Les tumeurs développées aux dépens des glandes endocrines sont souvent révélées par des manifestations cliniques, en relation avec une hypersécrétion hormonale. En pareil cas, la tumeur primitive, parfois de petite taille, peut être difficile à localiser par l’imagerie conventionnelle. Inversement, les progrès de l’imagerie conduisent de plus en plus fréquemment à la découverte fortuite de néoformations, en particulier surrénaliennes ou pancréatiques, dont il importe alors de rechercher la nature. L’imagerie fonctionnelle facilite la localisation tumorale, le bilan d’extension et la surveillance. Les techniques scintigraphiques conventionnelles utilisant des isotopes radioactifs émetteurs de rayons gamma monophotoniques détectés à l’aide d’une gamma-caméra ont une capacité de résolution limitée, de l’ordre de 10-15 mm.
On dispose depuis quelques années d’une nouvelle technique d’imagerie fonctionnelle très performante, la tomographie par émission de positons (TEP), qui a modifié de manière importante les stratégies d’exploration en oncologie. Cette technique entre progressivement dans la pratique courante en cancérologie endocrinienne.