie). L'endométrite du post-partum est une complication infectieuse commune de l'accouchement. Le premier signe en est la fièvre. Son diagnostic et son traitement permettent d'éviter l'extension de l'infection au péritoine et au pelvis.
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épithéliaux
:
Épithélial : Relatif à l'épithélium, tissu mince formé de couches de cellules juxtaposées qui recouvre le corps, les cavités internes, les membranes muqueuses, séreuses, vasculaires et glandulaires.
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galactophorite
:
Inflammation d'un ou plusieurs canaux galactophores. La galactophorite se traduit par un écoulement purulent ou grumeleux. Dans ce cas, on observe souvent une rétraction du mamelon, une rougeur, une douleur à la palpation.
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galactopoïèse
:
Ensemble des mécanismes glandulaires, nerveux et hormonaux qui provoquent la formation du lait dans la glande mammaire après l'accouchement.
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galactose
:
Sucre qui, associé au glucose, forme le lactose (également appelé sucre de lait). On le trouve dans les produits laitiers, la betterave sucrière, ainsi que dans les gommes et les mucilages.
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galactosémie
:
Maladie génétique par anomalie du métabolisme des glucides. Ce trouble entraîne des manifestations graves pouvant menacer la vie de l'enfant atteint en l'absence de traitement. Ces troubles sont : le refus de boire, des difficultés de l'alimentation, les vomissements, la diarrhée, une insuffisance hépatique liée à une hépatomégalie, des saignements et des infections graves, un ictère, un état léthargique, un œdème et une ascite. L'anorexie entraîne une chute rapide de la courbe de poids, une croissance insuffisante. L'ictère (jaunisse) est intense et durable.
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hormone de croissance placentaire
:
Hormone de croissance qui guide la croissance du placenta au fur et à mesure des besoins de l'embryogenèse, et qui joue aussi un rôle dans la préparation de la lactation.
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hormone lactogène placentaire
:
Hormone produite par le placenta, semblable à la prolactine. Ces deux hormones stimulent la croissance et la différenciation de la glande mammaire. Elle est produite à partir de la cinquième semaine de grossesse et en quantité de plus en plus importante pendant les neuf mois.
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hypotension orthostatique
:
Chute de la pression artérielle de 10 à 20 mm de mercure lors du passage en position debout et se traduit par une sensation de malaise après un lever brutal ou un alitement prolongé. Cette chute de la pression artérielle résulte d'un défaut d'adaptation postural de la pression artérielle lors du passage en position debout, défaut d'adaptation qui entraîne une ischémie cérébrale. Cela peut aller du simple malaise à la perte de conscience, de quelques secondes à quelques minutes. Il ne faut pas le confondre avec le malaise hypoglycémique dû à un manque de sucre, avec une lipothymie (sensation de malaise brusque et dérobation des jambes), ou une syncope (perte de conscience prolongée avec troubles cardio-vasculaires).
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immunoglobuline
:
Glycoprotéine à majorité membranaire mais aussi soluble, impliquée dans les phénomènes de reconnaissance, de liaison et d'adhésion des cellules, et dans la défense de l'organisme contre les agressions.
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insuline
:
Hormone peptidique sécrétée par les cellules ? des îlots de Langerhans du pancréas. Elle a, avec le glucagon, un rôle majeur dans la régulation des substrats énergétiques, dont les principaux sont le glucose, les acides gras et les corps cétoniques. Dans le couple que forment l'insuline et le glucagon, l'insuline a le rôle principal chez les mammifères : son absence est fatale dans un délai de quelques mois. L'insuline est sécrétée en fonction de l'état nutritionnel et de l'activité physique, de sorte qu'après les repas, sous l'influence de l'élévation de la glycémie (la concentration de glucose dans le sang), mais aussi sous l'influence directe de la présence des aliments dans le tube digestif, la sécrétion d'insuline est stimulée, ce qui permet le stockage du glucose, produit final de la digestion des aliments glucidiques.
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lactoferrine
:
Glycoprotéine de la famille des transferrines qui se lie au fer et a des effets bactériostatiques et bactéricides. Elle est présente dans le lait de vache comme dans celui de la femme, ses concentrations dans le lait humain étant 5 à 10 fois plus élevées que dans le lait de bovin (150 mg/l).
