2
-
Diagnostic de gravité
2
.
1
-
Anamnèse alarmante
Il faut faire préciser rapidement :
- les antécédents personnels :
- post-infarctus ou autre cardiopathie,
- hypertension artérielle,
- antécédents connus de trouble du rythme,
- patient appareillé d’un stimulateur ou d’un défibrillateur,
- prises médicamenteuses ;
- les antécédents familiaux :
- surtout devant un enfant ou un adolescent,
- mort subite du nourrisson ou avant 35 ans dans la famille oriente vers des arythmies de cause génétique,
- faire l’arbre généalogique.
2
.
2
-
Signes cliniques de gravité
- Prise du pouls (rarement gravité immédiate si < 150 bpm).
- Hypotension artérielle, signes d’hypoperfusion périphérique.
- Angor (parfois fonctionnel).
- Signes d’insuffisance cardiaque.
2
.
3
-
Electrocardiogramme
Urgence absolue si tachycardie à QRS large, évocatrice de TV jusqu’à preuve du contraire +++, se préparer à réanimer.
L’ECG peut parfois mettre en évidence une anomalie grave :
- anomalie de repolarisation faisant craindre un SCA, surtout si « gêne » thoracique, mais le tableau peut correspondre à un angor fonctionnel (surtout si FC > 200 bpm) ;
- bloc atrioventriculaire du 2e ou 3e degré (rarement) ;
- tachycardie à QRS fins battant > 150 bpm surtout si signes cliniques de gravité.
Mais bien souvent, l’ECG initial est normal.
2/4