Elles reposent sur l’utilisation de nouveaux traceurs plus spécifiques, ciblant par exemple la captation d’un précurseur, la biosynthèse hormonale ou l’expression de récepteurs spécifiques. L’exemple en est la 18F-dihydroxy-phénylalanine (18F-DOPA) qui vient d’obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour l’exploration des tumeurs endocrines. Ces tumeurs sont capables de capter la DOPA, puis de la décarboxyler en amines biogènes avant de la stocker dans les vésicules. Des résultats prometteurs ont été obtenus dans les phéochromocytomes et les paragangliomes, dans les cancers médullaires de la thyroïde et les tumeurs endocrines gastro-entéro-pancréatiques (figure 1.45).
Fig. 1.45. Scintigraphies F-DOPA.
a – Multiples foyers de fixation chez un patient porteur d’une tumeur carcinoïde métastatique.
b – Récidive de paragangliome, non visualisée par l’imagerie morphologique et fonctionnelle de référence.
Citons également l’utilisation d’analogues de la somatostatine de haute affinité et marqués avec un radioélément émetteur de positons qui pourrait améliorer les performances de l’imagerie des récepteurs pour la somatostatine, qui repose actuellement sur la scintigraphie Octréoscan®.