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lactogenèse
:
Différenciation des cellules mammaires permettant la production de lait, avec mise en place des éléments nécessaires à la synthèse des constituants du lait.
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lactose
:
Glucide présent dans le lait et certains de ses dérivés. Pour le digérer, l'intestin doit être capable de sécréter une enzyme appelée lactase. De nombreuses personnes perdent la capacité à produire cette lactase à l'âge adulte. Le lactose passe alors dans l'intestin sans avoir été digéré et sa présence provoque des troubles intestinaux : diarrhée, ballonnements, gaz, etc. Certains médicaments contiennent du lactose utilisé comme excipient (composant sans activité thérapeutique). Les personnes qui ne digèrent pas le lactose peuvent, lorsqu'elles prennent ce type de médicament, souffrir d'effets indésirables intestinaux.
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lymphangite
:
Inflammation des vaisseaux lymphatiques. Les causes principales sont : infection (streptocoque, staphylocoque…) ; compression des vaisseaux lymphatiques (tumeur bénigne ou maligne, envahissement par lymphangite carcinomateuse). Elle se traduit par un gonflement, plus ou moins douloureux du vaisseau lymphatique impliqué, une rougeur locale avec œdème. On retrouve le plus souvent un ganglion lymphatique gonflé et sensible en aval du trajet. Le traitement dépend de la cause de cette lymphangite.
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lysozyme
:
Protéine globulaire formée d'acides aminés (129 chez l'être humain), que l'on rencontre dans un certain nombre de sécrétions (larmes, salive, lait maternel, mucus...) et dans le blanc d'œuf. Il s'agit d'une hydrolase acide sécrétée par les granulocytes et les monocytes. Elle détruit la paroi bactérienne en catalysant l'hydrolyse des glycosaminoglycanes la constituant. Cette propriété a incité certains auteurs à la qualifier d'antibiotique corporel.
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macrophage
:
Cellule infiltrant les tissus. Les macrophages proviennent de la différenciation de leucocytes sanguins, les monocytes. Les monocytes et les macrophages sont des phagocytes (cellules capables de phagocytose). Ils participent à l'immunité innée en tant que défense non-spécifique, mais sont capables de participer à l'immunité adaptative via le phénomène d'opsonisation. Leur rôle est de phagocyter les débris cellulaires et les pathogènes. À l'instar des cellules dendritiques, ils sont capables de se comporter comme cellule présentatrice d'antigène. C'est une grosse cellule arrondie avec un noyau excentré et des vacuoles dans son cytoplasme.
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mammogenèse
:
Ensemble des phénomènes de développement et de différenciation structurale des tissus mammaires, et des facteurs associés avec la croissance et le développement du tissu mammaire. Ce développement va ainsi permettre la production du lait en quantité suffisante pour assurer la survie du nouveau-né dès sa naissance.
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micelle
:
Agrégat sphéroïdal de molécules possédant une tête polaire hydrophile dirigée vers le solvant et une chaîne hydrophobe dirigée vers l'intérieur. Une micelle mesure de 0,001 à 0,300 micron.
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ocytocine
:
Ocytocine ou oxytocine : Hormone peptidique synthétisée par les noyaux paraventriculaire et supraoptique de l'hypothalamus et sécrétée par l'hypophyse postérieure (neurohypophyse). Elle est impliquée lors de l'accouchement, mais elle semble aussi par ailleurs favoriser les interactions sociales amoureuses ou impliquant la coopération, l'altruisme, l'empathie, l'attachement voire le sens du sacrifice pour autrui, même pour un autrui ne faisant pas partie du groupe auquel on appartient. Dans certaines situations, l'ocytocine pourrait aussi induire des comportements radicaux, voire violents pour la défense du groupe, par exemple face à un autrui refusant de coopérer. Elle deviendrait alors une source d'agressivité défensive (et non offensive).
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œstradiol
:
Œstradiol ou estradiol : Dérivé naturel du métabolisme du cholestérol (via la testostérone), et d'intérêt vital pour le maintien de la fertilité et des caractères sexuels secondaires chez la femme.
