Points essentiels
  • Perception anormale des battements cardiaques.
  • Symptôme banal qui s’efface derrière un éventuel symptôme plus grave de type syncope, douleur thoracique ou dyspnée.
  • Le premier objectif de la prise en charge est d’écarter des signes de gravité liés au terrain, à une mauvaise tolérance hémodynamique ou à l’enregistrement immédiat d’un trouble du rythme ventriculaire.
  • L’urgence immédiate gérée, les deux objectifs suivants sont la recherche d’une cardiopathie ou d’une maladie extracardiaque et la documentation électrocardiographique.
  • La documentation ECG simultanée des symptômes mène à la notion de corrélation électroclinique.
  • La corrélation électroclinique peut requérir dans un ordre de complexité croissante : ECG standard, Holter de 24–96 heures, monitorage ambulatoire de 21 jours, étude électrophysiologique endocavitaire et moniteur implantable.
  • Le diagnostic final peut se limiter à une tachycardie sinusale ou à des extrasystoles dont il faut connaître les causes extracardiaques.
  • Parmi les troubles du rythme responsables de palpitations, fibrillation et flutters atriaux sont les plus fréquents, suivis des tachycardies jonctionnelles.
  • Penser systématiquement à une éventuelle TV soutenue ou en salves mais dont ce n’est pas le mode de révélation usuel.
  • Parmi les pièges classiques de cause de tachycardie sinusale, retenir : grossesse, hyperthyroïdie et alcoolisme.
  • En diagnostic d’élimination, se souvenir des causes psychologiques ou psychiatriques parfois involontairement entretenues par les professionnels de santé eux-mêmes.