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Marqueurs de risque
Ce sont des facteurs de gravité, mais dont l’influence statistique sur l’évolution de la maladie n’a pas été clairement démontrée :
- facteurs psychosociaux et environnementaux : ils sont indéniables, mais difficiles à modifier. Ils expliquent les différences d’incidence des maladies cardiovasculaires, avec un gradient Nord-Sud dans le monde et Est-Ouest en Europe. Il en est de même pour les différences selon les catégories professionnelles ;
- stress : c’est un facteur de risque qui n’est pas officiellement reconnu ; il est pourtant associé à un plus grand nombre de maladies cardiaques, par aggravation d’autres facteurs de risque : HTA et facteurs environnementaux. Des infarctus du myocarde sont directement provoqués par un stress aigu (syndrome de Tako-Tsubo), mais par sidération myocardique et non par atteinte coronaire athéromateuse ;
- excès d’alcool : la consommation quotidienne de plus de trois verres de vin (ou autre alcool) pour un homme et de plus de deux verres pour une femme augmente le risque cardiovasculaire ;
- protéine C-réactive (CRP) : ce témoin de l’inflammation, dosé par méthode ultrasensible, est bien corrélé avec l’apparition de complications cardiovasculaires, illustrant le rôle de l’inflammation dans l’athérogenèse. Mais les traitements de l’inflammation n’ont pas montré un rôle protecteur cardiovasculaire ;
- fibrinogène : son élévation également liée à l’inflammation favorise des complications thrombotiques ;
- hyperhomocystéinémie : son élévation est corrélée avec un plus grand nombre d’accidents cardiovasculaires (infarctus ou AVC), mais son traitement par l’acide folique n’a pas prouvé son statut de facteur de risque.
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