5 . 3 . 2  -  2e étape : les règles hygiénodiététiques associées au traitement médicamenteux

a. Antidiabétiques oraux

Ils sont regroupés dans les tableaux 13.VI et 13.VII.

Tableau
  INSULINOSENSIBILISATEURS INSULINOSÉCRÉTEURS
  Biguanides (+++) Glitazones Sulfamides Glinides Inhibiteurs de la DPPIV Inhibiteurs de l'a – glucosidase
Intérêt Efficacité sur l’insulinorésistance

Absence de prise de poids

Médicament de première intention en l’absence de contre-indications Prévention de cancers.



Intérêt de l’association à la Metformine: synergie sur l’insulinorésistance moindre prise de poids

Effet bénéfique sur la stéatose hépatique et sur la dyslipidémie (proglitazone)




Efficacité sur l’insulinosécrétion











Efficacité sur l’insulinosécrétion

Utilisable chez le sujet âgé jusqu’à 75ans

Pas de contre-indication rénale (extension d’AMM dans l’insuffisance rénale même sévère)

Durée d’action courte avec absence de prise du cp si pas de prise alimentaire
Absence d’hypoglycémie

Utilisable chez le sujet âgé

Amélioration des glycémies postprandiales

Absence de prise de poids


Utilisable chez le sujet âgé Utilisable dans le cas d’insuffisance rénale (clairance >25mL/ min) Utilisable dans le cas d’insuffisance hépatique








Effets métaboliques attendus diminution 1 % HbA1c; protection cardiovasculaire diminution 1 % HbA1c diminution 1 % HbA1c diminution 1 % HbA1c diminution 0,5 à 1% HbA1c diminution 0,5 % HbA1c
Tableau 13.VI. Classification des antidiabétiques oraux
  INSULINOSENSIBILISATEURS INSULINOSÉCRÉTEURS
  Biguanides Glitazones Sulfamides Glinides Inhibiteurs de la DPPIV Inhibiteurs de l'a – glucosidase
Principal mode d’action Réduction de l’insulinorésistance surtout au niveau hépatique





Agonistes des récepteurs nucléaires PPAR?

Diminuent l’insulinorésistance surtout au niveau adipocytaire et indirectement musculaire
Stimulent l’insulinosécrétion







Stimulent l’insulinosécrétion, durée d’action courte qui «couvre le repas»





Inhibition de l’activité de la DPPIV, enzyme détruisant le GLP1, augmentation de l’insulinosécrétion en fonction de la glycémie, diminution des glycémies postprandiales


Empêchent l’hydrolyse des glucides complexes (amidon)
- retardent l’absorption du glucose
- atténuent le pic postprandial (20%)
Effets secondaires Digestifs: douleurs abdominales, diarrhée Þfréquents et souvent transitoires-> à prendre au milieu ou en fin de repas

Pas de risque d’hypoglycémie, sauf si alcool

Acidose lactique: risque nul si respect des contre-indications


Hépatiques: surveillance ASAT/ ALAT avant la mise en route et tous les 2 mois, la première année

Prise de poids

Anémie: surveillance de la NFS

Œdèmes des MI Possible aggravation de l’HTA et de l’insuffisance cardiaque

Risque fracturaire
Risque d’hypoglycémie surtout par dosage inadapté aux besoins et interaction médicamenteuse

Allergie








Risque d’hypoglycémie moindre et durée plus courte qu’avec les sulfamides

Absence d’allergie croisée avec les sulfamides







Infection ORL


Allergie












Troubles digestifs: flatulences, diarrhées Þaugmentation progressive de la posologie










Contre-indications Âge >70ans sauf si clairance calculée >60mL/min

Pathologie aiguë

Insuffisance rénale

Insuffisance hépatique Hypoxie tissulaire, insuffisance cardiaque

Insuffisance respiratoire
Insuffisance rénale sévère

Insuffisance hépatique

Insuffisance cardiaque ou antécédent

Grossesse, allaitement





Grossesse et allaitement

Insuffisance hépatique sévère

Insuffisance rénale sévère Allergie aux sulfamides

Association au myconazole

Grossesse

Allaitement

Insuffisance hépatique







Insuffisance rénale sévère ou modérée

Insuffisance hépatique (taux d’ASAT ou ALAT 3 fois la normale): surveillance tous les 3 mois la 1re année

Insuffisance cardiaque



Maladies digestives











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