4  -  Diagnostic biologique

L'orientation vers le diagnostic de trichinellose humaine est souvent donnée par la symptomatologie clinique ou par la notion d'une petite épidémie et d'habitudes alimentaires.

La constatation d'une éosinophilie augmentant progressivement (pouvant dépasser 50 % des leucocytes) et l'élévation des enzymes musculaires (CPK, aldolases) sont très évocatrices.

La certitude diagnostique relève de deux arguments :

  • la sérologie spécifique par ELISA ou IFI, confirmée par immunoempreinte, qui peut se positiver tardivement ;
  • la biopsie musculaire (deltoïde), à partir de la 3e semaine de contamination, afin de visualiser les larves : elle est préconisée pour documenter le cas index d'une épidémie mais n'est pas indispensable pour le diagnostic des autres cas en raison de son caractère invasif.

L'examen parasitologique des selles est inutile : il n'est pas possible d'observer les adultes ou les larves dans les selles diarrhéiques.

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