1  -  Rappels physiologiques

1 . 1  -  Glycorégulation chez la femme enceinte non diabétique

2 périodes successives : tendance hypo-glycémique initiale puis tendance à l’hyperglycémie à partir du 2 trimestre.

1 . 1 . 1  -  1 ère moitié de la grossesse

L’insulinémie et l’ insulinosensibilité augmentent (phase d’anabolisme pour le développement foetal).
=>la glycémie baisse surtout la nuit et au réveil.

1 . 1 . 2  -  2 ème moitié de la grossesse

- discrète insulinorésistance favorisée par les hormones placentaires (HLP et progestérone) et l’augmentation des hormones de contre-régulation glycémique (cortisol, leptine, hormone de croissance). 
=> diminution de la tolérance au glucose au cours de la grossesse normale :

- si fonction pancréatique normale il existe une adaptation avec hyperinsulinisme réactionnel( prédominant en situation post-stimulative), qui permet le maintien de l’euglycémie. 

- si fonction pancréatique déficiente l’insulinosécrétion est insuffisante , en particulier en période post-prandiale => diabète gestationnel.

1 . 2  -  Glycorégulation chez la femme enceinte à risque de diabète ou diabétique avant la grossesse

1 . 2 . 1  -  Variations métaboliques (2 périodes)

-  1ere moitié :tendance à l’hypoglycémie (phase d’anabolisme)et la cétose.
 
-  2 ème moitié (20 SA)  l’insulinosécrétion est insuffisante , en particulier en période post-prandiale+++ => hyperglycémie si diabète pré-gestationnel ou révélation d’un diabète gestationnel. 

•  En pratique : chez la femme dont le diabète préexiste à la grossesse :cette augmentation des besoins en insuline  nécessite une adaptation de doses. 

•  En cas de diabète gestationnel la mise en route de l’insulinothérapie est fréquente à cette période de la grossesse.

1 . 2 . 2  -  Passage transplacentaire

- passent la barrière hématoplacentaire.
           - Glucose
           - Corps cétoniques,les acides gras libres, les acides aminés

-  l’insuline ne passe pas la barrière hématoplacentaire.

1 . 2 . 3  -  Seuil rénal de filtration du glucose

Physiologiquement Abaissé : souligne l’absence totale d’intérêt de la glycosurie.

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