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oligo-éléments
:
Classe de nutriments éléments minéraux purs nécessaires à la vie d'un organisme, mais en quantités très faibles. On appelle oligo-éléments les éléments chimiques qui représentent une masse inférieure à 1 mg/kg. Les oligo-éléments possèdent également une toxicité pour l'organisme lorsqu'ils sont présents à des taux trop élevés. L'effet d'un oligo-élément dépend de la dose d'apport. Lorsque l'oligo-élément est dit « essentiel », l'absence, comme un apport excessif, sont létaux. Les oligo-éléments essentiels répondent aux critères suivants : être présents à une concentration peu variable dans les tissus d'un organisme ; provoquer, par leur absence, des anomalies structurelles et physiologiques proches, et ce de façon similaire dans plusieurs espèces ; prévenir ou corriger ces troubles par leur seule présence. D'un point de vue nutritionnel, il est possible de distinguer deux types d'oligo-éléments selon le risque de carence : oligo-éléments essentiels à risque de carence démontré : (iode, fer, cuivre, zinc, sélénium, chrome, molybdène) ; oligo-éléments essentiels à faible risque de carence ou non prouvée chez l'Homme : manganèse, silicium, vanadium, nickel et étain. À l'inverse, certains oligo-éléments sont toxiques à hautes doses. D'autres ne le sont pas vraiment, mais peuvent être à l'origine de déséquilibres entre les éléments : un excès de zinc entraîne par exemple une carence en cuivre.
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phlébite
:
Manifestation de la maladie thromboembolique. Elle est due à la formation d'un caillot (thrombus) dans le réseau veineux profond des membres inférieurs (thrombose veineuse). Si le caillot se détache et migre dans une artère pulmonaire, cela constitue une embolie pulmonaire.
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progestérone
:
Hormone stéroïde principalement sécrétée par le corps jaune des ovaires et impliquée dans le cycle menstruel féminin, la grossesse (progestagène : supporte la gestation) et l'embryogenèse. Dans le cycle ovarien, la progestérone inhibe les contractions rythmiques de la musculature utérine et crée un silence utérin sans lequel toute gestation serait impossible.
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prolactine
:
Prolactine ou lactostimuline : Hormone de nature protéique, fabriquée par l'hypophyse et plus particulièrement son lobe antérieur (partie de l'hypophyse située en avant). L'hypophyse est la glande « chef d'orchestre » de l'organisme : elle régularise les autres hormones du corps.
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rachitisme
:
Maladie de la croissance et de l'ossification observée chez le nourrisson et le jeune enfant. Elle est caractérisée par une insuffisance de calcification des os et des cartilages et est due à une carence en vitamine D (on parle alors d'avitaminose D).
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signe de Budin
:
Présence de pus (sous forme de traces jaunes, marron ou grisâtre sanglant) mélangé à du lait lorsque celui-ci est recueilli sur un coton.
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staphylocoque
:
Bactérie du genre : coques, gram positifs, coagulase positive pour Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), négatif pour les autres. Une vingtaine d'espèces de la famille des staphylocoques sont actuellement identifiées, dont l'espèce principale : Staphylococcus aureus, responsable de nombreuses infections humaines et animales.
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tranchées
:
Contractions de l'utérus qui se rétracte pour retrouver progressivement sa taille d'avant grossesse (généralement une quinzaine de jours après l'accouchement). Elles servent aussi à comprimer les vaisseaux sanguins afin d'éviter une hémorragie après un accouchement par voie basse. Ce mécanisme a également lieu après une césarienne (environ 12 à 24 heures après l'intervention) – mais est plus douloureux sur un utérus cicatriciel. Les tranchées durent entre 1 et 4 jours – au maximum une semaine – et sont particulièrement fortes les deux premiers jours. Le signal de contraction est donné au cerveau par l'émission d'une hormone appelée ocytocine. Or cette hormone est aussi sécrétée par le corps lorsque le bébé suce sur le mamelon en allaitant. Les tranchées accompagnent donc souvent la tétée.
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tuberculose
:
Maladie infectieuse transmissible et non immunisante, avec des signes cliniques variables. Elle est provoquée par une mycobactérie du complexe tuberculosis correspondant à différents germes et principalement Mycobacterium tuberculosis (ou Bacille de Koch (BK)).