Il s’agit de :
- Interrogatoire et examen, notamment cardiovasculaire, complets :
- Eléments d’orientation :
- Rechercher des signes ECG de cardiopathie sous-jacente, d’hypertrophie ventriculaire gauche : bloc de branche gauche, par exemple.
- Réalisation de tests biologiques de routine, ionogramme, NFS, alcoolémie, troponinémie, β -HCG, TSH notamment.
- Echocardiographie de bonne pratique.
- Test d’effort (ECG d’effort) dont l’intérêt est double en cas de doute sur un angor et pour documenter les palpitations si elles surviennent à l’effort.
- Autres examens en fonction du contexte ou de points d’appel.
Il est rarement obtenu aux urgences ou à la consultation.
La méthode de Holter a un intérêt si les palpitations surviennent fréquemment ; cet enregistrement peut varier de 24 à 96 heures.
Un ECG ambulatoire de longue durée (21 j) est pratiqué si les palpitations sont peu fréquentes (> 1 fois/semaine) et il peut être utile si une cause rythmique semble probable.
Sur avis spécialisé, on peut discuter de la réalisation d’une étude électrophysiologique endocavitaire qui peut s’avérer à la fois diagnostique et thérapeutique si une arythmie accessible à une ablation par radiofréquence est identifiée.
Sur avis spécialisé, on peut aussi discuter un moniteur ECG implantable en sous-cutané (jusqu’à 3 ans de monitorage).