Le parasite suit dans un même ordre les étapes d’un cycle qui se développe dans un environnement géophysique et humain (socioculturel) adéquat. Cette chaîne épidémiologique est formée de maillons dont la connaissance oriente l’action thérapeutique ou prophylactique individuelle ou collective.
Le maintien d’une chaîne épidémiologique comporte :
Ils comprennent :
L’Homme malade ou porteur sain de parasites peut assurer ce rôle, le malade devenant alors un risque pour la communauté. Parfois, le milieu extérieur, de nombreux animaux et végétaux peuvent jouer ce rôle de réservoir et assurer la survie et la transformation du parasite.
Le parasite colonise de façon transitoire ou définitive plusieurs types d’hôtes :
Les formes infestantes libres dans la nature peuvent être contaminantes par voie orale (douves), transcutanée (schistosomes), aérienne (œufs d’oxyure, spores de champignon), sexuelle (Trichomonas vaginalis). D’autres formes infestantes peuvent être transmises soit par un hôte intermédiaire passif par voie orale (cyclops et filaire de Médine, poissons et douves, viande de porc et Taenia et trichine), soit par un hôte intermédiaire actif par piqûres (filarioses, leishmanioses, maladie du sommeil — à l’exception du paludisme, dont le vecteur actif, le moustique, est l’hôte définitif), par les déjections du vecteur (punaises et maladie de Chagas). La mère peut transmettre des parasites à son enfant par voie transplacentaire (toxoplasmose). La transmission par transfusion sanguine est possible (paludisme, trypanosomoses…). La greffe d’un organe parasité est une modalité rare mais possible de contamination (toxoplasmose, paludisme…).
Le péril fécal désigne un risque sanitaire de transmission d’un agent infectieux (viral, bactérien, parasitaire ou fongique) véhiculé par les déjections de personnes ou d’animaux malades ou asymptomatiques, selon un cycle orofécal, via des aliments, de l’eau ou un support inerte (objet) ou vivant (mouches, mains…). La prévention de la transmission repose :