Ils sont indiqués en monothérapie ou en association, en première ou seconde intention.
Ils peuvent être associés entre eux ou avec tout autre traitement anti-hypertenseur, on considère qu’une trithérapie anti-hypertensive doit toujours comporter un diurétique.
Intérêt des faibles doses de thiazidiques (en l’absence d’insuffisance rénale qui est une situation dans laquelle ils sont inefficaces) éventuellement associées à un diurétique épargnant le potassium (amiloride ou triamtérène)
Ils diminuent la morbi-mortalité dans l’HTA et particulièrement le risque d’accident vasculaire cérébral.
Un effet anti-hypertenseur est obtenu à des doses faibles et non dose-dépendant.
Les diurétiques de l’anse sont peu utilisés (gène mictionnelle).
Intérêt de la spironolactone en cas d’hyperaldostéronisme primaire ; à éviter dans les autres cas car elle entraîne des troubles hormonaux (troubles des menstruations chez la femme ; gynécomastie, trouble de l’érection chez l’homme).
En cas d’insuffisance rénale, seuls les diurétiques de l’anse peuvent être utilisés (diurétiques thiaziques inefficaces, diurétiques épargneurs de potassium contre-indiqués).